Ce 9 décembre marquait le 34ème anniversaire de l’arrestation de Mumia Abu-Jamal. A la suite d’un procès raciste, ce journaliste proche des Black Panthers il était condamné à la peine de mort pour le meurtre d’un policier blanc. Mumia a ensuite passé une grande partie de sa peine dans le couloir de la mort avant que ça peine ne soit transformée en prison à perpétuité il y a quelques années. Mumia a aujourd’hui 61 ans et en a passé la majeure partie en prison, son état de santé est déplorable et le mouvement solidaire qui l’entoure craint pour sa vie. Récemment il a été diagnostiqué d’une hépatite C, mais l’administration pénitentiaire refuse de le traiter (ainsi que les 10.000 autres malades enfermés dans les prisons américaines) alors que la solidarité a pu rapidement réunir les fonds nécéssaires à ce traitement qui coûte extrêmement cher aux Etats-Unis.

Le 18 décembre prochain, une audience importante aura lieu à Scranton, Philadelphia. Cette audience déterminera si Mumia peut ou non être traité médicalement.

Relire notre dossier sur Mumia Abu-Jamal.

Manifestation pour la libération de Mumia

Manifestation pour la libération de Mumia

Les autorités italiennes demandent l’extradition de 5 étudiants grecs qui avaient prit part à la manifestation contre l’exposition universelle à Milan le 1er mai dernier. L’arsenal judiciaire employé, un mandat d’arrêt européen est habituellement employé pour des affaires de trafic de drogue et de blanchiment d’argent. Ils avaient été arrêtés au lendemain de la manifestation et s’étaient fait prélever ADN et empreintes. L’Italie prétend pouvoir confondre les 5 avec des images prisent sur les caméras de surveillance, les accusant ainsi d’avoir prit part aux émeutes qui avaient suivi la manifestation. S’ils venaient à être extradés, ils seraient probablement emprisonnés au moins 2 ou 3 ans en attendant que le procès soit terminé. C’est le cas des 5 Italiens arrêtés dans la même affaire qui sont à l’heure actuelle emprisonnés à l’exception de l’un d’eux qui est toujours recherché par la police.

Les 10 risquent au moins 5 ans de prison ferme.

Les affrontements de mai 2015 à Milan

Les affrontements de mai 2015 à Milan

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) annoncé avoir l’assurance que le nouveau gouvernement allait retirer deux lois relatives aux syndicats. La Loi C-377 obligeait les syndicats à rendre publiques toutes leurs dépenses de plus de 5000 $ et la ventilation détaillée de toutes celles qui correspondraient à des activités non reliées à la négociation des conditions de travail avec les employeurs. La CSN déplorait que seuls les syndicats aient été contraints à une telle exigence parmi les organismes sans but lucratif au Canada. La Loi C-525, quant à elle, visait à forcer la tenue d’un vote à scrutin secret pour obtenir une nouvelle accréditation syndicale sous juridiction du Code canadien du travail. Selon la CSN, cette loi rendait plus difficile pour les travailleurs l’accès au droit d’association. Ces deux réglementations avaient été adoptées par le gouvernement conservateur.

Manifestation de la CSN

Manifestation de la CSN

Un policier a été touché de plusieurs balles hier mercredi en matinée dans la ville de Hacari (Norte de Santander) par la guérilla ELN alors qu’il prenait son service au commissariat de la ville. Il à été transféré à l’hôpital de Cucuta où il est mort quelques heures plus tard. Le commandant adjoint de la police du département a déclaré offrir jusqu’à 50 millions de pesos récompenser celui qui mènerait à l’arrestation des auteurs. C’est le deuxième membres des forces de l’ordre récemment victime d’un sniping : dans la municipalité de Convención (région du Catatumbo), un militaire avait été abattu de laz sorte à un check point à l’entrée de la ville.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Ce lundi était organisé au Parlement européen une réunion de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), dans laquelle a été abordée le projet des « frontières intelligentes » instaurées aux frontières extérieures de l’Union européenne. Il s’agit de systématiser l’emploi de moyens biométriques pour contrôler et enregistrer les entrées et sorties des individus sans utiliser le passeport papier. Le programme combine un Système d’Entrée et de Sortie (EES) qui enregistrera la date et le lieu d’entrée et de sortie de l’espace Schengen des ressortissants de pays tiers, pour calculer la durée de séjour autorisée et déclencher une alerte en cas de séjour prolongé au delà du visa autorisé ; et un Programme d’Enregistrement des Voyageurs (PEV) pour simplifier le passage aux frontières des personnes pré-enregistrées.

