À l’approche du 1er mai, célébré depuis plus d’un siècle comme le symbole du pouvoir des ouvriers, cette journée semble être devenue le symbole même de sa déchéance. Alors que le système économique a traversé des chocs et bien des secousses, les richesses sociales ont été asséchées au profit des intérêts des banques et des entreprises. Cela explique les aides financières accordées aux millionnaires tandis que les travailleuses et les travailleurs avaient à subir dans le meilleur des cas les tourments causés par des baisses de salaires, dans le pire des licenciements en masse. Parallèlement, l’économie se réorganise
dans un sens toujours plus hostile au travail.

Marx et Engels ont très justement affirmé que l’Etat moderne n’est rien d’autre que le comité exécutif de la bourgeoisie. Sinon, pourquoi les puissances financières mondiales verseraient-elles sans la moindre contrepartie des centaines de milliards dans les caisses des entreprises, quand celles-ci distribuent l’aumône aux travailleurs et à leurs familles comme on jette une pièce dans l’obole d’un clochard ?
Le 1er Mai débuta au Etats-Unis au 19ème siècle au cours des évènements décisifs de la révolte de Haymarket Square : la lutte des ouvriers pour la semaine de 40h et pour l’abolition du travail des enfants.

En Amérique, en Europe, en Afrique comme en Asie, le 1er Mai reste symbolique de la lutte des travailleuses et travailleurs contre l’oppression étatique et capitaliste. Le capitalisme se trouve fondamentalement dans une grave crise. Les guerres absurdes,
comme l’ascension bien réelle de l’économie des copains, n’en sont que le reflet. Si les travailleurs veulent vraiment changer le monde, ils doivent se tendre la main par-dessus les fausses barrières afin de construire un monde meilleur où la vie et la liberté seront autrement
plus précieuses que le profit. Cela n’est pas seulement possible, c’est nécessaire !

Merci. Ona Move !
Camarade Mumia

Libérable depuis plus de dix ans, le militant libanais des FARL Georges Ibrahim Abdallah est toujours détenu à la prison de Lannemezan, dans le sud-ouest de la France. Ce vendredi, une centaine de personnes entourées d’un cordon policier important se sont réunies devant l’ambassade de France à Beyrouth pour réclamer sa libération. Elles ont remis un communiqué à l’ambassade, qu’elles ont également distribué aux passants. Dans ce texte, les manifestants affirment: « Georges Ibrahim Abdallah est le plus ancien prisonnier politique en France. Nous exigeons des autorités françaises la libération immédiate et sans conditions de Georges Ibrahim Abdallah. Cette détention est arbitraire et contrevient aux lois internationales. Son maintien en détention malgré le fait qu’il ait rempli les conditions demandées pour bénéficier d’une liberté conditionnelle depuis 1999 est une décision politique dont les gouvernements français portent la responsabilité. La justice française (…) ne doit pas se plier aux pressions américaines et israéliennes ». La demande de liberté de Georges Ibrahim Abdallah avait été rejetée par la cour d’appel de Paris qui avait qualifié le prisonnier « d’activiste résolu et implacable » risquant de reprendre son combat révolutionnaire en cas d’expulsion vers le Liban.

Rassemblement pour G.I. Abdallah à Beyrouth

Rassemblement pour G.I. Abdallah à Beyrouth

120 manifestants cagoulés ont causé de gros dégâts en ville de Bâle samedi 1er mai en soirée. Ils ont tagué des bâtiments et des trams, jeté des pierres et des pétards et attaqué un poste de police au cocktail molotov. Les pompiers ont dû intervenir pour éteindre un début d’incendie ainsi qu’une voiture en feu. Quinze personnes ont été arrêtées. Il s’agit de 13 hommes et de 2 femmes âgés de 17 à 41 ans.

Incidents au 1 Mai à Bâle

Incidents au 1 Mai à Bâle

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Des combattants du PKK ont donné l’assaut vendredi soir à partir de 23h, à un poste de commandement militaire dans les montagnes de la province de Tunceli. Quatre soldats turcs ont été tués et au moins sept autres blessés dans l’attaque d’un poste de commandement militaire. Le commandant du poste figure au nombre des morts. Le brouillard dense qui s’étend sur la région et la pluie qui tombait gênaient samedi les opérations de l’armée pour retrouver les assaillants.

D’autres combattants du PKK ont ouvert le feu hier samedi sur un groupe de soldats qui patrouillaient près de la localité de Lice dans la province de Diyarbakir, tuant un soldat turc. Une grande opération de ratissage est en cours pour tenter de capturer les guérilleros.

