Un soldat de l’armée colombienne a été tué et un autre blessé dans une embuscade tendue par des guérilleros de la compagnie Lucho Quintero Giraldo de l’ELN dans une zone rurale de la municipalité de El Tambo dans le Cauca (sud-ouest). Dans un autre affrontement, trois membres de l’ELN sont morts dans le nord-ouest en Colombie au cours d’une offensive militaire conjointe de de l’armée, de l’aviation et de la police. Les trois guérileros tués étaient membres de la compagnie Nestor Tulio Duran, appartenant au front Ernesto « Che » Guevara de l’ELN. Un mineur d’âge qui était membre de ce groupe a été blessé et capturé.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Sur le site de Gentilly en Val-de-Marne mais aussi du Carteret à Lyon, Sanofi a mis en place un dispositif destiné à enregistrer les faits et gestes de ses employés afin, en apparence, d’optimiser la gestion de l’espace dans l’entreprise. Alors que le nouveau campus Val de Bièvre de Sanofi près de Paris a été conçu comme un immense open space présenté comme propice à la libre association des 3.000 travailleurs, la direction a décidé de prendre une plus exacte connaissance des agissements de ses employés, notamment dans leur gestion de l’espace et des déplacements. Pour ce faire, elle a envisagé de doter chaque salarié d’une puce RFID (Radio Frequency IDentification), c’est-à-dire d’une puce permettant de géolocaliser la personne à tout moment. Suite à l’opposition des syndicats, la direction à revu son dispositif à la baisse : plutôt que d’équiper chaque salarié, ce sont seulement les porte-badge qui ont été équipés d’une puce électronique. Ainsi, l’anonymat est préservé. Cependant, même avec le porte-badge anonymisé, il est facile de faire un lien entre cette puce et celle du badge qui sont activées ensemble quand on passe les contrôles. Par ailleurs, la direction refuse de transmettre l’expertise de la Cnil sur l’affaire.

Puce RFID dans un badge SANOFI

Puce RFID dans un badge SANOFI

Andreï Sokolov is an antifascist revolutionary militant coming from Russia. April the 15th, he was released by an Ukrainian court after having been jailed for 16 months. Andreï was abducted minutes later when walking free from the court, he was taken by unknown men; impossible to know if they are Death Squad members or secret police officers. Family, friends and comrades of Andreï have no news from him since then. This July 15th, the belgian section of International Red Help (Secours Rouge) will held a gathering in front of the Ukrainian Embassy in Brussels.

Demonstration this July 15th at 4.30PM,
Avenue Lancaster 30, 1180 Uccle (Saint-Job Station)

Freedom for Andreï Sokolov and for all the antifascist and revolutionary prisoners!

Where is Sokolov ?

Where is Sokolov ?

Une manifestation a eu lieu dans le Quartier des spectacles de Montréal hier lundi en soirée en solidarité avec la communauté algonquine de Lac-Simon où un homme de 25 ans a été abattu par la police la semaine dernière. Après des allocutions, les manifestants ont commencé leur périple vers 19 h 45, en passant devant le quartier général du Service de police de la Ville de Montréal jusqu’à l’est de l’avenue Papineau. Dans ce secteur, ils ont lancé des objets et des pierres aux policiers. De plus, au moins deux bombes fumigènes ont été lancées en direction des policiers. Deux agents à vélo ont été atteints par des projectiles, mais ils n’ont pas été blessés. Les autorités ont dispersé les manifestants avec des gaz irritants et à 20 h 30, la manifestation était terminée. Il n’y a eu aucune arrestation.

La manifestation d'hier soir à Montréal

La manifestation d’hier soir à Montréal

Une femme de 19 ans et deux hommes de 18 et 20 ans avaient été interpellés samedi à Nantes, boulevard Philippot et chaussée de la Madeleine. Ils ont été accusé d’avoir participé, le visage masqué à un attroupement qui jetait des pierres sur les forces de l’ordre lors de la mobilisation contre la loi Travail. Ils ont été jugés lundi. Les policiers affirment les avoir reconnus malgré leur masque par des détails vestimentaires (sac à dos aux couleurs vives etc.). La lycéenne de 19 ans est condamnée à 2 mois de prison avec sursis et interdiction de porter une arme pendant trois ans. Les deux autres de 20 ans et 18 ans à des peines de 70 et 60 heures de travaux d’intérêt général et à trois ans d’interdiction de porter une arme. Pour le dernier, la prévention est requalifiée sans la mention de visage masqué.

Les affrontements de Nantes

Les affrontements de Nantes

Un commando appartenant probablement au PKK a lancé une attaque dévastatrice à la voiture piégée contre le poste de la gendarmerie du district de Hani dans la province de Diyarbakir. Sept militaires auraient été tués et 39 autres blessés, ainsi que 8 civils. Une vingtaine d’ambulances ont été dépêchées sur les lieux. L’explosion était si puissante que les vitres des habitations avoisinantes ont volé en éclat. Cette déflagration a également secoué des bâtiments. Par ailleurs, les forces de sécurité affirment avoir neutralisés 13 membres du PKK dans la commune de Yuksekova (Hakkari).