Krum Garkov, le directeur de l’Agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d’information à grande échelle au sein de l’espace de liberté, de sécurité et de justice, a livré aux députés un rapport sur l’expérience pilote menée depuis quelques mois par 12 états membres de l’UE qui ont mis en place des expérimentations de contrôles biométriques basées sur la reconnaissance des empreintes digitales, de l’iris et du visage. 18 points de passage ont ainsi été équipés, aussi bien sur des frontières terrestres, maritimes qu’aériennes, et plus de 150 garde-frontières ont été associés à l’exercice. En tout, 58 000 passagers de 110 pays ont été contrôlés de cette façon.

Un des 18 points test du programme

Un des 18 points test du programme

Pour harmoniser les moyens techniques aux frontières extérieures de l’Union européenne, plusieurs solutions techniques et plusieurs fabricants ont été testés lors du pilote. Le lecteur d’iris a fait ses preuves en indoor, mais la qualité est très hétérogène d’un fabricant à l’autre, et fonctionne mal chez les personnes âgées ou chez une majorité d’Asiatiques. L’empreinte digitale, pour sa part, est efficace, mais scanner 8 ou 10 doigts de la main prendrait en moyenne trois plus de temps pour l’identification que lorsqu’on se content de quatre doigts. D’autres enseignements moins évidents ont été tirés, par exemple pour constater qu’il y a des problèmes pour utiliser la biométrie dans des trains en mouvement.

Une colonne d’une vingtaine de guérilleros de la NPA ont attaqué le chantier routier de Gemma Construction à Sitio Lamsuguing, à Barangay Lamfugon, hier soir. Gemma Construction construit une route nationale financée par le gouvernement pour relier Barangay Upper Sepaka (Surallah) à Barangay Lamfugon (Lake Sebu). La garde armée de l’entreprise a opposé une résistance. Deux gardes ont été tués, cinq autres blessés puis désarmés. Les guérilleros maoïstes sont partis après avoir incendié tous les équipements lourds du chantier. Une vaste opération conjointe de la police et de l’armée tente de les accrocher.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Osmar Martinez, l’un des fondateurs de l’EPP (Armée du Peuple Paraguayen, Ejército del Pueblo Paraguayo) est mort lundi après-midi dans la prison où il purgeait une peine de 35 ans pour enlèvement et assassinat. Son corps a été transféré à l’hôpital de Barrio Obrero. Les autorités déclarent qu’Osmar Martinez est mort d’une rupture d’anévrisme et que les blessures au genou et à la bouche que présentaient le corps son dues à la chute causée suite à la crise cardiaque. Martinez était une des fondateurs et dirigeants du Partido Patria Libre, qui a donné naissance à l’EPP.

Osmar Martínez

Osmar Martínez

Cinq hommes des forces de sécurité ont été blessés dans une embuscade tendue par des guérilleros maoïstes dans une zone retirée du district de Sukma, dans le Chhattisgarh ce mardi. Selon les autorités, un échange de tir s’est déroulé entre une équipe composée de membres de la Special Task Force et du District Reserve Group et les naxalites alors que les soldats menaient une opération de contre-insurrection dans la région. C’est lorsqu’ils étaient en train d’encercler une zone forestière qu’une brigade de guérilleros leur est tombé dessus, faisant cinq blessés parmi les forces de sécurité. Les maoïstes ont immédiatement battu en retraite, empêchant toute action de représailles des militaires. Les autorités ont immédiatement envoyé des renforts dans la zone, tant pour tenter de retrouver la brigade maoïste que pour évacuer les blessés.

District de Sukma - Chhattisgarh

District de Sukma – Chhattisgarh

Dossier(s): Archives Inde-Népal

C’est ce samedi à 14H que s’ouvre au Pianofabriek sur l’histoire des trois époques du Secours Rouge International. A cette occasion, à 19H, Jean Lemaître présentera l’itinéraire de son grand père, Jean Fonteyne, dirigeant du SRI en Belgique dans l’entre deux guerres. Cette causerie sera illustrée par la projection de La Commémoration Tayenne, une manifestation de 10.000 personnes organisée en 1933 par le Secours rouge en hommage à un ouvrier gréviste abattu par les forces de l’ordre l’année précédente, lors de la grande grève des charbonnages. Ce film a été tourné par Jean Fontenye lui-même.

Nous invitons les personnes intéressées par cette causerie à se présenter plus tôt pour visiter l’exposition et visionner le petit film sur l’histoire des trois SRI qui y tournera en boucle, pour mieux apprécier et participer à la causerie.

Le livre de Jean Lemaître sur Jean Fonteyne

Le livre de Jean Lemaître sur Jean Fonteyne