En réponse à l’appel lancé hier par plusieurs mouvements de la gauche indépendantiste (dont Batasuna), deux représentants de l’ETA ont accordé un interview au journal Gara. Au cours de cet entretien, ils ont annoncé que ‘l’ETA est disposée à faire cette avancée’, à savoir observer un cessez-le-feu permanent et vérifiable, ‘et même à aller plus loin si les conditions sont réunies pour cela’. Le Ministre de l’Intérieur espagnol a immédiatement réagi en affirmant que les déclarations et les interviews d el’ETA ne sont qu’une perte de temps et que le gouvernement attend de l’ETA qu’elle dénonce la violence définitivement.

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La première activité organisée dans la cadre du No Border Camp s’est tenue ce dimanche après-midi, non sans avoir été largement réprimée. Les militants s’étaient donné rendez-vous à la gare de Nossegem à 14h pour se rendre au centre fermé de Steenokkerzeel pour dénoncer, entre autre, la politique d’expulsion de la Belgique. Mais déjà à la gare, la police entre en action. Les militants sont empêchés d’entrer dans le train, les forces de l’ordre contrôlent les cartes d’identité, filment les visages, fouillent les voitures. Les personnes présentes sont bloquées dans la cage d’escalier de la gare. Finalement, une centaine de personnes atteignent le 127 bis aux sons des slogans ‘Solidarité avec les sans-papiers’ et ‘Police partout, justice nulle part’. La manifestation est directement encerclée par la police, et onze militants qui bloquaient l’entrée du centre sont interpellées. Vers 17h, une auto-pompe arrive sur place, ainsi que des policiers à cheval. Poussée dans le dos par les policiers, la manifestation retourne vers la gare où les onze personnes interpellées sont relâchées. Cinq autres militants, qui ont tenté de franchir le cordon policier, ont également été arrêtés. L’un d’eux aurait été frappé violemment. Un avocat présent sur place et témoin de la scène, a signifié qu’il ne s’agissait pas d’un cas d’auto-défense.

Les autorités turques ont remis vendredi au ministre allemand de l’Intérieur un dossier sur l’action du PKK en Allemagne, invitant ce pays à sévir contre ce mouvement interdit en Allemagne depuis 1993. Le PKK est interdit dans les pays de l’Union européenne (UE) mais la Turquie souhaite que les ONG, fondations ou associations qui soutiennent la cause kurde soient également réprimées par la justice.

Le ministre allemand, en visite en Turquie, a indiqué que ses services étudiaient le dossier qui lui est remis. Il a aussi ajouté que la Turquie et l’Allemagne avaient décidé de mettre en place un comité politique pour « mieux coordonner » les efforts en matière de lutte anti-terroriste.

Selon le journal indépendantiste basque Gara, Batasuna devrait, avec plusieurs autres mouvements indépendantistes, soumettre cet après-midi un accord pour un scénario de paix. Aucun détail sur son contenu n’a été confirmé, mais il semblerait que les signataires évoquent « un cessez-le-feu permanent, unilatéral et vérifiable par la communauté internationale » de la part d’ETA, qui soit l’expression de la volonté d’un abandon de son activité armée. Parallèlement, ils exigent de l’état espagnol l’abrogation de la loi qui a permis l’interdiction de Batasuna et la suspension des instructions judiciaires et procès en cours contre ses dirigeants.

Au début du mois, l’ETA avait annoncé qu’elle ne mènerait pas d’actions offensives armées, mais sans préciser si la trêve était temporaire ou non. Quinze jours plus tard, l’organisation s’était dite prête à dialoguer avec des médiateurs internationaux pour étudier avec eux les étapes nécessaires au processus démocratique, y compris les engagements que doit adopter l’ETA. Mais toutes ces annonces ont jusqu’à présent été jugées « insuffisantes » par le gouvernement espagnol.

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Ce jeudi, les autorités colombiennes ont déclaré que Jorge Briceño, alias ‘Mono Jojoy’ faisait partie d’un groupe de guérilleros qui a été décimé au cours de la nuit de mercredi. ‘Mono Jojoy’ était un des membres du Secrétariat des FARC, structure disposant de la plus haute autorité dans l’organisation, et commandait le Bloc Est. Il a été tué au cours d’une opération menée par les forces gouvernementales dans le centre du pays, durant laquelle une vingtaine de guérilleros ont également été tués. Des photos de son corps, sur lesquelles on distingue de larges blessures au visage, ont été transmises à la presse. Ce vendredi, les autorités ont affirmé que leurs troupes continuent à avancer et qu’elles combattent toujours dans la région.

