Une forces combinée de la police du district, de la CRPF et des unités anti-guérilla « Cobra » ont entamé jeudi une opération de ratissage visant la guérilla maoïste dans le district de Bijapur, dans le Bastar (état de Chhattisgarh). Ce samedi, ils revendiquent la mort de quatre guérilleros à l’issue d’une fusillade près du village de Tumrel. Les forces de sécurités disent avoir récupéré quelques bombes et fusils artisanaux. Des renforts ont été envoyés dans la zone.

Commandos

Commandos

Au moins 200 travailleurs de la société Ingenio Ledesma à Jujuy, ont été fortement réprimés jeudi par la police régionale et une société de sécurité privée, après une journée de manifestations et d’actions de grève illimitée exigeant de meilleurs salaires et conditions de travail. 80 travailleurs ont été blessés, presque tous avec des impacts de balles en caoutchouc tirées à courte portée. La police a aussi fait usage de gaz lacrymogènes.

La répression à Jujuy

La répression à Jujuy

Une vingtaine de personnes se sont rassemblées ce vendredi devant l’ambassade d’Ukraine à Bruxelles en soutien à Andreï Sokolov qui a disparu il y a tout juste 3 mois à sa sortie du tribunal, alors qu’il devait être libéré à l’issue de 16 mois de prison pour son soutien à la résistance antifasciste dans le Donbass. L’appel a été posté à l’ambassadeur.

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Suite du feuilleton de cet été sur le site du Secours rouge, qui passe en revue quelques grands éléments de la culture politique anti-répression : causes célèbres, symboles connus, mobilisations historiques, événements fondateurs. Quand Breughel illustre, en 1558, après les « péchés capitaux » et parmi les « vertus cardinales », la Justice, il en détourne le sens, décrit l’appareil judiciaire et grave un terrible réquisitoire contre une machine qui broie et martyrise les hommes.

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Détail de

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Lors d’une tentative de blocage des ‘négociations’ du traité de libre-échange TTIP ce jeudi matin entre 6h30 et 8h30, une quarantaine de manifestants ont été arrêtés par la police, au moins une manifestante a été plaquée au sol brutalement. Les actions contre le TTIP se sont poursuivies durant une partie de la journée. Les actions ont été tweetées sous le hashtag #ttipgo.

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Si vous avez activé les paramètres nécessaires sur votre smartphone pour activer celui-ci à la voix, il vous est peut-être déjà arrivé d’entendre votre smartphone réagir « tout seul » en comprenant mal un son environnant. Sur les smartphones Android, il est en effet possible de demander quelque chose en disant « OK Google », alors que l’écran est verrouillé. C’est sur cette ‘faille’ que des chercheurs des universités de Georgetown et de UC Berkeley se sont basé pour tenter une attaque vocale alors même que la commande est à priori incompréhensible pour une oreille humaine. Dans la vidéo ci-dessous, on peut les voir énoncer plusieurs commandes (qui sont écrites à la suite et paraissent alors évidentes). Cette expérience vise surtout à démontrer qu’il est apparemment possible de faire effectuer des tâches à distances à un smartphone, aux conditions que son propriétaire ne soit pas dans la pièce pour s’en rendre compte, que l’attaquant ait la possibilité de jouer le son nécessaire (à travers une vidéo Youtube par exemple), et qu’il soit possible d’exécuter une commande intéressante. Ça fait beaucoup de ‘si’, mais ça fonctionne en théorie. Notons que l’expérience a également fonctionné avec Siri, l’équivalent iOS de Google Now.

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Une déléguée CGTM de Martinique Catering, société de restauration collective, est en arrêt de travail, après avoir été victime d’une agression la semaine passée de la part d’agents de la Police de l’Air et des Frontières, lors d’un mouvement de grève. Elle et plusieurs collègues s’apprêtaient à manifester sur leur lieu de travail jeudi dernier, quand une vingtaine d’agents de la Police de l’Air et des Frontières sont entrés dans l’entreprise et ont brutalisé plusieurs grévistes. La déléguée s’en sort avec plusieurs blessures et douleurs au cou, aux côtes, et à la poitrine. Une plainte sera déposée par le syndicat.

