Après 45 jours de grève de la faim, le prisonnier anarchiste Osman Evcan a mis fin à sa grève de la faim, ses revendications ayant été acceptées. Osman était en grève de la faim pour protester contre les conditions de détention qu’il subissait depuis son transfert en prison de type-L (haute-sécurité): fouille à nu, vidéosurveillance en cellule, pas de nourriture végan,…

Osman Evcan

Osman Evcan

L’application Whatsapp (propriété de Facebook), totalisant plus d’un milliard d’utilisateurs actifs vient d’annoncer avoir généralisé le chiffrement bout-en-bout (end-to-end) sur l’ensemble de son réseau, ce qui veut dire qu’en théorie, ni Whatsapp, ni Facebook, ni le FBI, ni personne d’autre que votre correspondant ne peut lire les messages échangés via cette plateforme.

Signal est de plus en plus utilisé par les personnes soucieuses de la confidentialité de leurs communications, il a acquit une certaine crédibilité après avoir reçu les louanges d’Edward Snowden (ce dernier finance d’ailleurs l’app à travers sa fondation). Le protocole de chiffrement de Signal est à présent déployé sur l’un des plus vastes moyens de communication existant à l’heure actuelle (Plus de messages sont échangés chaque jour sur Whatsapp que via SMS par exemple). Il faut garder à l’esprit que si on peut considérer que le contenu des messages et des appels est relativement bien protégé: Whatsapp n’en devient pas anonyme pour autant.

Plus d’infos :
– le post sur le blog de Whatsapp
– le post sur le blog de Signal
– la documentation plus détaillée sur le site de Whatsapp

Le protocole Signal porté sur Whatsapp

Le protocole Signal porté sur Whatsapp

Ce mardi midi, une manifestation lycéenne a été bloquée 30 minutes au niveau 71 boulevard Diderot, à Paris, devant l’ancienne caserne militaire de Reuilly. Un groupe de manifestants ayant été encerclé devant ce bâtiment, des manifestants solidaires se sont positionnés derrière le groupe de policiers leur faisant face. Des jeunes, qui auraient escaladé les murs du bâtiment sont montés sur son toit. Certains jeunes, blessés lors de récentes charges de CRS, sont soignés sur place. Ces charges ont scindé le cortège en deux, et permis aux policiers de procéder à plusieurs interpellations. A 12:33 le cortège est reparti, mais le groupe de manifestants bloqué par la police devant l’ancienne caserne de Reuilly est toujours encerclé. La police a poussé et dispersé les manifestants situés derrière elle et qui réclamaient la libération des manifestants, à coups de matraque et gaz lacrymogènes.

La répression de la manifestation

La répression de la manifestation

Suite à la situation abracadabrante de samedi dernier (la police a préféré arrêter des dizaines de militants de gauche et de Molenbeekois plutôt que la douzaine de nazis qui se pavanait de l’Atomium à Dilbeek), le bourgmestre de Bruxelles-Ville, Ivan Mayeur, aurait semble-t-il évoqué que peut-être « les policiers avaient agi un peu durement ».

Il n’en fallait pas plus pour que les syndicats de police ne s’émeuvent, affirmant que l’honneur de l’un des siens « et par là de tout son corps » était questionné et menaçant le bourgmestre de porter plainte. Dernière boutade en date de ce conflit: des policiers iront « apostropher » le bourgmestre au prochain conseil communal. L’initiative « ne vise pas à prendre la forme d’une manifestation », une distinction que la police de Bruxelles connait bien.

Policiers empêchant tout rassemblement

Policiers empêchant tout rassemblement

Les islamistes du Front Al Nusra et leurs alliés ont bombardé ce mardi Sheik Maqsoud, quartier d’Alep contrôlé par les YPG depuis qu’ils l’ont arraché au régime en 2012. Ce mardi 5 avril, au moins 14 personnes ont été tuées et 50 autres blessées. D’autres bombardements avaient eu lieu lundi, tuant 8 personnes et en blessant 20 autres.

Les YPG ont riposté en prenant pour cible la route Castello qui approvisionne l’ASL au nord de Sheikh Maqsoud.

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Un jeune homme qui avait été amené jeudi dans un hôpital de San Pedro, dans un état de santé grave en raison d’une péritonite, avait sur son bras un tatouage évoquant la guérilla de l’Ejército del Pueblo Paraguayo, l’EPP. Les autorités ont été prévenues. Le patient leur dit qu’il s’appelait Oscar Maldonado Ayala et était originaire de Colonia Naranjito en General Resquin (San Pedro) mais n’a pu produire de documents d’identité. L’hôpital est gardé par des agents du Groupe des opérations spéciales (GEO), la force anti-guérilla créée pour combattre l’EPP.

Le tatouage qui a valu au jeune homme d'être dénoncé aux autorités

Le tatouage qui a valu au jeune homme d’être dénoncé aux autorités

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Le Parlement européen doit se prononcer ce 14 avril sur un projet de directive européenne sur la « protection des secrets d’affaire ». Si cette loi venait à être adoptée, des révélations comme les « Panama Papers » ou le « LuxLeaks » ne pourrait plus être légalement faites. Cette loi donnera à des entreprises des moyens juridiques supplémentaires pour poursuivre les journalistes qui s’aventureraient à publier des informations sans leur consentement.

Panama Papers

Panama Papers

Nikos Maziotis, combattant emprisonné de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » en Grèce a publié une déclaration de salutations au Secours Rouge International à l’occasion de la Conférence de Travail annuel de ce dernier. Dans cette déclaration, Nikos évoque la tentative d’évasion des prisonniers politiques, la situation des prisonniers, les récentes attaques islamistes, le contexte répressif et autoritaire en Europe et la crise du mouvement révolutionnaire.

Lire le texte en PDF.

Quatre personnes ont été blessées et cinq autres arrêtées samedi lorsque la police s’est affrontée à des centaines de personnes occupants illégalement des terres dans la périphérie de la ville de Walvis Bay. Une nouvelle vague d’occupations a été déclenchée par l’expulsion de 25 familles de terrains appartenant à l’Etat, dans le canton Tutaleni, la semaine dernière. Les policiers de la Force de réserve spécial sont intervenus en renfort de la police locale confrontée à une foule leur lançant toute sorte de projectiles, endommageant le poste de police près Tutaleni ainsi que des véhicules de police. Les policiers ont utilisés de balles en caoutchouc.

Un des manifestants touché par une balle de caoutchouc

Un des manifestants touché par une balle de caoutchouc

Dossier(s): Afrique Archives Tags: