Les échauffourées ont éclaté en marge d’une manifestation contre un rassemblement néonazi qui a réuni environ 150 personnes hier samedi à Leipzig, dans l’est de l’Allemagne. Environ un millier d’antifas, très actifs à Leipzig, avaient pris violemment à partie les policiers, leur jetant des pierres et des pétards et bloquant des rues avec des poubelles enflammées. La police de l’Etat régional de Saxe a répliqué en utilisant des canons à eau et des gaz lacrymogènes. Plus d’une cinquantaine de policiers ont été blessés, une trentaine de véhicules de police ont été endommagés, et les forces de l’ordre ont procédé à plus d’une vingtaine d’interpellations.

Affrontements à Leipzig

Affrontements à Leipzig

La police colombienne a annoncé dans une conférence de presse avoir capturé à Nariño quatre membres d’un réseau de soutien des FARC, y compris les deux responsables, parmi lesquels un conseiller municipal de Ricaurte et une femme. Ce réseau est accusé d’avoir préparé une opération de la guérilla qui a coûté la vie à deux policiers en mars dernier. Douze personnes auraient contribué à la préparation de cette opération en espionnant les allers et venues des policiers.

La conférence de presse de la police

La conférence de presse de la police

La première journée de l’exposition historique du Secours rouge s’est terminée avec la causerie de Jean Lemaître et la projection de la commémoration Tayenne. Deux contributions très appréciées du public présent au Pianofabriek.

Ce soir au Pianofabriek

Ce soir au Pianofabriek

Demain dimanche, l’exposition s’ouvrira également à 14H mais fermera (comme tout le Pianofabriek) sera fermée à 20H.
Lundi, elle aura lieu de 14H à 22H.
Mardi, elle s’ouvrira encore à 14H mais se clôturera par une soirée spéciale de solidarité avec le Rojava. Une interview audio d’un combattant du Bataillon International de Libération sera diffusée et commentée par une camarade du Secours Rouge International qui a été à deux reprises au Rojava – la dernière fois le mois passé. Seront également présents les camarades libertaires, turcs et iraniens avec lesquels le Secours Rouge de Belgique mène la campagne de solidarité avec le Rojava révolutionnaire.

Poster

Poster

La police a dispersé ce samedi soir à Paris une manifestation non autorisée contre la COP21, le capitalisme et l’Etat (d’urgence). L’appel à manifester à 17h00 à Belleville avait été relayé sur internet et les réseaux sociaux, notamment sur le site antiCOP21.org, après la fin des rassemblements festifs autorisés samedi dans la capitale en marge de la fin de la conférence sur le climat. Les manifestants, à visage découvert, se sont ensuite dirigés vers le canal Saint-Martin, traversant notamment l’hôpital Saint-Louis. Un distributeur de billets a notamment subi des dégradations. Un très grand nombre de membres des forces de l’ordre, en tenue anti-émeute, ont alors enfermé une centaine de personnes dans un kessel sur un quai du canal. La police a fait partir les militants par petits groupes. La dispersion s’est terminée peu avant 19H00. Il n’y aurait eu aucune arrestation.

D’autre part et selon le ministère de l’intérieur français, 64 arrêtés d’interdiction de séjour sur le territoire ont été pris dans le cadre de la COP21. Ils concernent un éventail de nationalités européennes : Allemands, Espagnols, Portugais, Italiens et Suisses, donc. Il s’agit, selon le ministère, de personnes dont la présence aurait été signalée, par exemple, lors des heurts violents d’un défilé en marge du sommet de l’OTAN à Strasbourg, en 2009, lors des actions contre la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, mais également de membres présumés des No Border qui auraient été présents lors de certaines manifestations violentes.

Le déploiement policier ce samedi

Le déploiement policier ce samedi

Deux guérilleros présumés de la NPA ont été tués ainsi qu’un militaire lors d’un affrontement vendredi matin dans le sud de Negros Occidental. La fusillade a eu lieu à Sitio Bugtong Lubi, Barangay Damutan, Hinobaan entre un détachement du 79e bataillon d’infanterie et une douzaine de guérilleros maoïstes.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

C’est ce samedi à 14H00 que s’ouvre au Pianofabriek l’exposition organisée par notre Secours Rouge à l’occasion de son 30e anniversaire. L’exposition contiendra de nombreuses pièces originales (tracts, affiches, documents internes, brochures et carnets de membres) principalement du Secours Rouge International en Belgique des années ’30, mais aussi du Secours rouge des années ’70, et de celui dont l’histoire commence en 1985. Un petit film exposant l’histoire des trois SRI sera projeté en boucle (anglais sous-titré français).

Pour la première soirée de samedi, M. Jean Lemaître, auteur de « C’est un joli nom camarade / Jean Fonteyne, avocat de l’Internationale communiste », nous présentera le parcours de son grand-père Jean Fonteyne, dirigeant du Secours Rouge de Belgique dans les années ’30. Une projection exceptionnelle du petit film sur la manifestation d’hommage organisée par le Secours rouge en 1932 à l’ouvrier gréviste Tayenne tué par la police aura lieu à l’issue de la causerie.

