Les trois membres du groupe russe Pussy Riots, condamnées la semaine dernière à deux ans de camp pour ‘hooliganisme’ et ‘incitation à la haine religieuse’ ont annoncé hier, par le biais de leurs avocats, qu’elles faisaient appel de ce jugement. En outre, à l’annonce du verdict du tribunal municipal de Moscou, les autorités avaient annoncé être à la recherche des deux autres musiciens du groupe qui avaient également pris part, le 21 février dernier, à la prière anti-Poutine chantée dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Dimanche, les trois prisonnières ont déclaré que les deux autres membres de leur groupe avaient fui la Russie.

La cour suprême de l’état de Victoria (Australie) a ordonné aux syndicalistes de la Construction Forestry Mining and Energy Union (CFMEU) de lever le piquet de grève sur un chantier de l’entreprise Grocon (sic), à Melbourne, piquet en place depuis mercredi. Tôt dans la matinée, la police a tenté de briser le piquet tenu par une petite centaine d’ouvriers, en usant de gaz et de cavalerie. Les grévistes ont vite reçu des renforts et vers 9 heures, plus de 500 ouvriers étaient sur place, tenant la police en échec.

Cinq jeunes kurdes dont trois travailleurs du bâtiment, ont été arrêtés le 24 août par la DCRI à Marseille. Deux de ces jeunes kurdes sont membres du Centre Culturel de Mésopotamie, et avaient participé aux manifestations pacifiques pour dénoncer la répression anti-kurde en Turquie et revendiquer les droits du peuple kurde. Ils seraient présumés membres du PKK.

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE: FORESEC (Europe’s evolving security: drivers, trends and scenarios)

Le projet, qui a été mené à terme, avait pour but de rassembler les différents rapports des travaux existants sur l’avenir de la sécurité européenne afin de fournir des conseils, orientations et structures aux futures activités de recherche liées à la sécurité. Il vise à améliorer la compréhension de la nature de la sécurité européenne, afin d’écarter les nouvelles menaces et de saisir les opportunités technologiques. Plus particulièrement, FORESEC cherchait à identifier des réponses sur la sécurité pour lesquelles il y aurait une valeur ajoutée et un intérêt partagé pour un travaille au niveau européen. FORESEC doit fournir un soutien politique et des conseils aux chercheurs en sécurité et décideurs politiques, y compris à l’European Security Research and Innovation Forum (ESRIF) dans le but de proposer des recommandations pour le moyen et long terme. FORESEC forme un réseau paneuropéen de prévoyance européenne de sécurité. Le projet est coordonné par Crisis Management Initiative (Finlande) avec un budget de ± 950.000€ entièrement financé par l’UE.

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Lire le rapport final de FORESEC

En janvier 2002, alors que de vaste manifestations populaires antigouvernementales se transformaient en affrontements avec les forces de sécurités, la police arrêtait, à Odessa, 12 militants de l’Union de la Jeunesse Communiste Léniniste, parmi lesquels quatre Russes, sept Ukrainiens et un Moldave. Ils étaient accusés d’ “organisation d’un groupe terroriste stable secret dans le but d’un reversement violent de l’ordre constitutionnel de l’Ukraine et de la prise du pouvoir d’état ». Leur projet était de développer un mouvement révolutionnaire dans ces régions à grandes concentrations ouvrières multinationales, dans le but de fonder une République socialiste soviétique de la Mer noire, première étape vers une refondation de l’URSS.

Des expropriations ont été menées pour l’achat d’armes, pour le financement de la presse clandestine, pour l’aide aux ouvriers grévistes et aux prisonniers révolutionnaires (ainsi ceux de la NRA). Le siège des forces de sécurité a été attaqué à la bombe et un policier a été blessé dans la fusillade qui a eu lieu entre la police et des membres du groupe qui ont pu échapper à l’arrestation. L’opération policière de janvier 2002 ne s’est pas faite sans mal: les membres de l’organisation ont résisté aux forces spéciales.

