Ce 30 juillet, le tribunal de Patras (ouest de la Grèce) a décidé de laisser l’anarchiste Stratigopoulos en liberté sous caution. Il est accusé par les autorités d’avoir attaqué une banque dans l’île de Kefallonia. En novembre 2010, il avait déjà été condamné pour une attaque de banque à Trikala (centre du pays), attaque dont il a revendiqué la responsabilité. Condamné à huit et neuf mois de prison, sa peine avait été réduite en appel en février dernier. Il aurait dû être libéré quelques semaines après cette décision, mais était resté incarcéré. Dans l’affaire de Kefallonia, la cour a donc décidé de laisser le militant anarchiste en liberté sous caution et a reporté le procès au 5 novembre 2012.

22 guérilleros ont été tués cet après-midi au cours d’affrontements dans le sud-est de la Turquie. L’armée mène des opérations dans la région depuis le 25 juillet et les heurts se sont intensifiés après que plus de cent guérilleros aient traversé la frontière en provenance d’Irak et aient tenté d’atteindre la ville de Semdinli la nuit dernière. Leur tentative a été contrée par les forces de sécurité qui ont également immédiatement déclenché une contre-attaque en se concentrant sur le mont Goman qui se situe à trois kilomètres du centre de la ville. Des hélicoptères Cobra ont survolé la zone pour empêcher les guérilleros de battre en retraite pendant que des appareils Sikorsky larguaient des hommes et du matériel. Selon les dernières informations, les guérilleros seraient actuellement encerclés dans une zone rurale proche de Semdinli.

Par ailleurs, des membres du PKK auraient fait explosé plusieurs IED à 50 kilomètres du district de Yuksekova de la province de Hakkari, détruisant notamment un pont afin d’empêcher le passage des troupes de l’armée turque.

Depuis le 6 mai dernier, et la multiplication des manifestations anti-Poutine à Moscou, le fameux opposant Alexeï Navalny s’set plusieurs fois fait interpellé et est la cible de plusieurs enquêtes portant sur des délits passibles de lourdes peines de prison. Aujourd’hui, il a été inculpé et assigné à résidence pour ‘abus de confiance ayant entraîné un préjudice matériel’ et ‘d’organisation de détournement de biens à grande échelle’. Ces accusations peuvent lui valoir jusqu’à dix ans de prison. Il semblerait que les autorités aient ressorti un dossier datant de 2009 afin de poursuivre l’avocat et blogueur en renforçant les accusations contre lui. A sa sortie du comité d’enquête, Navalny a déclaré: ‘Il s’est produit quelque chose de totalement absurde et très étrange, car la fable des accusations contre moi a complètement changé par rapport à ce que c’était avant’.

Alexeï Navalny

Alexeï Navalny

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Quinze soldats turcs ont été tués et dix autres blessés hier durant l’opération en cours depuis le 25 juillet dans la province de Hakkari à l’encontre du PKK. L’armée turque a continué à déployer davantage d’effectifs dans la région hier, dont trente véhicules blindés, plus de 1000 soldats, des tanks, des bus militaires ainsi que des hélicoptères Cobra et Sikorsky. D’après le gouverneur de la province, plus de 10000 soldats se trouvent actuellement dans la région et oeuvrent à éradiquer les guérilleros du PKK. De nombreux affrontements, tant terrestres qu’aériens, se déroulent quotidiennement.

Un chef tribal du Nord Cotabato a été abattu par la guérilla maoïste le 27 juillet. Datu Libontos Ansabu, alias « Commandant Ibon, » dirigeait une milice local qui appuyait l’armée dans la contre-guérilla, et qui s’est rendue coupable de nombreuses exactions – dont 19 meurtres – contre les paysans de la région, notamment le massacre de la famille Alcontin à sitio Kilukag, Barangay Amabel en 2010. La milice du « Commandant Ibon » avait aussi racketté les paysans, leur enlevant du bétail.

Les guérilleros du PCP-SL ont mitraillé la base anti-guérilla de Bajo Somabeni (département de Junín), blessant un sergent de l’armée de plusieurs balles. Par ailleurs, des drapeaux du PCP-SL ont été accrochés la nuit suivant le discours présidentiel promettant de nouveaux moyens contre la guérilla maoïste, le long de plusieurs routes de divers districts de la vallée de Monzón (Tingo María), jusque sous le nez des unités de contre-guérilla basées à Cachicoto.

Une vingtaine de personnes a investi la préfecture de Haute-Garonne à Toulouse pour exiger la libération de Levent Capa, réfugié politique incarcéré en Suisse et menacé d’expulsion dans les prochaines heures. Levent risque une lourde peine de prison dans son pays d’origine, la Turquie, où il est accusé d’avoir été membre d’une organisation révolutionnaire. La police est intervenu et a arrêté les occupants qui ont depuis été libérés. L’occupation de la préfecture aura duré une demi heure, temps pendant lequel le tract pour la libération de Levent à pu être faxé au consulat de Suisse à Paris.

Un dispositif innovant, qui contrôle par biométrie les passeports des voyageurs lorsqu’ils franchissent nos frontières, a été mis en service à l’aéroport de Marseille, ce qui constitue une première pour un aéroport régional français. C’est la société Morpho, filiale du groupe Safran spécialisée dans l’électronique pour la sécurité, qui a équipé ce mois-ci l’aéroport de Marseille Provence de quatre sas automatisés PARAFE (Passage Automatisé Rapide Aux Frontières Extérieures).

Depuis trois semaines, les représentants traditionnels des 130.000 indiens Nasa-Paez demandent au gouvernement et aux FARC la démilitarisation de leurs territoires dans la province de Cauca.
Les FARC ont répondu la semaine passée qu’elles accepteraient cette démilitarisation mais qu’elles ne le feraient pas unilatéralement: le départ des combattants des FARC serait conditionné par le départ des militaires et des paramilitaires. Le président Santos a déclaré que la présence de l’armée dans la région ‘n’est pas négociable’ et son ministre de la Défense a réaffirmé devant la presse que les forces de l’ordre allaient poursuivre leurs interventions dans la zone.

Au début du mois, des centaines de manifestants indiens ont marché vers le campement des FARC pour les exhorter à quitter la région. Ils ont ensuite encerclé la base militaire pour demander aux soldats d’abandonner leurs postes. La manifestation a tourné à la violence lorsque l’armée a tiré des coups de feu en l’air alors que les Indiens repoussaient les soldats hors de leur base. La police a ensuite fait usage de gaz lacrymogène pour forcer les manifestants à battre en retraite, blessant plusieurs d’entre eux, dont l’un mortellement.

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