Mercredi 6 mai 2015, la police a expulsé le squat Cibulka, ouvert la première fois en 2008 (Cibulka était une ferme située dans le cinquième arrondissement de Prague). L’opération d’expulsion, qui a duré au moins deux heures, a été menée par 200 policiers équipés notamment d’un canon à eau et d’un hélicoptère, avec l’aide des pompiers… Une cinquantaine de personnes étaient sur les lieux au moment de l’expulsion. Quatre personnes étaient montées sur le toit pour empêcher ou au moins retarder l’expulsion, mais ont été forcées à descendre. Au moins douze personnes ont été arrêtées, quelques-unes blessées (quatre personnes ont été emmenées à l’hôpital).

Expulsion du squat Cibulka à Prague

Expulsion du squat Cibulka à Prague

Cinq militants du CPI(Maoist) activement recherchés par les autorités depuis de long mois, parmi lesquels Roopesh (40 ans), président du comité zonal des Western Ghats (Tamil Nadu) ont été arrêté ce lundi à Karumathampatti, sur la route entre Coimbatore et Avinashi. Une équipe du State Intelligence Bureau de l’Andhra Pradesh campait dans la région depuis plus d’une semaine après avoir été informée que Roopesh et de ses camarades se cachaient dans une maison du village. Après avoir pu confirmer leur identité, vers 5h30 du matin lundi, épaulés par des soldats et des membres de la police locale, l’équipe a encerclé la boulangerie où ils faisaient des achats, interpellant cinq personnes, Roopesh, alias Praveen, alias Jogi, sa femme P A Shyna et leurs camarades Anoop, Kannan et Easwaran.

Roopesh, Shyna et Anoop sont inculpés dans plusieurs affaires menées par la justice du Kerala. Roopesh est inculpé dans plus de trente affaires. Il est à la tête d’une équipe de plus de cinquante maoïstes actifs dans les Western Ghats. Membre du People’s War Group, il a rejoint le CPI(Maoist) en 2004 lors de la fusion entre son parti et le MCC. Il est actuellement membre du South Indian Regional Committee des maoïste, groupe extrêmement présent le long des frontières entre le Kerala, le Tamil Nadu et le Karnataka.

Mercredi, ils ont comparu tous les cinq devant un tribunal local. Roopesh a refusé de collaborer et n’a répondu à aucune question des autorités. Il semblerait que lors de son interpellation, il soit parvenu à se débarrasser d’une carte SIM et d’un agenda, mais la police a déclaré avoir pu les retrouver. C’est une des raisons invoquées par les autorités pour garder les cinq personnes derrière les barreaux, qui souhaitent poursuivre les interrogatoire et espèrent obtenir des informations concernant les contacts des cinq militants.

Roopesh et ses camarades à leur arrivée au tribunal

Trois syndicalistes ont été convoqués par la gendarmerie de Fumel (Lot-et-Garonne). L’origine de cette convocation : la perturbation de la vente aux enchères du matériel de Techni 47, qui devait se dérouler le 12 janvier, et qui a été annulée par 150 travailleurs s’opposant au démantèlement de l’entreprise alors qu’un plan de reprise existait. C’est l’huissière responsable de la vente qui a porté plainte contre les syndicalistes pour avoir commis ou tenté de commettre l’infraction «d’entrave à la liberté des enchères ou soumission par violence ou menace». Une cinquantaine de travailleurs de Techni 47 s’étaient rassemblés devant la gendarmerie pendant l’audition, en soutien avec les trois convoqués.

Les trois syndicalistes de Techni 47

Les trois syndicalistes de Techni 47

Sept militaires ont été tués, et neuf autres blessés, dans deux combats distincts, dans le sud des Philippines. Le premier affrontement a eu lieu mardi matin à Davao lorsqu’un détachement de la 69e Division d’infanterie, qui tentait de débusquer un campement de la NPA, a été pris sous le feu d’une cinquantaine de guérilleros. Quatre soldats ont été tués, sept autres blessés ainsi qu’un milicien anti-guérilla. Le second affrontement a eu toujours mardi, dans le Nord Catabato, trois soldats ont été tués et un autre blessé.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

La ville de Chicago, a approuvé mercredi le versement de 5,5 millions de dollars de compensations financières à près d’une centaine d’hommes, pour la plupart noirs, qui avaient été torturés par sa police entre 1972 et 1991. Près d’une centaine d’hommes auraient été torturés par l’ancien chef de la police Jon Burge pour leur soutirer des aveux. Les suspects étaient l’objet de chocs électriques sur leurs organes génitaux et d’autres parties du corps; ils étaient asphyxiés, battus ou soumis à des simulacres d’exécution – et tout cela accompagné d’insultes à caractère racial lancées par des policiers qui étaient tous blancs. La plupart des victimes venaient des quartiers pauvres de South Side et la ville a contesté leurs plaintes pendant des décennies. La ville a aussi publié des excuses et précisé qu’elle aiderait les victimes par du conseil ou le paiement de frais de scolarité.