Les procès ont suivis, ainsi que les condamnations et de longues années de détentions dans des conditions très dures. Mais la peine s’ajoute à la peine parce que les inculpés Russes sont extradés en Russie après avoir purgé leur peine en Ukraine, et ils doivent subir une nouvelle peine en Russie (une attaque de bijouterie avait été faite à Moscou). Igor Danilov avait purgé 14 ans en Ukraine (il a contracté la tuberculose en prison), il doit maintenant purger 13 ans en Russie, Alexandre Smirnov avait purgé 8 années en Ukraine et il doit purger maintenant 9 ans en Russie

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Igor Danilov et Alexandre Smirnov

Igor Danilov et Alexandre Smirnov

La quatrième mission ‘Bienvenue en Palestine’ atterissait cette fois-ci en Jordanie. Si un bus a réussi a passer la frontière, pour être repoussé un peu plus loin par l’armée israélienne, les bus suivants n’ont pas pu passer la frontière israélo-jordanienne, malgré le fait que certains passeports avaient été affranchis.

Pjotr Silajev, antifasciste russe a été arrété le 21 août suite à un avis de recherche d’Interpol, il a obtenu l’asile politique en Finlande en avril dernier, ce que l’ambassade a démontré le 22 août au tribunal.
Alors que la défense, les camarades et la Finlande s’attendait à ce que Pjotr soit relâché dans l’attente d’un procès, le tribunal a prolongé indéfiniment la détention de l’antifasciste. Selon la Finlande, l’Espagne a les moyens légaux de garder Pjotr prisonnier pendant 40 jours et de l’expulser vers la Russie malgré l’asile politique qui lui a été accordé.

Pjotr Silajev est le dernier suspect recherché dans ‘l’affaire de Khimki’, une série de protestations, attaques incendiaires, manifestations et occupations qui eurent lieu en 2010 contre un projet d’autoroute qui détruira la Forêt de Khimki ‘la Ceinture Verte de Moscou’. A l’époque, Vinci -qui dirige le chantier- avait engagé des miliciens fascistes pour chasser les militants anarchistes et écologistes du chantier.

La Fédération de Russie a obtenu trop peu de résultats répressifs : Aleksey Gaskarov a été relaché l’année dernière sans condamnation, Maxim Solopov a prit deux ans de prison pour hooliganisme et Denis Solopov a obtenu l’asile politique aux Pays-Bas. Vladimir Strelchenko, le maire de Khimki, qui a organisé une répression acharnée mais trop peu efficace au goût de ses supérieurs, essaie à tout prix d’obtenir une condamnation dans cette affaire.

Les manifestants anti-Vinci avaient attaqués l'administration communale sans que la police ne puisse en arréter un seul.

Les manifestants anti-Vinci avaient attaqués l’administration communale sans que la police ne puisse en arréter un seul.

Un travailleur a été tuée et sept autres blessés lors d’affrontements entre la police et les travailleurs en lutte de la centrale électrique d’Aboukir, près d’Alexandrie, ce samedi. Les manifestants s’étaient réunis pour protester et avaient séquestrés les directeurs de la société. Les heurts ont éclaté après que des Forces de sécurité aient tenté de disperser la foule. Plus de 500 manifestants ont résisté, les forces de sécurité ont alors tiré dans la foule.

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Nous poursuivons notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE avec le projet FESTOS (Foresight of evolving security threats posed by emerging technologies )

Le projet FESTOS a pour objectifs d’identifier et d’évaluer l’évolution de menaces à la sécurité due à l’utilisation des technologies émergentes et de nouvelles connaissances scientifiques et de proposer des moyens de réduire ces possibilités. Cette étude se base sur différents champs d’applications tels que les nanotechnologies, les biotechnologies et les technologies de l’information, ainsi que les possibilités qui pourraient résulter de l’association de ces technologies. FESTOS travaille sur 1. l’identification de nouvelles menaces technologiques potentielles, 2. l’évaluation de menaces émergentes et l’élaboration de scenarios possibles ainsi que des indicateurs appropriés d’alertes précoces, 3. des mesures de prévention et des recommandations légales.

FESTOS étudie les moyens possibles de prévention et de mesures légales dans un contexte de compromis entre les besoins de sécurité et de liberté de recherche et de connaissance. Le projet est coordonné par l’Interdisciplinary Center for Technology Analysis and Forecasting (ICTAF) situé à Tel-Aviv en partenariat avec des centres d’étude de Finlande, Pologne, Grande-Bretagne et Allemagne. Le projet a été lancé en 2009 avec un budget de 1.200.00 € dont ± 800.000€ financé par l’UE.

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