Un combattant maoïste a été tué et deux paramilitaires de la CRPF ont été blessés dans une fusillade dans un village du Singhbhum occidental. Les maoïstes ont tué deux racketeurs dans un autre village de la région: ceux-ci extorquaient de l’argent aux villageois en se faisant passer pour des représentants du Parti Communiste de d’Inde (Maoiste). Dans un troisième village, les maoïstes ont abattu un indicateur de police.

La Turquie devra verser 100.000 euros de dommages et intérêts à deux plaignantes dont le mari et le frère ont été tués à leur domicile lors d’une opération policière, a jugé mardi la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg. Elles dénonçaient le meurtre de Murat Bektas et d’Erdinç Arslan, respectivement leur mari et leur frère, au cours d’une opération anti-terroriste de la police en 1999 dans l’immeuble où les deux hommes habitaient.

Dans une seconde affaire, seize plaignants alléguaient qu’un proche parent, Ylmaz Özcan, 42 ans, avait été roué de coups puis tué d’une balle dans la nuque le 24 septembre 2000 par des gendarmes qui s’étaient rendus à son domicile pour l’arrêter. Les juges de Strasbourg leur ont alloué des dommages et intérêts allant de 2.000 à 10.000 euros.

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Des témoignages plus détaillés des interrogatoires infligés à certaines des personnes arrêtées mercredi. Naia Zuriarrain et Saioa Agirre ont subi des tortures de la part d’agents de la Giardia Civil pendant cinq jours. Les deux jeunes femmes ont été agressées sexuellement: elles ont été maintenues nues, elles ont été touchées sur diverses parties du corps. Cette situation s’est répétée à plusieurs reprises. Dans le cas de Naia, ils lui ont mis un sac sur la tête à quatre ou cinq reprises et l’ont serré jusqu’à ce qu’elle étouffe, et ils lui ont jeté de l’eau froide. Dans le cas de Saioa, ils lui ont mis le sac sur la tête mais ne l’ont pas serré. Elles ont été frappées à de nombreuses reprises, à la tête et sur différentes parties du corps. Elles n’ont pu dormir à aucun moment. Ils les ont attachées avec du caoutchouc et les ont obligées à rester dans des postures douloureuses. Les pressions, les cris et les menaces ont été incessants durant ces cinq jours. Elles ont été obligées de faire des déclarations à la police en conséquence de ces tortures. Elles ont dénoncé ces tortures au médecin du Tribunal et au juge. Elles ont déclaré au juge que toutes leurs déclarations étaient fausses.

Quelques contusions aux jambes, une entorse au pied gauche, rien de cassé, Xabier Tubal Abrisketa est un véritable miraculé. Ce jeune homme de 29 ans est celui qui, vendredi dernier, a chuté sur une vingtaine de mètres, de l’Arc de Triomphe à Paris, au cours d’une action collective réalisée par solidarité avec Jon Anza.

L’action avait été soigneusement préparée et était accomplie par des personnes expérimentée (dix ans d’expérience en escalade pour Xabier Tubal Abrisketa lui-même). Le système choisi pour déployer la banderole était le «
‘contre poids’ ou la ‘contre balance’: les personnes sont reliées de part et d’autre à gauche et à droite, sur une même corde. La chute de Xabier Tubal est due à l’intervention des policiers qui ont détaché une des personnes, alors qu’elle était encordée avec Xabier Tubal Abrisketa, malgré les avertissement des pompiers et des jeunes qui avaient expliqué le système utilisé.

Selon un membre du groupe, aucun des policiers n’a eu l’air surpris lors de la chute et on a même pu apercevoir des policiers qui ont rigolé. Incompétence, inconscience ou un acte volontaire. C’est un miracle que personne ne soit mort. Une plainte contre X pourrait être déposée d’ici peu. Les avocats peaufinent la qualification de la plainte.

Une voiture piégée a explosé jeudi soir devant un poste de police à Newtownhamilton, dans le comté d’Armagh en Irlande du Nord, faisant trois blessés, non loin de la frontière avec la République l’Irlande. Trois personnes avaient été blessées et hospitalisées, mais leurs jours ne sont pas en danger. Le 13 avril, une voiture, pleine de bidons remplis de liquide inflammable et d’explosifs, avait été abandonnée devant les portes du même poste de police, mais cette bombe avait pu être désamorcée à temps.
Aux yeux de la police: « C’est probablement la situation la plus grave que nous ayons connue depuis la compagne de bombes de l’IRA-véritable en 1997 et 1998. Il nous semble, quelle que soit la manière dont on regarde les choses, que cela a augmenté en termes d’intensité et de gravité. »

Un soldat turc a été tué et autre blessé mercredi dans l’explosion d’une mine près de la ville de Semdinli dans la province du Hakkari orientale. Les soldats faisaient partie d’une unité poursuivant un commando du PKK près de la frontière avec l’Irak. Plus tôt mardi, un guérillero du PKK a été tué lors d’une fusillade avec des soldats turcs dans le district de Nurhak (province de Kahramanmaras). Un autre guérillero a été capturé après la fusillade.

C’est ce mardi qu’est tombé le verdict dans le procès de l’ancien président argentin Reynaldo Bignone. Il était poursuivit pour son implication dans l’enlèvement, la torture et le meurtre de 56 personnes dans le camp de concentration de Campo de Mayo, à l’ouest de Buenos Aires. Artisan de la ‘sale guerre’ menée par la dictature militaire instaurée en Argentine entre 1976 et 1983, Bignone est considéré comme l’un des plus hauts responsables de ce camp, dont la plupart des 4000 opposants au régime qui y ont été enfermés sont aujourd’hui toujours portés disparus. On estime à 30.000 le nombre de personnes et de prisonniers politiques qui ont ‘disparu’ (plus que probablement kidnappés, puis assassinés) durant les sept années de dictature de la junte militaire dont faisait partie Bignone. Sur les six autres cadres du régime militaire également considérés comme des responsable de Campo de Mayo et jugés lors de ce procès, cinq ont été condamnés à des peines allant de 17 à 25 ans. Seul un ancien policier a été acquitté.

Reynaldo Bignone

Reynaldo Bignone

Hier mardi, les maoïstes ont pris d’assaut simultanément cinq camps de paramilitaires distincts dans le district de Dantewada dans l’état du Chhattisgarh. Les cinq attaques ont débuté vers 19h30 provoquant des fusillades qui ont duré durant deux heures. Aucun rapport sur les détails et les conséquences de ces offensives des guérilleros n’a encore été établi, mais selon les autorités, elles auraient pu être organisées pour faciliter la retraute de certains maoïstes vers l’Orissa voisin. Ce matin, les forces de sécurité ont pris la décision de mettre tous les camps de la CRPF et de la police de la région sous haute sécurité.