1700 policiers anti-émeutes, une trentaine de véhicules, des auto-pompes, des bennes à ordure avec grue, un hélicoptère, un tank et une tronçonneuse auront mis 24 heures à déloger la Pizzeria Anarchia et les 19 personnes qui y résistaient, squat viennois occupé depuis novembre 2011. Les occupants ne se sont pas laissés faire, des barricades avaient été dressées dans la rue et au rez-de-chaussée du bâtiment et ils ont résisté toute la journée derrière une banderole « Come and get us » (Venez nous chercher). Des litres de peinture, et objets en tout genre ont arrosés la police qui se faisait huer par la foule tout au long de la journée. Un policier a finalement été blessé par une chute de téléviseur. Finalement, la police a pu rentrer dans le squat et arrêter les 19 personnes qui s’étaient retranchées au dernier étage.
L’opération d’expulsion du squat aura coûté 500’000€ à la police.

La police vide le squat Pizza

La police vide le squat Pizza

Nikos Maziotis a été transféré de la prison de Koridallos (Athènes) à la prison de Daviata (Thessalonique). Ceci contre l’avis de Spyros Fytrakis, son avocat qui craint que l’état de santé de Nikos ne soit compromis, celui-ci avait reçu une balle dans l’épaule lors d’une fusillade qui l’avait opposé à la police d’Athènes.

Affiche à Athènes

Affiche à Athènes

Une personne a été arrêtée car elle est suspectée d’avoir incendié un mât de communication à Bathampton le 3 janvier 2013. Une autre personne a été arrêtée puis relâchée pour des incendies de voitures à Saint-George le mois dernier, deux actions revendiquées par FAI/ELF (Federation Anarchiste Informelle/Earth Liberation Front). Ces arrestations font suite à la fouille d’un véhicule et à l’arrestation d’une troisième personne le mois dernier à Bristol qui était accusée de vouloir commettre une action.

6.000 personnes ont manifesté cette après-midi à Bruxelles pour soutenir le peuple palestinien. Notre Secours rouge y a distribué des tracts pour la libération de Georges Abdallah. La manifestation a été bloquée par le service d’ordres (composés des organisateurs) entre la Place Rogier et la Place Botanique. Pendant ce temps, des manifestants masqués (100 à 200) ont lancés des projectiles sur une camionnette de la VRT, sur des camionnettes de police qui filmaient les manifestants puis sur des policiers. Le service d’ordre a continué à séparer les « manifestants pacifiques » des « fauteurs de trouble » pour livrer ceux-ci à la police. La police anti-émeutes a fini par foncer dans le groupe des manifestants masqués… sous les applaudissements d’un camion de la FGTB et de membres du service d’ordre. Au moins une dizaine de personnes ont été arrêtées pour avoir lancé des projectiles sur la police, brûlé un drapeau israélien et attaqué la camionnette de VRT. Au moins 3 personnes avaient déjà été arrêtées discrètement en début de manifestation aux abords du rassemblement. Plus d’informations seront postées sous peu.

Bruxelles : Affrontements à la manif pour Gaza malgré un service d’ordre très présent

49 taggeurs ont reçu des amendes de 150€ (par tag) pour 167 graffitis faits à Bruxelles-Ville lors de la première moitié de l’année 2014. L’amende a été qualifiée de ‘Taxe’ par la ville de Bruxelles qui se défend par là de ‘protéger le street-art’ en luttant contre les ‘tags illégaux’.

Des banderolles de solidarité ont été accrochées dans plusieurs pays.

A Madrid :

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Madrid

A Zurich :

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Zurich

A Santiago :

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Santiago

A Alexandroupoli :

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Alexandroupoli

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Madrid
Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Zurich
Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Santiago
Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Alexandroupoli

Profitant du vent répressif contre les manifestations pro-palestiniennes, la ville de Bruxelles a conditionné la manifestation en solidarité avec Gaza de cette après-midi par plusieurs règles exceptionelles. L’une de ces règles est qu’il sera interdit de déployer des drapeaux d’organisations qui sont sur la liste de l’UE des organisations terroristes.
Par ailleurs, la ville de Bruxelles a spécifiquement demandé que la thématique de la manifestation soit « La protection du peuple palestinien » et rien d’autre. La police a également modifié l’itinéraire de la manifestation qui ira de la Place Albertine jusqu’à la Place Jean Rey. En plus de toutes ces conditions, des gardiens de la paix ont prospecté depuis plusieurs jours dans les quartiers par lesquels passera la manifestation.
La présence policière sera renforcée dans ces quartiers, par des effectifs policiers, des agents de prévention, des éducateurs et des ‘agents bravvo’ (gardiens de la paix de la ville de Bruxelles).

Suite à une manifestation antifasciste le 5 avril dernier, 9 manifestants avaient été arrêtés et 8 inculpés pour violence aggravée et outrage à agents. Les CRS accusants n’étaient pas au procès puisqu’en vacances, le juge a posé des questions comme « Prouvez nous votre culture, qui était Pétain ? » et a reproché des violences qui n’avaient pas eu lieu « Que ce serait-il passé si les CRS n’avaient pas étés là ? » Résultats : 4 personnes condamnées à des peines fermes de 1 à 4 mois de prison, 3 personnes condamnées à des peines de sursis de 3 à 4 mois de prison. Les manifestants ont en outre reçu des amendes. La manifestation du 5 avril dernier qui rassemblaient néo-nazis et dieudonnistes étaient autorisée et protégée par la police.

La manifestation du 5 avril

La manifestation du 5 avril

Quatre militants contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes ont été relaxés après un montage judiciaire hasardeux pour association de malfaiteurs (Une pince dans le coffre de la voiture), attroupement armé (un pic-nic devant le palais de justice), et vol -L’accusation a appelé le gérant du Decathlon le plus proche pour demander si des lampes de poche de la même marque que celles retrouvées dans la voiture avaient été volées.
Le procureur demandait 6 à 10 mois de prison, le juge a relaxé mais a condamné les 4 militants à 4 mois de prison pour refus de donner ADN et empreintes digitales.

À Détroit, la police a utilisé un LRAD (long-range acoustic device) contre des manifestants qui bloquaient l’entrée de Homrich, une entreprise qui a reçu un contrat de 5.6 millions de dollars pour couper l’eau des habitants de Détroit. L’engin a été utilisé pour disperser la foule, il avait déjà été utilisé à Détroit en 2012 à la manifestation du premier mai.

Long-Range Acoustic Device

Long-Range Acoustic Device