Quelques unes des victimes de la police de Chicago, présentes au procès

Quelques unes des victimes de la police de Chicago, présentes au procès

Le fils du fondateur de la milice anti-maoïste Salwa Judum, Mahendra Karma, a annoncé en début de semaine son intention de ranimer la force d’autodéfense anti-naxalite fondée par son mère pour gérer la ‘question maoïste’ dans la zone du Bastar (Chhattisgarh). ‘Le nouveau groupe anti-maoïste, baptisé Vikash Sangarsh Samiti, sera lancé le jour anniversaire des deux ans de la mort de Mahendra Karma, tué dans une attaque de la guérilla, dans son village natal du district de Dantewada’, a annoncé Chhabbindra lors d’une réunion d’anciens leaders de la Salwa Judum. ‘Le nouveau groupe s’efforcera d’instaurer une paix durable dans le Bastar en sensibilisant la population contre le maoïsme dans la région. Nous demanderons la coopération du gouvernement du Chhattisgarh afin qu’il soutienne notre campagne contre le naxalisme’, a-t-il dit.

La Salwla Judum avait été démantelée en 2011 après que la Cour Suprême l’ai déclarée ‘illégale et inconstitutionnelle’. Son fondateur, Mahendra Karma avait été abattu dans une embuscade maoïste alors qu’il voyageait dans un convoi du parti du Congrès dans le district du Bastar le 25 mai 2013.

Salwa Judum à la chasse des suspects de maoïsme

Salwa Judum à la chasse des suspects de maoïsme

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Aujourd’hui devait commencer un procès contre 43 avocats d’Abdullah Öcalan, le leader du PKK. Ce procès accuse les avocats d’avoir une activité politique et d’être membre d’une organisation terroriste. Il a finalement été reporté au 22 octobre, un avocat est toujours détenu.

Procès contre les avocats d'Öcalan.

Procès contre les avocats d’Öcalan.

En 2013, Eddy Testelmans avait affirmé que l’état belge avait reçu des tuyaux de la NSA pour déjouer trois attentats en Belgique, et que ces informations avaient probablement été récoltées grâce au programme PRISM. Dans les faits, il n’en serait rien. C’est Testelmans -patron des renseignements militaires- lui même qui reconnaît ne pas savoir si cette information est vraie ou fausse puisque la source affirmant que ces 3 attentats avaient été déjoués était le gouvernement états-unien. A posteriori, rien ne prouve que ce soit le cas.

Le programme PRISM, un programme de surveillance massive, avait été révélé par Edward Snowden en 2013 et avait provoqué un énorme scandale que le gouvernement américain avait tenté d’éteindre par tous les moyens.

Le parquet a demandé le renvoi en correctionnelle de Julien Coupat, Yildune Lévy et Gabrielle Hallez pour des « sabotages en relation avec une entreprise terroriste ». Il a également requis un non-lieu pour 3 des 5 sabotages « dont l’enquête ne parvient pas à identifier les auteurs » et pour deux des autres accusés. En revanche, 5 autres sont toujours accusés de « tentatives de falsification de documents administratifs », de « recels de documents volés » ou de refus de prélèvement ADN.

Le prisonnier anarchiste Spyros Mandylas est en grève de la faim depuis 56 jours. Il a perdu 25% de son poids initial et les médecins qui le suivent préviennent qu’il mourra s’il perd 28% de son poids initial. Il a à présent de fortes migraines et sa pression sanguine est très basse.

Spyros Mandylas est en grève de la faim pour demander sa libération. Il avait été arrêté le 10 mars dernier pour avoir refusé de payer l’amende de 5.000€ à laquelle il avait été condamné le 5 mars, malgré son absence et l’absence de son avocat. Il était absent car il est sous le coup d’un autre procès, celui du Projet Phénix, qui devait faire renaître la Conspiration des Cellules de Feu. Même si Spyros ne fait pas partie de la CCF ou de la FAI, il a refusé de condamner la violence armée.

Malgré la décision du tribunal de commencer le procès malgré son absence et l’absence de son avocat, ses co-accusés se sont présentés au procès.

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