Manifestants de la CGTM

Manifestants de la CGTM

Quatre militants anti-loi travail étaient convoqués devant la justice en début d’après-midi à Saint-Étienne. Agés de 24 à 29 ans, ils comparaissaient en début d’après-midi au palais de justice de Saint-Étienne pour s’être introduits dans la permanence du député socialiste de la Loire le 12 mai dernier, en marge d’un autre rassemblement contre la loi travail. Des violences leur sont également reprochées à l’encontre de policiers intervenus lors de cette manifestation. Lors de l’audience, il a été décidé de juger trois des prévenus ensemble, et le quatrième ensuite.

Concernant le cas des trois premiers prévenus, l’avocat du député demande 700€ de dommages, l’avocat des cinq policiers qui se sont portés partie civile, demande lui à l’encontre d’un seul des prévenus, soupçonné de violences envers les forces de l’ordre, un total de 8500€ d’amende. Le procureur requiert lui à l’encontre de ce militant soupçonné de violences, un an de prison avec sursis, 600€ d’amende et l’interdiction d’exercer dans la fonction publique pendant cinq ans. Pour les deux autres prévenus jugés en même temps, le procureur demande quatre mois de prison avec sursis, 500€ d’amende et deux ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique. Les avocats des prévenus ont demandé la relaxe pour tous les faits reprochés à leurs clients. Avant l’audience au tribunal, un rassemblement de soutien aux jeunes militants a été organisé entre la Bourse du travail et le palais de justice a réuni plus de 400 personnes.

L'occupation de la permanence du député PS de la Loire Jean-Louis Gagnaire le 12 mai dernier

L’occupation de la permanence du député PS de la Loire Jean-Louis Gagnaire le 12 mai dernier

La commission temporaire « Lutte contre le Terrorisme » de la Chambre a adopté aujourd’hui mercredi à l’unanimité le projet de loi visant à supprimer l’anonymat des cartes de téléphonie mobile prépayées. Le projet avait franchi le cap du Conseil d’Etat et de la commission de protection de la vie privée qui examine actuellement l’arrêté royal d’exécution. Le projet de loi doit encore être examiné en séance plénière. Les nouvelles règles devraient entrer en vigueur à l’automne. Actuellement, les opérateurs téléphoniques conservent uniquement les données d’identification des clients dont la carte sim est liées à un abonnement. A l’avenir, la règle s’appliquera aux cartes prépayées, qui seront activées lorsque l’utilisateur s’est identifié.

L’identification se déroulera de plusieurs manières. Lorsque la carte est achetée dans un magasin, la carte d’identité sera scannée et les données seront transmises à l’opérateur ou il sera fait une copie de la carte et les données seront également communiquées à l’opérateur. En cas d’achat en ligne, l’identification se fera via la carte d’identité électronique, la signature électronique, un service de contact certifié ou une transaction de paiement électronique. Les nouvelles règles s’appliqueront également aux cartes prépayées qui sont déjà en service. Leurs utilisateurs disposeront d’un délai de 6 mois pour s’identifier. Les opérateurs conserveront les données qui ne seront accessibles qu’aux services de police et de renseignement, aux mêmes conditions que pour les abonnements.

Fin de l'anonymat des cartes SIM

Fin de l’anonymat des cartes SIM

Le 29 juin, une opération de déplacement de populations installées sur un terrain privé avait dégénéré en affrontement avec la police. En plus des protestataires arrêtés le jour même, des cadres de l’ONG anti-esclavagisme IRA (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste) avaient été arrêtés à leur domicile ou dans la rue les jours suivants, les autorités les accusant d’être à l’origine des heurts qui ont fait plusieurs blessés parmi les policiers.

Lundi 11 juillet, des soutiens de l’IRA s’étaient rassemblés au centre de la capitale mauritanienne pour demander la libération des membres de l’ONG anti-esclavagisme. Une manifestation dispersée par la police, qui aurait procédé à une dizaine de nouvelles interpellations. Face à cette mobilisation, ce n’est que dans la nuit de lundi à mardi, vers 4h30 du matin, que 23 personnes, militants et dirigeants d’IRA pour la plupart, interpellées au cours des douze derniers jours dans le cadre des heurts du 29 juin, ont été entendues par le parquet. Le procureur a opté pour une procédure de flagrant délit et inculpé ces 23 personnes pour plusieurs motifs, dont agression envers les dépositaires de la force publique et incitation à la violence. Les 23 inculpés ont été placés sous mandat de dépôt et incarcérés à la prison de Dar Naim.

La prison de Dar Naim, à Nouakchott

La prison de Dar Naim, à Nouakchott

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