Lundi 22 avril, une cour d’appel fédérale a rejeté la demande de remise en liberté sous caution de l’ancienne analyste du renseignement de l’armée américaine Chelsea Manning, et confirmé la décision d’une juridiction inférieure d’emprisonner Manning suite à son refus de témoigner devant un grand jury d’un tribunal de l’Etat de Virginie. Ce grand jury a pour mission de superviser une enquête sur Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks (voir notre article).

Chelsea Manning

Chelsea Manning

Mercredi 24 avril, la plateforme belge Leyla Güven appelle à rassemblement de soutien aux grèvistes de la faim. Leyla Güven est entrée en grève de la faim le 7 novembre 2018 à l’intérieur du centre de détention et elle a continué après sa libération en janvier 2019. Elle a été rejointe depuis par plus de 7000 prisonnier.ère.s et des civiles au Kurdistan et en Europe pour exiger la sortie de l’isolement d’Abdullah Öcalan ainsi que de tou.te.s prisonnier.ère.s politiques en Turquie.

Rassemblement ce mercredi 24 avril à 13h, place du Luxembourg, 1050 Bruxelles.

Campagne de soutien à Leyla Güven et aux grévistes de la faim

Campagne de soutien à Leyla Güven et aux grévistes de la faim

un grand concert aura lieu ce jeudi 25 avril au Barlok (53b avenue du Port, 1000 Bruxelles), à partir de 20H, dans le cadre du mois d’agitation en préparation du Premier Mai révolutionnaire.

Au programme:
DJerem’ – Mix rock, 90’s, punk…- Bruxelles
Les Lapins Électriques – Punk, Bruxelles
Mangouste – Rap, Liège
Le Club Durruti – Rap, Bruxelles
Antiskapitalistas – Ska-punk, Bruxelles
Pablo Hasel – Hip-hop, Catalogne

Pablo Hasel est un rappeur catalan qui a été condamné en première instance à deux ans de prison pour « éloge et justification du terrorisme » (voir notre article), peine ramenée à neuf mois de prison en appel (voir notre article). Le rappeur a défendu et assumé ses textes en faveur des prisonniers révolutionnaires, comme le secrétaire général du PCE(r): Manuel Pérez Martínez, le camarade Arenas.

Teaser video 1er Mai

Un manifestation s’est tenu dimanche dans la capitale marocaine pour dénoncer les condamnations et les peines prononcées contre les dirigeants et participants du mouvement Hirak Rif. Des milliers de manifestants ont battu le pavé depuis le quartier populaire de Bab El Had jusqu’au Parlement. « Le peuple veut la libération des détenus », ont scandé les manifestants, sous un temps maussade, défilant derrière une banderole en soutien aux prisonniers de ce mouvement de protestation populaire aux revendications sociales et économiques.

Certains des membres du mouvement ont écopé de peines allant jusqu’à 20 ans de prison pour « complot visant à porter atteinte à la sécurité de l’Etat » par la Cour d’Appel de Casablanca (voir notre article).

La manifestation de dimanche

La manifestation de dimanche

De nouveaux affrontements ont eu lieu samedi soir dans le quartier d’Exarchia à Athènes. Un groupe de jeunes manifestants venus des locaux de l’École polytechnique ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur une unité de la police stationnée sur l’avenue Patision à 23 h 30, heure locale. Les affrontements ont duré environ une heure et demie. Un peu plus tard, vers trois heures du matin, un autre groupe a lancé des pierres et des cocktails Molotov sur des policiers qui se trouvaient à Exarchia. Les affrontements ont duré jusqu’à quatre heures du matin.

Les affrontemzents de samedi à Exarchia

Les affrontemzents de samedi à Exarchia

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Samedi 13 avril, la police espagnole a arrêté un homme pour terrorisme. Il est accusé d’avoir géré des sites internet de l’ELN et d’avoir aidé à la création de son infrastructure numérique. Cette arrestation est le fruit d’une enquête menée en coordination avec les autorités colombiennes qui essayent de faire fermer les sites internet et les comptes de l’ELN sur les médias sociaux depuis l’attaque contre l’école de police du 18 janvier (voir notre article).

