Ce mardi 14 novembre 2017 a débuté l’action en justice de Zin TV et ATTAC contre des policiers ayant saisi la caméra d’une équipe de tournage et effacé des données vidéos des cartes mémoires. Les inculpés étant néerlandophones, le parquet a demandé que l’affaire soit jugée par la chambre du conseil néerlandophone. une nouvelle date sera fixée ultérieurement. Les faits datent d’octobre 2015, lors d’une manifestation à Bruxelles contre le TTIP (Traité transatlantique de libre-commerce). Dans cette affaire, le comité P a confirmé qu’un policier ne peut pas supprimer lui-même ou imposer la suppression des images à la personne les ayant réalisées.

Quelques manifestants s’étaient rassemblé devant le Palais de Justice

Quelques manifestants s'étaient rassemblé devant le Palais de Justice

Erdal Gökoglu, opposant politique turc qui a survécu à plusieurs massacres de détenus en Turquie, a été arrêté le 13 Novembre à Liège. Il est incarcéré sur base d’un mandat d’arrêt international émis par l’Allemagne. Erdal vit en Belgique depuis 2002. Il y a été reconnu comme réfugié politique en 2007. Il souffre du syndrome de Wernicke-Korsakoff des suites de sa grève de la faim dans les prisons turques. Il est détenu à la prison de Lantin et attend de de comparaître devant un juge pour connaître la raison de son arrestation.

Erdal Gokoglu

Erdal Gokoglu

Kara, militante anarchiste qui était incarcérée depuis mai 2016 a été libérée. Femme trans, elle était incarcérée dans une prison pour hommes. Elle était accusée d’avoir lancé un plot contre une voiture de police dans l’affaire du quai Valmy. Le 10 mai 2016 après une manifestation contre les violences policières une voiture de police c’était faite attaquée et incendiée. Plusieurs personnes restent encore incarcérées ou recherchées. Lors du procès c’est un cumul de près de 30 ans de prison qui fut distribué aux différent.es accusé.es. Voir notre article précédent sur le verdict dans l’affaire du « Quai Valmy ».

La voiture de police incendiée Quai Valmy

Le domicile d’un militant germano-kurde à été perquisitionné car il avait posté sur Facebook des photos de drapeaux YPG/YPJ ainsi que du PYD. L’Allemagne renforce encore sa répression contre les militants et soutiens des mouvements révolutionnaires turcs et kurdes. Depuis le début de l’année les drapeaux des YPG/YPJ, du PYD, les représentations de Abdullah Ocalan et une trentaine d’autres symboles on été ajouté à la liste des drapeaux interdits en Allemagne. La liste comprenait déjà le drapeau du PKK interdit depuis 1993.

Perquisition pour une photo sur Facebook

Perquisition pour une photo sur Facebook

Une permission de sortie de 48h a été accordée à Dimitris Koukontinas, combattant de l’organisation révolutionnaire 17 Novembre (17-N) emprisonné depuis le 5 septembre 2002 pour plus de 200 actions et 23 exécutions attribuées au 17-N depuis 1975. Il avait été condamné à 11 fois la perpétuité plus 25 ans pour 11 actions (exécutions, attaques à la bombe et braquages). Dimitris s’était rendu en 2002 en prenant la responsabilité politique de la totalité des actions du 17-N, alors que de nombreux membres de l’organisation avaient déjà été arrêtés, cette vague d’arrestation avait fait suite à la capture de Savvas Xiros, grièvement blessé dans l’explosion prématurée de l’engin qu’il transportait.

L’Organisation 17 Novembre était une organisation marxiste et guévariste, c’est à priori l’organisation de guérilla urbaine qui a tenu le plus longtemps sans subir de répression, c’est à dire 27 ans. Dimitris est donc sorti de la prison en souriant ce jeudi matin, après 15 années de détention, il devra pointer au commissariat. La plupart des partis politiques grecs se sont indignés contre cette permission, ainsi que l’ambassadeur des Etats-Unis. Parmi les 22 autres cibles de l’organisation: Richard Welch en 1975 (chef de poste de la CIA à Athènes), de nombreux officiers, dignitaires et bourreaux de la dictature des colonels, plusieurs officiers militaires américains et britanniques et politiciens capitalistes et industriels.