Mono Jojoy

Mono Jojoy

En Belgique, l’utilisation du Taser est interdite par la loi du 9 juin 2006 en tant qu’arme à électrochocs. C’est un pistolet électrique qui délivre une décharge de 50.000 volts et paralyse sa cible, et dont on voit régulièrement les effets destructeurs dans les pays où son usage est permis. Selon un rapport d’Amnesty International, le Taser a provoqué la mort de 251 personnes entre 2001 et 2008 de par le monde.

En 2009, le ministre de la justice belge avait du reconnaître que les forces spéciales de police disposaient de Taser, et ce en dépit de la législation. Et aujourd’hui, le porte-parole de la zone de police de Molenbeek a ouvertement demandé qu’en Belgique aussi, le Taser soit autorisé. Il affirme entre autre que les policiers ne se sentent plus en sécurité avec leur équipement classique et que de toute façon, l’utilisation d’une arme non-léthale reste préférable à celle d’une arme à feu.

Pistolet Taser deuxième génération

Pistolet Taser deuxième génération

Les forces de sécurité ont mené plusieurs raids dans la journée d’hier dans diverses zones du Midnapore occidental contrôlées par les guérilleros maoïstes. Deux d’entre eux, Sukdeb Soren et Jubaraj Murmu, ont été arrêtés. Sukdeb serait un sous-commandant spécialisé dans la pose d’IED. Les policiers auraient saisi vingt kilos d’explosifs, du nitrate d’ammonium (servant à la fabrication d’explosif), quatre carabines, 803 bâtons de gélatine et mille détonateurs.

Les policiers et agents de quartier recevront dès fin 2011 une formation, ainsi qu’un manuel, pour rapidement déceler les comportements radicaux, et lutter ainsi contre le terrorisme.

Ce manuel, dont la création a été annoncée jeudi à l’occasion d’une conférence de haut niveau à Anvers sur la radicalisation et le terrorisme, verra le jour à l’initiative de la Belgique et de dix autres pays européens. Le manuel présentera notamment les combinaisons de chiffres, des logos et tatouages liés à des mouvements radicaux. Par cette initiative, les onze pays promoteurs entendent mieux lutter contre la radicalisation, et son aboutissement, le terrorisme.

« La radicalisation prend toujours du temps », a déclaré la ministre fédéral de l’Intérieur, Annemie Turtelboom (Open-VLD). « Nous devons être capable de le déceler dans cet intervalle. Les agents de quartier doivent être les yeux et les oreilles de la société ». Pour l’heure, seule une version anglaise de ce manuel est prête. En Belgique, il devrait être diffusé à 25.000 ou 30.000 exemplaires au sein du corps de police. Les autres pays participant à ce projet sont l’Allemagne, les Pays-Bas, le Luxemburg, la Grande-Bretagne, la Finlande, la Suède, le Danemark, Chypre, la Hongrie et la Lettonie.

Laureano Ortega, un prisonnier des GRAPO originaire de Portugalete (Pays basque), âgé de 50 ans et détenus depuis 18 ans consécutifs mais totalisant 21 années de prison, a subi aujourd’hui un infarctus de myocarde dans la prison de Puerto Santa María I (Cádiz). Il a été transporté d’urgence, dans un état grave mais stable, à l’hôpital de Cadix. La famille ne dispose d’aucune autre information.
Le fait de ce que Laureano soit détenu à 1.100 kilomètres de chez lui complique terriblement sa situation et celle de sa famille.

Laureano, un humain le 7 février 1960, a déjà été arrêté durant différentes occasions pendant les années 80. Passé à la clandestinité et il a été arrêté en décembre 1992, brutalement torturé et emprisonné, toujours dans un régime de dispersion et d’isolement.
La famille doit voyager deux jours pour une visite de 40 minutes derrière un e vitre, et doit subir des fouilles humiliantes.

Laureano Ortega Ortega

Laureano Ortega Ortega

Une personne aurait été interpellée hier soir dans la rue à proximité du Gesu. Elle a été retenue durant plus d’une heure et interrogée à propos de l’activité No Border au sein de l’occupation dans l’ancien monastère et de la manifestation organisée contre l’Ecofin la semaine prochaine. Son téléphone portable a été fouillé et tous les documents (papiers, cahiers,…) qu’elle avait sur elle ont été photocopiés.