Des centaines de manifestants ont marché de la Place des Fêtes à République ce samedi 23 juin à Paris. Une bonne trentaine de militants et sympathisants du Secours Rouge International, (venus de Bruxelles, Genève, Milan, Lille, du Secours Rouge Arabe et de la Plateforme Voix des Prisonniers) ont fait le trajet comme chaque année.

La déclaration Georges Abdallah pour ce 23 juin

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Spenser Rapone, un cadet de l’académie militaire américaine West Point a été viré de l’armée pour deux photos sur lesquelles il apparaissait et qui avaient fait le tour d’internet à l’époque de leur publication. Les images étaient apparues sur Twitter en septembre 2017, et avaient été prises en mai 2016, sur la première photo on voyait le cadet ouvrir sa veste pour révéler un t-shirt à l’effigie de Che Guevara, dans la seconde, un message dissimulé sous sa casquette révélait que le « Communisme vaincra ». L’enquête ouverte par la suite contre le « commie caddet » avait révélé que Spencer faisait l’apologie d’une révolution socialiste violente sur internet. Loin de se repentir, Spenser a tweeté lundi dernier « un dernier salut » à savoir un bras d’honneur tourné vers la base américaine de Fort Drum. Spenser dit être devenu communiste lorsqu’il était en Afghanistan avant de tenter sa chance à West Point alors qu’il était « encore idéaliste et pensait changer les choses de l’intérieur ». Pour réponse à son éviction, Spenser a déclaré « Je me considère comme un socialiste révolutionnaire, j’encourage tous les soldats conscients à poser les armes, à me rejoindre et à rejoindre tant d’autres qui ont cesser de soutenir les agents de l’impérialisme, dans un mouvement révolutionnaire ».

Spenser Rapone

Spenser Rapone

Spenser Rapone

Spenser Rapone

Quatre personnes accusées d’avoir participé au financement du PKK ont été condamnés mardi par la cour d’appel de Liège. Une peine de 3 ans de prison avec sursis a même été prononcée contre le présumé instigateur d’une collecte de fonds en faveur du PKK. Les faits reprochés aux prévenus, trois Liégeois et un Hollandais, s’étaient déroulés entre le 1er septembre 2012 et le 31 octobre 2012.

En première instance, les quatre prévenus avaient été acquittés. La cour d’appel a réformé cette décision et a condamné le principal prévenu à une peine de 3 ans avec sursis et à une amende de 3.000 euros avec sursis pour la moitié. Deux autres ont été condamnés à des peines de 12 mois avec sursis et à des amendes de 3.000 euros avec sursis pour la moitié. Un quatrième a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 1.500 euros avec sursis.

Le palais de justice de Liège

Le palais de justice de Liège

Le tribunal de première instance francophone de Bruxelles se penchera à l’automne sur le cas de 11 personnes, dont deux journalistes (voir notre article), poursuivies pour organisation de trafic d’êtres humains. Sur les 4 personnes qui prétendent avoir seulement hébergé des migrants, seul Walid, un Tunisien de 42 ans en situation régulière sur le territoire belge, reste incarcéré et ce depuis le 20 octobre 2017.

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Une manifestation populaire a eu lieu vendredi aux pieds du mont Qandil, dans le Kudistan irakien, base arrière de l’insurrection kurde, régulièrement bombardée par la Turquie. Dans la localité de Qardiah, les manifestants portaient des banderoles où on pouvait lire « Qandil ligne rouge » et scandaient des slogans fustigeant le président turc Recep Tayyip Erdogan, affirmant leur solidarité avec les combattants du PKK implantés dans cette région depuis une vingtaine d’années. Outre des bombardements massifs et répétés (par chasseurs-bombardiers F-16 et par drones), l’armée turque a multiplié au cours des dernières semaines les incursions terrestres dans la région, pénétrant de 30 km à l’intérieur du Kurdistan irakien.