Par ailleurs l’armée colombienne aurait déjoué une attaque à l’explosif prévue par le front Camilo Torres Restrepo contre des policiers et des soldats dans la ville d’El César. Cette attaque aurait, semble-t-il, dû être menée en plein milieu du cessez-le-feu unilatéral que l’ELN avait décrété à l’occasion de la Semaine Sainte (voir notre article).

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN

Au moins 48 Palestiniens ont été blessés vendredi lors d’affrontements avec des soldats israéliens dans l’est de la bande de Gaza. Cinq agents médicaux d’urgence et quatre photojournalistes locaux font partie des blessés, et que des dizaines d’autres sont soignés sur place après avoir inhalé de gaz lacrymogène. Les affrontements de vendredi se sont déroulés pendant les manifestations anti-israéliennes hebdomadaires de la « Grande marche du retour » qui ont commencé fin mars l’année dernière.

Manifestants à Gaza

Manifestants à Gaza

Mercredi 17 avril, Larry Krasner, procureur de Philadelphie, renonçait à faire appel de la décision du juge Leon Tucken rendue le 27 décembre 2018. La décision était fondée sur le fait que Ronald Castille, alors juge en chef à la Cour suprême de Pennsylvanie, aurait dû se récuser lors de l’examen de l’affaire Mumia en raison de son implication précédente en qualité de procureur sur le même dossier. La décision rendue en décembre 2018 ouvrait le droit à Mumia Abu-Jamal de faire appel de sa condamnation (voir nos articles ici et ici). La défense de Mumia Abu-Jamal pourra dès lors soumettre pour révision les demandes d’appel soumises à la Cour suprême de Pennsylvanie par le passé. Cela signifie qu’une telle demande sera à nouveau examinée, mais n’ouvrira pas droit automatiquement à un nouveau procès.

Mumia Abu-Jamal

Mumia Abu-Jamal

En début d’après-midi, des échauffourées ont éclaté dans la manifestation parisienne, près de la place de la Bastille. Un peu plus loin, aux abords de la place de la République, la tension a resurgi et les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et procédé à plusieurs charges. Au milieu de scooters incendiés, des manifestants jetaient bouteilles et autres projectiles dans leur direction. Certains criaient « Suicidez-vous, suicidez-vous », alors que la police est touchée par une vague de suicides sans précédent.

Plus de 60.000 policiers et gendarmes ont été déployés dans tout le pays et des lieux symboliques interdits préventivement, à commencer par les abords de la cathédrale Notre-Dame. Sur les Champs-Elysées également interdits, les forces de l’ordre filtraient les passants.La police a procédé à Paris à 227 interpellations et à plus de 20.500 contrôles préventifs, selon la préfecture.

A Bordeaux, traditionnelle place forte du mouvement, une petite foule défilait sur un itinéraire canalisé par des forces de police très mobiles, bloquant les accès à l’hypercentre, ce qui provoquait quelques face-à-face tendus. A Toulouse, des milliers de personnes se sont rassemblées en début d’après-midi place Jean-Jaurès, précédées par des dizaines de motards en gilet jaune.

Paris, Acte XXIII

Paris, Acte XXIII

Deux guérilleros ont été tués et un milicien blessé au cours d’un combat avec les forces de sécurité jeudi à l’aube dans une zone reculée du Chhattisgarh. Une fusillade a éclaté alors qu’une brigade de la District Reserve Guard menait une opération de ratissage dans une région forestière à 450 kilomètres de Raipur, la capitale de l’état. Après que les maoïstes soient parvenus à battre en retraite, les soldats ont découvert deux corps ainsi qu’un calibre .315. Un milicien blessé a été capturé et hospitalisé. Les deux guérilleros ont été identifiés, et d’après le commissaire en charge des opérations anti-naxalites dans la région, il s’agirait de deux hommes impliqués dans l’attaque du 9 avril dernier contre un convoi parlementaire ayant fait quatre morts, un politicien et ses quatre gardes du corps.

Guérilleros à l'entraînement

Guérilleros à l’entraînement