Les forces armées turques ont contrecarré une attaque de la guérilla du PKK visant un avant-poste militaire du district de Lice dans la province de Diyarbakir (sud-est) ce 16 novembre. Des guérilleros ont tenté d’attaquer le bâtiment grâce à un tracteur chargé d’explosifs qu’ils avaient parqué à proximité pour le faire exploser à distance. Ils ont également lancé un assaut avec des lances-roquettes. Ayant reçu l’information de la possibilité d’une attaque, les forces armées avaient pris une série de mesures de sécurité et ont immédiatement répliqué à l’offensive. L’explosion n’a causé aucun dégât ni n’a fait aucun blessé, tout comme l’attaque armée qui a suivi. Les autorités ont lancé une opération pour capturer les guérilleros, opération soutenue par les forces aériennes.

Avant-poste militaire

Avant-poste militaire

Interpellée en juillet 2008, Olga Comes Arambillet est depuis lors incarcérée à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne. Elle est soupçonnée en Espagne d’avoir participé en 2007 à la filature d’un conseiller municipal socialiste basque que l’ETA aurait projeter d’assassiner. Ce jeudi matin, la cour d’appel de Reims a entériné son extradition. Les services du ministère de la Justice en charge des transfèrement va fixer la date de celle-ci. Après Aurore Martin et Inaki Imaz Munduate, c’est la troisième personne présumée liée à l’ETA que les autorités françaises livrent à l’Espagne en quelques jours.

La police de l’Odissa a décidé d’intensifier ses actions afin de capturer le guérillero maoïste le plus recherché de l’état, Sabyasachi Panda, et ce deux jours après avoir abattu cinq guérilleros qu’elle pense être ses partisans dans une opération menée dans le district de Gajapati. Il faut néanmoins mentionner que l’homme a été exclu du CPI(maoïste) suite à plusieurs accusations graves en août dernier, et qu’il a depuis créé un nouveau collectif, le Odisha Maobadi Party (OMP).

Un fonctionnaire de la police a annoncé que l’opération avait été intensifiée dans les districts de Ganjam, Gajapati, Kandhamal et Rayagada sur base de renseignements selon lesquels Panda se cacherait dans les forêts de la région. La police a également distribué des flyers annonçant une récompense pour toute information pouvant contribuer à l’arrestation de six hommes proches de Panda. Ce dernier, âgé de 46 ans, est recherché dans le cadre de plusieurs affaires et sa tête est mise à prix pour une somme de deux millions de roupies (environ 30.000€). Il est accusé d’avoir été le cerveau de la capture, en mars dernier, des Italiens, capture ayant entraîné un mois de négociations entre le gouvernement et la guérilla. Lui et ses partisans sont également recherché pour le meurtre du dirigeant de l’organisation d’extrême droite VHP (Viswa Hindu Parishad) Swami Laxamananda Saraswati et de cinq de ses assistants.

La police de Liverpool a annoncé avoir interpellé Raul Angel Fuentes Villota, un homme de 46 ans qui serait membre de l’ETA et aurait vécu ces 17 dernières années dans la clandestinité en Angleterre. La police est actuellement en contact avec l’ambassade d’Espagne à Londres pour mettre en place la procédure d’extradition. Raul Villotta, ainsi que d’autres membres présumés de l’ETA, avait été arrêté en juin 1991 suite à une fusillade. Tous étaient accusés d’avoir tenté de poser une bombe contre une voiture d’un officier de police dans la province de Vizcaya du Pays-Basque espagnol. Placé en détention provisoire, il avait été libéré en juin 1995. Trois mois plus tard, il ne s’était pas présenté à une audience, entraînant la délivrance d’un mandat d’arrêt européen à son encontre par les autorités espagnoles. Ces dernières l’accusent également d’être l’auteur de plusieurs actions meurtrières attribuées à l’ETA. Lors de son interpellation, Raul Villotta aurait affirmé aux autorités britanniques qu’il vivait depuis 17 ans avec de faux papiers en Angleterre dans l’attente d’instructions en provenance de l’organisation.

Raul Angel Fuentes Villotta

Raul Angel Fuentes Villotta

Depuis plusieurs jours, les ouvriers agricoles du sud-ouest du pays mènent des actions de grève pour réclamer une augmentation de leurs salaires. Employés par des entreprises agricoles dirigées par des étrangers, les travailleurs touchent environ 7 euros par jour de travail. Mardi, le conflit s’est étendu aux régions voisines de De Doorns, où il était resté confié jusque là, à l’appel de divers syndicats. Mercredi, des milliers de travailleurs s’étaient rassemblés à Ceres, et de violents heurts les ont opposés aux forces de l’ordre. Des véhicules ont été incendiés, des pierres lancées, des champs mis à feu et la route principale reliant Johannesburg à Cape Town bloquée par des barrages. La police a fait usage de grenades assourdissantes et de balles en caoutchouc. Un homme de 28 ans est décédé dans les affrontements alors que cinq autres personnes ont été blessées.

