Alfredo Davanzo est un ouvrier turinois qui a commencé son engagement révolutionnaire dans l’autonomie des années ’70. Emprisonné dans les années 1980, il continue ensuite à militer dans des structures clandestines, jusqu’à son arrestation en 2007 comme militant du projet du Parti Communiste Politico-Militaire qui lui vaudra de purger sept années de prison. Dans le cadre des trois jours de soutien aux prisonniers des Brigades Rouges PCC détenus à l’isolement, Alfredo présentera une conférence sur l’histoire du mouvement révolutionnaire en Italie

Local Sacco-Vanzetti (54 Chaussée de Forest, 1060 Saint-Gilles)

Week-end de solidarité avec les militant.e.s emprisonnés des BR-PCC

La conférence d’Alfredo se base sur cette étude dont il est un des principaux auteur:
Histoire du mouvement révolutionnaire en Italie (.pdf)

Week-end de solidarité avec les militant.e.s emprisonnés des BR-PCC

Le tribunal de Marrakech a décidé, mardi, de reporter au 13 février prochain le procès des étudiants sahraouis détenus, justifiant sa décision par l’absence de 4 détenus. Par ailleurs, les forces d’occupation marocaine sont intervenue brutalement le 12 janvier contre un groupe de personnes qui s’étaient rassemblées pour accueillir le prisonnier politique sahraoui libéré, Belaid Babeit, dans la ville occupée de Boujdour.

Les étudiants sahraouis emprisonnés

Les étudiants sahraouis emprisonnés

Des affrontements ont éclaté, hier en fin d’après-midi, entre les forces de l’ordre et les demandeurs de logements sociaux et les forces de l’ordre au niveau de la commune de Sour El-Ghozlane (sud de Bouira). Ceux-ci réclamaient l’affichage des listes des bénéficiaires des 350 logements sociaux. Après un sit-in de plus de 45 minutes, où aucun incident notable n’a été enregistré, les manifestants ont voulu défoncer le portail de l’immeuble et pénétrer de force à l’intérieur du bureau de son chef. Les services de l’ordre ont violemment donné l’assaut et aux coups de matraques des policiers, les manifestants ont répondu par des jets de pierres. L’artère principale de la ville a été barricadée par les émeutiers avec des pneus enflammés et autres objets hétéroclites. Bilans : un policier grièvement blessé à la tête, six manifestants blessés à divers endroits et une dizaine d’interpellations.

Les rues de Sour El-Ghozlane après les affrontements

Les rues de Sour El-Ghozlane après les affrontements

Quatre combattants de la NPA ont été tués par les troupes gouvernementales à Lupon, Davao Oriental, mardi. C’est un détachement du 28e bataillon d’infanterie basé à Mati City qui a ouvert le feu pendant dix minutes sur un groupe de guérilleros maoïstes dans une zone boisée de Sitio Palo Palo à Barangay Marayag. Un fusil automatique M16, quatre pistolets et un IED ont été récupérés sur les lieux par les militaires.

Combattant de la NPA

Combattant de la NPA

Le parquet de Liège a requis devant la chambre du conseil de Liège le renvoi devant le tribunal correctionnel de 18 personnes, dont 17 affiliés de la FGTB, pour « entrave méchante à la circulation », dans le cadre de l’importante action syndicale qui avait bloqué, le 19 octobre 2015, la circulation sur la E40 au niveau du viaduc de Cheratte (voir notre article). Après avoir saisi les images RTBF et RTL et au terme de deux années d’enquête, le parquet de Liège estime qu’il y a des indices suffisants que pour renvoyer ces 18 personnes, dont Thierry Bodson, secrétaire général de la FGTB devant un tribunal correctionnel. Mais pour une seule prévention, celle « d’entrave méchante à la circulation ». Le parquet a laissé tomber la prévention d’incendie et de dégradations volontaires (le feu de pneus ayant occasionné des dégâts à l’autoroute). L’affaire, examinée mercredi en chambre du conseil, est actuellement en délibéré. La chambre du conseil rendra son ordonnance le 14 février.

Le blocage du viaduc de Cheratte

Un rassemblement a eu lieu hier à Bruxelles pour dénoncer un des derniers décrets-loi promulgué par Erdoğan qui rétablit le port de l’uniforme obligatoire dans les prisons. Les prisonniers ont commencé la résistance contre cette mesure à laquelle ils avaient résisté dans le passé par de dures luttes au cours desquelles des prisonniers avaient perdu la vie. Cette pratique de déshumanisation dans les prisons, “à l’américaine”, comme aime à le souligner Erdoğan s’étendra aux prévenus et, pour la première fois, aux femmes. Les premiers prisonniers politiques à qui on a voulu imposer l’uniforme, İlker Altundal et Gökhan Keskin, ont refusé de le porter et se sont fait agresser par les gardiens.