Dimitris Koufontinas à la sortie de la prison.

Dimitris Koufontinas à la sortie de la prison.

À partir du 15 décembre prochain, les Thaïlandais qui voudront acquérir une carte SIM devront obligatoirement fournir leurs empreintes digitales ou une photo. La junte militaire thaïlandaise rejoint avec ses mesures le Bangladesh, l’Arabie saoudite et le Pakistan. Les empreintes ou la photo seront ensuite comparées aux données du registre national des cartes d’identité, afin de vérifier que l’identité fournie est vraie. Officiellement, la junte présente l’opération comme une sécurisation des paiements par téléphone. Les touristes et étrangers seront également concernés, puisque la photo prise au moment de l’achat sera comparée à la photo du passeport.

Thaïlande : Il faut désormais donner ses empreintes digitales pour acheter une carte SIM

Thaïlande : Il faut désormais donner ses empreintes digitales pour acheter une carte SIM

Le rassemblement hebdomadaire de soutien à Nuriye et Semih qui se devait se tenir ce samedi 4 novembre à la Place de la Monnaie, a été interdite par la police. Les manifestants arrivés sur place ont donc été aussitôt encerclés par la police, leurs identités ont été prises. L’argument présenté par la police était les émeutes anti-kurdes qui ont eu lieu la semaine précédente à Anvers.

Le ‘Comité pour la Levée de l’État d’Urgence’ avait déjà été attaquée par la police le 22 février dernier, alors qu’un rassemblement pour Musa Asoglu avait été interdit.

Semih Özakça et son épouse Esra.

Semih Özakça et son épouse Esra.

Les polices locales et fédérale ont été équipées d’armes semi-automatiques capables d’utiliser des munitions de guerre 7.62x35mm bien plus lourdes. Le but déclaré de ces armes est de rivaliser avec les très populaires AK-47 et d’utiliser des munitions capables d’arrêter un véhicule en perçant son bloc moteur.

Le FN Scar, arme très demandée par les services de police

Le FN Scar, arme très demandée par les services de police

Ce mercredi 1er novembre à l’occasion de l’International Kobane Day une conférence était organisée à Genève. Plus d’une trentaine de personne ont assisté à la projection du documentaire « Rojava, une utopie au cœur du chaos syrien ». Une présentation de la campagne internationale « Celox » à suivi ainsi qu’une discussion sur le projet révolutionnaire du Rojava. Des fonds ont pu être récoltés pour l’achat de pansements « Celox » et du matériel d’information à été distribué.

Stand Secours Rouge

Stand Secours Rouge

Après plusieurs semaines de tests beta, Signal vient de publier la première version publique de son nouveau client indépendant pour ordinateur, un client dont l’installation n’est donc plus conditionnée par celle du navigateur Google Chrome, puisque Signal était jusqu’ici disponible sous la forme d’une « Application Chrome ». Mais Google a décidé de sonner le glas de ces applications pour 2018, ce qui a poussé les développeurs de Signal à changer de plateforme (Signal utilise désormais Électron). Aucune nouvelle fonctionnalité donc pour cette version. Il est possible d’importer ses données depuis l’application Chrome qui devrait proposer elle même de faire le changement. L’application indépendante Signal est disponible sur Windows (7, 8, 8.1 et 10), MacOS (10.9 et successifs) et Linux (distributions avec APT, donc Ubuntu, Debian et celles qui en découlent).

Signal est une application de messagerie sécurisée qui permet de communiquer des messages, des pièces-jointes jusqu’à 100Mo, et des appels audio et vidéo (uniquement sur Android et iOS pour l’instant). Toutes les communications sont chiffrées de bout en bout via un mécanisme très puissant, reconnu et approuvé par plusieurs cryptographes reconnus. L’application est sponsorisée par Edward Snowden et considérée (y compris par nous) comme la meilleure application de messagerie sécurisée, devant Telegram, WhatsApp et consorts, tout en restant extrêmement simple à utiliser.

Vous pouvez télécharger Signal (pour téléphone ou ordinateur) ici.

Signal Desktop

Signal Desktop