Les forces de sécurité sont prêtes à déclencher une offensive de grande envergure contre les maoïstes dans le Chhattisgarh. Le chef du gouvernement de l’état a donné son feu vert pour réactiver les opérations lors d’une réunion lundi soir après avoir évalué la situation avec divers fonctionnaires de police et de son gouvernement. En clôture de ce rendez-vous, il a déclaré que la relance de l’offensive anti-maoïste était nécessaire avant que tous les succès obtenus ces derniers moins par les forces de sécurité dans le Bastar soient réduites à néant. Ce sont les guérilleros de cette région qui avaient fait un fonctionnaire prisonnier il y a quelques semaines et qui ont pris en embuscade un véhicule de la Central Industrial Security Force plus récemment. Suite aux négociations ayant abouti à la libération du prisonnier, le gouvernement du Chhattisgarh et les négociateurs pour les maoïstes étaient parvenus à un accord pour que soient réexaminées les affaires des prisonniers maoïstes ou qui sont accusés de l’être détenus dans l’état. Il est plus que probable que cette nouvelle offensive fasse avorter ce processus.

Hier, une centaine de manifestants ont bloqué l’entrée d’un collège au nord de Montréal. Pour la première fois depuis le début du mouvement de lutte estudiantine qui dure depuis 14 semaines, des parents s’étaient joints aux étudiants sur les piquets de grève. Les policiers anti-émeutes de la Sûreté du Québec, casqués et brandissant leurs boucliers sont intervenus à la demande de la direction du collège pour disperser la foule. Celle-ci refusant de lever les piquets, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants. En outre, au moins cinq personnes ont été interpellées.

Depuis plus de sept mois, une centaines de personnes campent devant la Banque centrale européenne (BCE) pour dénoncer les politiques d’austérité européennes. Ce mercredi, les forces de l’ordre sont intervenues pour évacuer le campement, affirmant que cette évacuation ne serait que temporaire et que les ‘indignés’ pourraient se réinstaller après le week-end au cours duquel sont prévues de nombreuses actions (dont la plupart ont été interdite par les autorités de Francfort) du collectif ‘Blockupy Frankfurt’. Les ‘indignés’ de la BCE, dont une dizaine ont été interpellés lors de l’évacuation, affirment avoir la certitude que leur campement ne sera plus toléré dès lundi.

Arrestation d'un indigné à Francfort

Arrestation d’un indigné à Francfort

A la mi-avril, le parquet antiterroriste de Paris avait annoncé qu’il venait de faire appel de la décision judiciaire accordant la liberté conditionnelle de l’ancien militant d’Action Directe Jean-Marc Rouillan. Après un an de semi-liberté avec bracelet électronique, Rouillan devait bénéficier de ce nouveau régime dès le 19 mai, mais l’annonce du parquet avait remis celui-ci en cause. Néanmoins, hier, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement lui accordant la liberté conditionnelle, décision qui prendra effet ce 18 mai.

La petite Riyanna se rendait le 10 mai avec ses parents de Fort Lauderdale, en Floride, dans le New Jersey, quand un agent de la Transportation Security Administration (TSA) leur a demandé de descendre de l’avion, et leur a expliqué que leur fillette de 18 mois était fichée sur la « no-fly list », la liste des personnes interdites de vol par la TSA, qui vise les « terroristes présumés ». La TSA a nié toute responsabilité, et a pointé une erreur de la compagnie aérienne. Celle-ci a présenté des excuses à la famille en évoquant une erreur informatique.

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Les guérilleros de la NPA a libéré hier un policier qu’elle détenait depuis plus d’un mois dans ses maquis du Zamboanga del Sur (dans l’île de Mindanao). Un tribunal populaire a jugé que le policier n’avait commis aucune exaction. Il avait été capturé le 9 avril dernier lorsqu’une cinquantaine de guérilleros s’étaient emparé du commissariat de la ville de Tibao.

Ce matin, sur une grande avenue du quartier des affaires de Bogota, deux hommes en moto, probablement membres des FARC, ont rejoint la voiture blindée de l’ancien ministre de l’Intérieur du président Uribe, connu pour sa politique génocidaire et ses ses liens avec les escadrons de la morts. Ils ont posé une bombe sur le toit de la voiture blindée de l’ancien ministre. L’explosion a tué un policier de l’escorte et le chauffeur-garde du corps du ministre, mais ce dernier, bien que blessé, a survécu. Quelques heures plus tôt, la police colombienne avait désamorcé une voiture piégée devant le siège de la police à Bogota.

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L’humiliation infligée par la guérilla maoïstes aux forces de sécurité péruviennes en avril dernier (10 policiers et militaires tués, un hélicoptère abattu, un policier abandonné sur le terrain qui a erré 17 jours dans la jungle avant de se mettre en sécurité) a provoqué un remaniement gouvernemental. Le président Humala a désigné un général à la retraite au Ministère de l’Intérieur. Un nouveau Ministre de la Défense a également été nommé.

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Vous ne le savez peut être pas, mais lorsque vous connectez une clé USB sous Windows, ça laisse des traces dans la base de registre… Date et heure du branchement, type de périphérique USB et son identifiant… Pour voir ces « connexions », il existe des utilitaires comme USB History Viewer qui collecte ces infos.

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Un petit logiciel libre, USB Oblivion, permet simplement en cliquant sur le bouton « clean » de se débarrasser de cet historique.

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pour aller télécharger USB Oblivion

pour trouver plein d’autres trucs utiles

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Jeudi, plusieurs jets concertés d’engins fumigènes sur les voies du métro avaient provoqué un énorme désordre à Montréal (photo). Quatre lignes de métro avaient dû être fermées pendant une heure et des embouteillages avaient paralysé la ville. Quatre étudiants de l’UQAM ont été arrêtés après avoir été dénoncés lorsque la la police a publié des photos d’eux, prises par des usagers du métro. Ils ont brièvement comparu hier au palais de justice de Montréal pour apprendre qu’ils passeront une semaine de plus en détention. L’audience s’est déroulée sous haute sécurité. Plusieurs portes du palais de justice ont été fermées et les sacs étaient fouillés aux entrées. Des policiers spéciaux ont été dépêchés à l’entrée de la salle et à l’intérieur de celle-ci.

Les quatre étudiants font face à des chefs d’accusation pour incitation à craindre une activité terroriste, de complot et de méfait. Ils risquent 5 ans de prison. En dépit de l’accord passé entre le gouvernement et certaines organisations étudiantes, le mouvement de lutte se poursuit.

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