Exposition: Histoire du Secours Rouge

Exposition: Histoire du Secours Rouge

Selon le « rapport de transparence » publié par Twitter, la Turquie a été au premier semestre 2015 (du 1er janvier au 30 juin) la championne du monde des demandes de suppression de contenus sur le réseau, avec 408 requêtes ordonnées par ses tribunaux sur un total mondial de 442. L’autorité turque de régulation de l’internet (BTK) a infligé en plus à Twitter une amende de 150.000 livres (47.000 euros) pour n’avoir pas retiré des contenus faisant « l’apologie du terrorisme ».

Le BTK reproche à Twitter de ne pas avoir supprimé « malgré les mises en garde, des contenus (faisant) l’apologie du terrorisme, appelant à prendre pour cible les forces de sécurité ». Le réseau Twitter est régulièrement mis en cause par le président Erdogan. Confronté à un scandale de corruption sans précédent pendant l’hiver 2013, Erdogan, alors Premier ministre, avait promis de « supprimer » le réseau. Son gouvernement avait momentanément bloqué le réseau de microblogging et YouTube afin d’éviter la diffusion d’informations mettant en cause son entourage.

Répartition des

Répartition des

Un manifestant palestinien a été tué en Cisjordanie cet après-midi lors d’affrontements avec les troupes israéliennes au nord de Hébron. L’homme de 21 ans comme étant Udei Irsheid, le frère de la fille palestinienne de 17 ans qui a été tuée en octobre après que les responsables des services de sécurité ont déclaré qu’elle a sorti un couteau sur les soldats à Hébron. Des témoins palestiniens ont affirmé qu’elle n’était pas armée et qu’elle a été abattue sans raison. Irsheid a été touché à la poitrine par une balle de guerre lors d’affrontements dans le quartier de Rad Jura de Hébron.

Dans la bande de Gaza, des dizaines d’émeutiers ont participé à plusieurs manifestations violentes le long de la barrière de sécurité, lançant des pierres sur les troupes israéliennes et des pneus enflammés.

Soldats des forces d'occupation en Cisjordanie

Soldats des forces d’occupation en Cisjordanie

Le conseil des ministres a approuvé vendredi une partie des 18 mesures annoncées par le gouvernement après les attentats de Paris. Au total, six d’entre elles ont reçu le feu vert de l’exécutif. Il s’agit du « PNR » belge (« Passenger Name Record »), de la fin de l’anonymat des cartes de téléphonie prépayées, du projet de révision de la Constitution pour autoriser une garde à vue de 72 heures dans le cadre d’infractions terroristes, de l’extension des méthodes spéciales de recherche au trafic d’armes, de la possibilité de pratiquer des perquisitions 24h/24 et la mise en place d’une banque de données dynamique. L’exception à l’interdiction de mener une perquisition entre 21h00 et 05h00 visera le terrorisme de manière générale et les organisations criminelles ou associations de malfaiteurs lorsqu’il existe des indices sérieux que peuvent être découverts des armes à feu, explosifs, armes nucléaires, biologiques ou chimiques, ou des substances nocives ou dangereuses pouvant mettre des vies en danger en cas de fuite.

Une banque de données dynamique recensera les « foreign fighters » (combattants étrangers) et centralisera les données qui les concernent. Divers services alimenteront et auront accès à cette banque: les services de renseignement, la police, l’Organe de Coordination et d’Analyse de la Menace (OCAM), la direction des établissements pénitentiaires, les douanes, le ministère public, l’Office des étrangers, la cellule de traitement des informations financières, etc. L’OCAM décidera de l’inscription d’une personne dans cette base de données qui sera contrôlée par trois instances: les comités P et R, ainsi que l’organe de contrôle de l’information policière. La Commission de protection de la vie privée exercera un « contrôle indirect ». Si un citoyen pense être inscrit, il peut s’adresser à elle. La Commission vérifiera si les conditions d’enregistrement sont respectées et pourra demander des modifications. Elle informera ensuite la personne que la vérification a été accomplie, sans en dévoiler le contenu.

Des informations particulières pourront être partagées avec d’autres autorités ou intervenant, comme les CPAS, éducateurs de rue, assistants sociaux, etc. sous la forme d’une « carte d’information ». Le gouvernement vise certaines données à caractère personnel, des éléments de contexte, des évaluations individuelles de la menace et des mesures à prendre dans un but de prévention ou de sécurité publique. Le projet demeure vague sur le délai de conservation des données. Un contrôle périodique sera organisé au minimum tous les trois ans pour vérifier si les conditions d’enregistrement sont toujours remplies, indique un communiqué. Les différents projets seront transmis à la Commission de lutte contre le terrorisme mise en place à la Chambre. Le gouvernement a d’ailleurs transmis le projet de révision de l’article 12 de la Constitution, afin d’allonger le délai de garde à vue, aux groupes de l’opposition en leur demandant de cosigner le texte.