Dans les années ’70, les militants accusés d’appartenir au Parti-Front Révolutionnaire de Libération du Peuple refusant l’uniforme comparaissent en sous-vêtements devant le tribunal

Dans les années '70, les militants accusés d'appartenir au Parti-Front Révolutionnaire de Libération du Peuple refusant l'uniforme comparaissent en sous-vêtements devant le tribunal

Notre camarade Georges Louis, délégué syndical à la CGT et militant du Secours Rouge Arabe a à nouveau été arrêté. A 4H30 du matin, dix policiers armés et cagoulés et quatre policiers en civils ont emmené notre camarade après avoir défoncé sa porte et dévasté son appartement. Georges est actuellement détenu et interrogé à Saint-Denis sans que nous sachions les motifs de cette arrestation. A deux reprises dans le cadre de l’état d’urgence, Georges avait été la cible d’interdictions de manifester : l’une le 23 février à l’occasion de la manifestation de lycéens pour Theo et l’autre le 7 mai pour le second tour de l’élection présidentielle. Georges avait ensuite été arrêté le 10 octobre dernier dans le cadre de la répression contre le mouvement d’opposition à la Loi Travail XXL. Il avait donc été poursuivi et condamné en novembre dernier à 5 mois de prison avec sursis pour “violence sur des personnes dépositaires de l’autorité publique” et pour “participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens”.

Dans sa déclaration au tribunal, Georges avait été extrêmement clair quand au sens de son engagement et à ses pratiques militantes. Si ses camarades de travail connaissent Georges comme un délégué syndical, dévoué et combattif, nous le connaissons comme un militant actif dans la solidarité internationale, toujours présent dans les mobilisations pour les prisonniers révolutionnaires, communistes, anarchistes, antifascistes et anti-impérialistes. A l’heure où notre camarade est une nouvelle fois confronté à la répression, alors que ses proches et ses amis sont dans l’ignorance des raisons de cette nouvelle arrestation, nous exprimons ici nos salutations les plus chaleureuses et notre pleine solidarité à Georges Louis.

Le Secours Rouge Arabe, Paris,
Le Secours Rouge International, Bruxelles-Zürich,
le 17 janvier 2018

La page Facebook de soutien à Georges

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Après la perquisition chez Georges Louis

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Après la perquisition chez Georges Louis

Un incident s’est produit hier matin devant la société Mayco. Alors qu’un huissier devait se rendre dans les locaux de l’entreprise, les grévistes qui bloquent depuis plus de 70 jours la société lui ont barré l’accès aux locaux, provoquant l’intervention violente des gendarmes qui ont blessé cinq grévistes en usant de matraque et de gazeuses. Trois grévistes sont à l’hôpital et les deux autres en garde à vue. Les grévistes ont accepté les propositions de sortie de conflit de la direction, mais ils souhaitent que les dirigeants ne sanctionnent pas les grévistes une fois la grève terminée, point sur lequel le directeur refuse de s’engager, provoquant la poursuite de la grève.

Piquet de grève chez Mayco

Piquet de grève chez Mayco

Un manifestant palestinien a été tué hier mercredi lors d’affrontements avec les forces israéliennes dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les forces israéliennes sont entrées dans la ville palestinienne de Jénine mercredi soir, provoquant de violents affrontements dans lesquels la police israélienne a blessé plusieurs personnes et abattu Ahmed Jarrar, 22 ans. Au moins deux Palestiniens ont été arrêtés, et on signale de nouveaux affrontements ce jeudi matin.

Affrontement en Cisjordanie (archive)

Affrontement en Cisjordanie (archive)

La police soudanaise a tiré des gaz lacrymogènes, matraqué des manifestants et procédé à plusieurs arrestations lors d’une manifestation contre la hausse des coûts de la vie à Khartoum. De manifestants s’étaient rassemblés devant le palais présidentiel pour protester contre la hausse des prix des produits de base. Pressé par le FMI, le Soudan a dévalué sa monnaie à 18 livres soudanaises pour un dollar contre un taux de 6,7 livres en 2017. Il a réduit également ses subventions aux produits de base, entraînant un doublement des prix du pain.

Les affrontements de Khartoum

Les affrontements de Khartoum