La police contre des ouvriers agricoles en Afrique du Sud

La police contre des ouvriers agricoles en Afrique du Sud

Les forces de sécurité menant des opérations anti-maoïstes ont découvert des mines et des explosifs stockés par la guérilla dans l’Odissa. Cette saisie intervient au lendemain de la mort de cinq guérilleros au cours d’une fusillade dans le district de Gajapati. Trois mines terrestres ont été découvertes dans une forêt du district de Kandhamal. Dans la région de Narayanpatna du district de Koraput, les policiers ont saisi des bombes, des barres de gélatine, des fils et du matériel divers destiné à la fabrication d’explosifs. Dans le Kandhamal, l’équipe conjointe de la police et de la CRPF a saisi trois mines de respectivement 20, 15 et 5 kilos. Commentant la prise, le commissaire a affirmé que rien que deux kilos de ces explosifs auraient suffi à faire exploser une jeep. Dans la seconde opération, une équipe conjointe de la Border Security Force et du Special Operation Group ont découvert une énorme quantité de matériel, dont l’inventaire n’a pas encore pu être établi.

Inaki Imaz Munduate, soupçonné d’être un militant de l’ETA et d’avoir, entre autres, stocké des armes et des documents de l’organisation dans son appartement, avait été interpellé et placé sous contrôle judiciaire par le parquet de Pau en août dernier. Ce contrôle l’obligeait à se rendre deux fois par semaine au commissariat de Bayonne. Hier, il y a été interpellé avant d’être immédiatement remis aux autorités espagnoles. Ces dernières avaient émis un mandat d’arrêt européen immédiatement exécutoire, ce qui explique la rapidité de sa remise à l’Espagne, tout comme dans le cas d’Aurore Martin qui a subi le même sort il y a quelques semaines. Depuis le mois de janvier, les autorités françaises ont arrêté 17 membres présumés de l’ETA dans le cadre de leur accord de coopération avec l’Espagne.

Inaki Imaz Munduate

Inaki Imaz Munduate

Deux étudiants ont été arrétés devant l’ULB alors qu’ils contestaient la présence d’une secte catholique intégriste distribuant des exemplaires du Nouveau Testament à l’entrée de l’université. Ils sont tous les deux détenus actuellement au commissariat de la place Fernand Cocq à Ixelles. Ce serait la sécurité du campus qui aurait appelé la police pour évacuer les militants d’extrême-droite, mais à leur arrivée, les policiers ont semblent-ils préféré protéger le petit rassemblement.

Plusieurs personnes sont rassemblées actuellement devant le commissariat en solidarité avec les deux personnes arrêtées.

EDIT : Ce sont finalement trois personnes qui ont été arrêtées, elles auraient été libérées vers 20h, après un transfert au Commissariat de l’Amigo (Bourse de Bruxelles).

Après le combat de lundi au cours duquel un guérillero a été tué dans la forêt de Chandur du district de Bijapur (Chhattisgarh), la police du district a décidé d’intensifier ses patrouilles conjointes avec son homologue du district voisin pour empêcher toute mesure de représailles de la guérilla. Cette décision a également été prise en raison de l’appel à la grève lancé pour ces 15 et 16 novembre par un comité maoïste local qui souhaite ainsi protester contre les politiques anti-populaires des gouvernements de l’état et du Centre. En outre, les autorités ont aussi augmenté les dispositifs de sécurité autour de divers sites et installations susceptibles d’être pris d’assaut par des guérilleros au cours de ces deux jours.

Par ailleurs, cinq guérilleros ont été tués au cours d’une fusillade qui s’est déroulée hier dans une zone forestière du district de Gajapati (Odissa). L’échange de coups de feu s’est déclenché lorsque les forces de sécurité ont lancé l’assaut contre un campement de la guérilla. Les policiers ont abattus cinq guérilleros alors que deux policiers ont été légèrement blessés. Tous les autres guérilleros présents sont parvenus à battre en retraite dans la jungle.

Le 19 novembre, le premier ministre libanais sera à Paris pour rencontrer les autorités françaises. Lors de sa précédente visite, il avait évoqué la situation du prisonnier Georges Ibrahim Abdallah. Cette fois, sa visite a lieu deux jours avant que le tribunal d’application des peines ne se prononcer sur la libération du militant. L’occasion pour le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah d’appeler au rassemblement, le lundi 19 novembre, à 18h30 sur la Place Victor-Hugo à proximité de l’ambassade du Liban. (métro L2 : Victor-Hugo)