Bombardement turc à Qandil

Bombardement turc à Qandil

Les employés du supermarché Carrefour de Langueux (22) débrayeront ce samedi à partir de 5h du matin pour dénoncer le licenciement de leur collègue, licencié pour faute grave, car il avait déposé un emballage de godemiché sur la voiture du responsable du magasin le 31 mars dernier lors d’une journée de grève. La voiture du responsable était en fait garée sur le parking des salariés, qui n’est pas visible des clients, selon la CGT. Le salarié en question, 27 ans, a été licencié par lettre avec effet immédiat, à son domicile lundi dernier, il travaillait dans ce magasin depuis 8 ans. Selon la direction (opposant les faits aux milliers de suppressions d’emploi chez Carrefour) « Le directeur est très affecté. La situation est humainement compliquée de part et d’autre« .

À quelques mètres seulement du lieu du drame.

À quelques mètres seulement du lieu du drame.

Dans une proposition de résolution déposée devant le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le MR veut, primo, « que les crimes des régimes communistes soient davantage intégrés aux programmes de 5e et 6e secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles, que ce soit dans les cours d’histoire et/ou d’éducation à la philosophie et la citoyenneté », secundo, que la loi belge réprimant le négationnisme « soit étendue aux crimes commis par les régimes communistes », une question qui relève toutefois du niveau fédéral. Le texte, qui devrait être soumis prochainement à l’assentiment des députés.

Parlement de la communauté Wallonie-Bruxelles

Parlement de la communauté Wallonie-Bruxelles

Debbie Africa, l’une des plus anciennes prisonnières politiques des États-Unis, a quitté la prison, samedi. Elle était détenue depuis le 8 août 1979, quand les policiers ont fait irruption au sein de la communauté africaine-américaine écologiste Move de Philadelphie. Ils y arrêtèrent neuf membres, qui seront condamnés à des peines de trente à cent ans de prison, accusés du meurtre d’un policier. Aucune preuve de leur culpabilité ne sera pourtant jamais apportée devant la justice. Fondée par John Africa, Move dérangeait le maire conservateur de Philadelphie par sa défense de l’égalité des droits, et par son action sociale concrète auprès des sans-voix. Mumia Abu-Jamal s’était fait connaître comme journaliste en suivant l’actualité de cette communauté. Sa couverture du procès des « Neuf de Move » lui valut l’inimitié de la police.

Debbie Africa est la première des membres de Move à bénéficier de la liberté conditionnelle. Six autres sont toujours derrière les barreaux. Deux personnes ne sortiront, elles, jamais de prison : Merle et Phil Africa, décédés en 1998 et 2015. La communauté pacifiste Move fut décimée une nouvelle fois en 1985, quand les autorités attaquèrent leur immeuble en larguant des explosifs par hélicoptère et en tirant 10.000 coups de feu.

Debbie Africa et son fils, Mike, né en détention, qui est venu la chercher à sa libération

Debbie Africa et son fils, Mike, né en détention, qui est venu la chercher à sa libération

Ce lundi 18 juin, les fascistes du Mouvement Patriotique de Kavala organisaient une journée contre les accords de Macédoine à laquelle 100 manifestants d’extrême-droite se sont rendu. Dans les jours qui avaient précédé, Pangeos Prionidis (échevin municipal du parti Nouvelle-Démocratie) avait appelé à attaquer les commerces et voiture « de la gauche » avant de revenir sur ses mots le lendemain. À hauteur du squat Vyronos 3 la manifestation a été bloquée par les occupants du squat. Évoluant vers une bagarre, police et nazis d’un côté, anarchistes de l’autre, la manifestation a été repoussée. Les manifestations nationalistes macédoniennes sont régulièrement l’occasion d’attaques communes police-fascistes contre les espaces anarchistes grecques.

Police et fascistes attaquent un squat à Kavala

Police et fascistes attaquent un squat à Kavala

Récemment, le ministère de la Justice bulgare a pris des mesures répressives à l’encontre de l’Association des Prisonniers Bulgares (BPRA) en permettant le châtiment et le harcellement de members et membres présumés du BPRA. Ces mesures répressives ont été prises suite à l’envoi d’un rapport par le syndicat des prisonniers au Conseil européen des ministères exposant les mensonges apparaissant dans un faux rapport produit par le gouvernement bulgare.

L’Association des Prisonners Bulgares appel à la solidarité par l’organisation de rassemblements et manifestations devant les ambassades et consulats bulgares pour exiger l’arrêt de la repression envers les membres et membres présumés de l’association.
https://www.facebook.com/BulgarianPrisonersAssociation/