Le printemps marque chaque année la reprise des affrontements entre le PKK et les forces de sécurité, puisqu’il permet aux guérilleros, avec la fonte des neiges, de quitter leurs bases des montagnes turques et du nord de l’Irak.

Le défilé du 1er mai, organisé à l’appel des syndicats et des partis de gauche, a rassemblé environ 7.000 personnes dans la matinée à travers le centre-ville de Zurich. Les incidents ont commencé à l’issue du défilé. Plus de 250 personnes ont été arrêtées au cours d’affrontements entre groupes de jeunes, dont certains vêtus de noir et encagoulés, et les policiers, répliquant à des jets de bouteilles et de pétards, ont tiré des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Des canons à eau ont également été employés pour disperser les manifestants.

Incidents au 1er Mai à Zurich

Incidents au 1er Mai à Zurich

Dossier(s): Archives Suisse Tags: ,

Vendredi soir, neuf manifestants accusés d’avoir lancé des pavés et mis le feu à des bennes à ordures ont été interpellées à Hambourg, dans le nord de l’Allemagne. 17 policiers et un passant ont été légèrement blessés par des jets de pierres et de bouteilles. A Berlin, 34 personnes ont été brièvement interpellées lors d’incidents impliquant des jets de pierres et de bouteilles dans les quartiers de Prenzlauer Berg et de Friedrichshain.

Samedi 1er mai, entre 5.000 et 10.000 antifascistes ont voulu bloquer l’avancée du défilé nazi (700 personnes) protégé par 6.000 policiers, notamment à la hauteur de la gare de Prenzlauer Berg . Il y a eu des heurts et 200 arrestations. Les nazis n’ont pu commencer leur marche qu’en milieu d’après-midi et ont dû s’arrêter à plusieurs reprises, le temps que la voie soit dégagée pour eux par la police. Le cortège a fini par faire demi-tour et rejoindre son point de départ où il s’est dispersé en fin d’après-midi. Selon la police, des antinéonazis cagoulés avaient pris place sur les toits des immeubles le long de la fin du parcours, et les autorités craignaient des jets de pierres ou de projectiles sur le défilé.

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Notre Secours rouge a participé à la manifestation du 1er qui s’est rendue de la place Van Meenen à la place Anneessens. Parmi les slogans scandés : « Contre la guerre, contre le capital, notre lutte est internationale », « No Nation, No Border, Stop deportations », « C’est ça votre mondialisation: guerre, misère et répression! », « Hoch die internationale Solidarität! », « Police partout, justice nulle part! ».

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Les militants pour les droits de l’homme incarcérés au Maroc pour « trahison » depuis octobre 2009, après s’être rendus en visite dans les camps de réfugiés sahraouis, ont interrompu leur grève de la faim au terme de 41 jours. Les conditions de santé du groupe étaient parvenues à un stade critique. La grève suspendue contre l’engagement des autorités marocaines à résoudre le dossier des détenus politiques.

Arrêtés en octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca, les sept militants avaient entrepris une grève de la faim (à l’exception de Dejga Lachgar, en liberté surveillée depuis janvier dernier pour raisons de santé) en faveur de leur libération ou tout au moins de leur droit à un procès. La grève visait aussi à manifester leur soutien aux dizaines de prisonniers politiques sahraouis détenus dans des prisons du Maroc. La question de la souveraineté du Sahara Occidental, ex-colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1975, contraint depuis près de 30 ans des milliers de personnes à vivre dans des camps de réfugiés dans des conditions précaires.

Le Service de Police de l’Irlande du Nord a commencé vendredi une opération de sécurité majeure vendredi pour parer n’importe quelle attaque des dissidents de l’IRA contre les élections parlementaires britanniques qui se tiendront le 6 mai. Cette opération comprend des patrouilles supplémentaires de police et des points de contrôle de véhicule à travers le pays.

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Selon le porte-parole du Ministère péruvien de la Défense péruvienne, un soldat a été blessé jeudi lors d’une attaque des guérilleros du PCP-SL contre la base militaire « Cabitos 51 » situé dans la localité de Tutumbaru (photo) dans région de la Vallée de l’Apurimac et de la Rivière Ene (VRAE). Mais le bilan pourrait être plus élevé (les médias locaux ont parlé de quatre militaires blessés). Les maoïste avaient aussi tendu une embuscade contre les éléments de renforts envoyé à la rescousse du poste attaqué. La semaine passé, les services antiterroristes péruviens avaient intercepté un camion chargé d’explosifs à destination de la guérilla maoïste active dans la région (photo 2).

La localité de Tutumbaru

La localité de Tutumbaru

Saisie d'explosif destinés à la guérilla maoïste au Pérou

Saisie d’explosif destinés à la guérilla maoïste au Pérou