Les paramilitaires de la Border Security Force (BSF) démantelé ce dimanche un camp de la guérilla maoïste dans le district de Malkangiri, dans l’état de l’Odisha et ont saisi des armes et des explosifs. Le camp, qui était situé dans une jungle près de Khalapadar, a été évacué par ses occupants à l’approche des paramilitaires. Ceux-ci ont fait un pauvre butin (quatre malheureux fusils artisanaux). Au même moment, une vidéo produite par le comité de district de Malkangiri du PCI(M) dénonce comme mise en scène les prétendues redditions de combattants maoïstes de la région de Maithili. Cette vidéo dénonce la police pour avoir forcé, par la menace, des personnes étrangères à la guérilla de jouer le rôle de maoïstes repentis.

Les paramilitaires et leur pauvre butin

Les paramilitaires et leur pauvre butin

Chaque nuit depuis la journée de mobilisation du 31 mars contre le projet de réforme contesté du code du travail, des manifestants, souvent par milliers, se retrouvent à République dans le cadre de ce mouvement citoyen qui dépasse largement l’opposition à ce projet de loi.

La nuit de samedi et dimanche, lorsque quelques centaines de personnes ont voulu se rendre au domicile du Premier ministre Valls. Une heure plus tard, ces petits groupes sont revenus place de la République avec des barrières ramassées le long de leur parcours afin d’ériger une barricade au niveau de la rue du Temple. A 02H00, les policiers sont intervenus pour démanteler cette barricade et ont été la cible de jets de projectiles. Une agence de téléphonie, une agence bancaire et deux restaurants ont eu des vitres brisées et des façades taguées. Huit personnes ont été interpellées. Lundi matin, la police a évacués la place de la République à Paris. Une personne a été interpellée et deux policiers légèrement blessés dans la nuit de lundi à mardi.

Green Elephant (ex-REM) avait repris ESB, l’aciérie électrique de Seraing, en décembre 2014. Elle n’a jamais fait parvenir à la Sogepa, le bras financier de la Région wallonne, des réponses à diverses questions afin d’obtenir une ligne de crédit de 108 millions d’euros sollicitée pour la mise en œuvre du plan industriel pour lequel Green Elephant investissait seulement 10 millions sur fonds propres. Les représentants des travailleurs estiment que cette « reprise » ressemble de plus en plus à une faillite a été organisée avec l’ancien propriétaire, le « repreneur » s’étant fait connaître alors que la direction et les syndicats étaient prêts à signer le plan social.

Les travailleurs, menés en bateau depuis 15 mois par la direction, n’ont pas été payé pour le mois de mars. Un accord obtenu par la direction avec un organisme bancaire va assurer le paiement de ce salaire. La direction prétend chercher des liquidités pour les salaires d’avril et mai, et des investisseurs pour relancer l’activité en mai. Au moment où les permanents expliquaient ces points aux travailleurs, une quinzaine d’entre eux ont pénétré de force dans le bâtiment. Ils ont envahi le bureau où se trouvaient les trois représentants de l’actionnaire et l’un d’eux a été frappé et blessé au visage. Une ambulance est intervenue et l’a emmené trois heures plus tard.

Les ouvriers rassemblés dans l'aciérie hier après-midi

Les ouvriers rassemblés dans l’aciérie hier après-midi

Les forces de l’ordre sont massivement intervenues un peu après 18 heures. La police anti-émeutes a évacué de force les deux représentants des actionnaires qui étaient encore retenus sur place. Après le départ des forces de police, un ouvrier est monté dans un tracto-pelle et s’en est servi pour dévaster les bureaux administratifs de l’entreprise. Les voitures des représentants de l’actionnaire ont été détruites. Durant la nuit, les ouvriers auraient mis le feu à une partie d’un bâtiment d’ESB à l’aide d’un engin transportant des palettes.

Incendie cette nuit à ESB

Incendie cette nuit à ESB

Samedi matin, lors d’un contrôle d’identité, un policier a reconnu une personne comme étant un manifestant qui avait insulté les forces de l’ordre puis jeté une barrière sur un fourgon de police lors de la manifestation de mardi 5 contre la loi travail. Le jeune homme ne s’est pas laissé faire et a repoussé le policier avant de prendre la fuite en direction de la place Kleber, bousculant au passage une passante, avant de se faire interpeller. Suite à son placement en garde à vue, environ deux cents personnes s’étaient ensuite rassemblées devant l’hôtel de police pour demander sa libération ainsi que pour trois autres de leurs camarades. Le prévenu a été condamné ce lundi à quatre mois de prison dont deux ferme, à la fois pour les incidents du 5 avril et ceux du 9 avril. Il est maintenu en détention.

Rassemblement spontané samedi devant le commissariat de Strasbourg

Rassemblement spontané samedi devant le commissariat de Strasbourg