La justice espagnole a condamné cinq membres du PML(RC) à des peines d’emprisonnement de six mois à trois ans et demi, les accusant de collaborer avec le PKK (voir notre article). Les militants ont été reconnus coupables d’appartenance à un groupe criminel et de détention d’armes, tandis qu’ils ont été acquittés des crimes d’organisation criminelle et d’association illicite. Le tribunal a également estimé qu’il n’y avait aucune preuve qu’ils étaient en possession d’explosifs et les a également acquittés de cette inculpation. De même, il a rejeté la demande du bureau du procureur demandant l’interdiction du PML(RC) (la licence du parti avait été suspendue pour un an à compter du début de la procédure judiciaire). Le secrétaire général du parti, Roberto Vaquero Arribas, a été condamné à deux ans et trois mois. Vraisemblablement, c’est le seul accusé qui doit entrer en prison.

Roberto Vaquero, secrétaire général du PML(RC)

Roberto Vaquero, secrétaire général du PML(RC)

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Après l’élection du président fascistes au Brésil le ministre italien de l’Intérieur a tweeté: « Après des années de discussions, je demanderai le retour en Italie du terroriste rouge Battisti (…) J’ai hâte de rencontrer Bolsonaro, je suis heureux de me rendre personnellement au Brésil pour aller chercher Battisti et l’emmener dans les prisons de la patrie ». Jair Bolsonaro a promis de faire livrer à Matteo Salvini l’écrivain Cesare Battisti, ancien membre du groupe Proletari armati per il comunismo, condamné à plusieurs peines de prison à vie et réfugié au Brésil depuis 2007.

« Bolsonaro peut dire ce qu’il veut, je suis protégé par la Cour suprême. Ce ne sont que des paroles, des fanfaronnades. Il ne peut rien faire, il y a une justice et je suis protégé par la justice », a déclaré Cesare Battisti à Radio Rai. Jusqu’à récemment, Battisti vivait à Cananéia, un village de pêcheurs situé sur la côte de São Paulo.

Cesare Battisti

Cesare Battisti

Un membre du 7e bataillon régional de la force mobile a été blessé après qu’une trentaine de guérilleros maoïstes aient ouvert le feu mardi matin sur deux camps militaires dans le Negros occidental. La première attaque s’est produite à 11 heures lorsque 15 hommes armés ont ouvert le feu sur le camp du détachement du 7e RMFB à Barangay Hinakpan. C’est là que le militaire a été blessé, touché d’une balle dans le ventre. Quelques minutes plus tard, le camp Arpon, occupé par le même 7e RMFB, a également essuyé des coups de feu.

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Nicolas Rodrigez Bautista alias Gabino est le commandant en chef de l’ELN. Il s’est rendu ces derniers jours à Cuba pour recevoir un traitement médical. Ce voyage s’est fait sans l’autorisation des autorités colombiennes. Gabino a cependant été en mesure d’effectuer son voyage malgré une circulaire rouge d’Interpol qui pèse sur lui (voir notre article).

Cuba est également le siège des négociations de paix entre l’état colombien et l’ELN. Ces négociations sont au point mort depuis que le nouveau président Ivan Duque a présenté des conditions drastiques, tel que la libération de l’ensemble des prisonniers de guerre de l’ELN, pour poursuivre le dialogue (voir notre article).

Nicolas Rodriguez Bautista (alias Gabino)

Nicolas Rodriguez Bautista (alias Gabino)

Du jeudi 1 au dimanche 4 novembre se tiendra un festival anti-carcéral en soutien à la ZAD de Haren à la Rue de la Seigneurie, 1130 Bruxelles, Belgique (Zad de Haren). La ZAD de Haren est une occupation lancée afin de s’opposer à la construction d’une méga-prison pouvant contenir jusqu’à 1190 détenus (voir notre article).

Plus d’infos ici

affiche du festival anti-carcéral

affiche du festival anti-carcéral

Les informateurs ne sont pas des agents de la Sûreté de l’État mais de simples « sources humaines » qui transmettent des informations aux services de renseignements belges. Selon une note de politique générale du ministre de la Justice Koen Geens (CD&V), ces personnes pourront commettre des délits si leur mission le requiert et si le délit est proportionnel à l’objectif poursuivi. Les informateurs ne pourront cependant pas nuire à l’intégrité physique d’autrui. En outre, une commission de contrôle composée de trois magistrats doit préalablement donner son vert.

Koen Geens

Koen Geens

Jeudi 25 octobre, quelques jours avant l’élection du candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro, la police a investi 27 universités, à la demande des tribunaux électoraux. Les forces de police étaient à la recherche de supposé matériel de propagande électorale illégale. À Rio, une juge a fait enlever une banderole du fronton du bâtiment de la faculté de droit de l’université fédérale Fluminense (UFF), sur laquelle était inscrit, autour du symbole antifasciste. À l’université de l’État de Rio, les agents électoraux ont retiré une banderole en hommage à Marielle Franco, un élue municipale de gauche assassinée en mars dernier (voir notre article). Dans le Paraíba, les agents du tribunal électoral se sont introduits dans l’université pour retirer une banderole où était simplement inscrit « moins d’armes, plus de livres ».

Les conférences et des débats sur la dictature militaire et le fascisme qui ont été interdits. C’est le cas d’un débat public intitulé « Contre la fascisme, pour la démocratie », qui devait avoir lieu à l’université fédérale de Rio Grande do Sul (la région de Porto Alegre). Dimanche dernier, dans une allocution filmée diffusée pour ses supporters rassemblés à São Paulo, Jair Bolsonaro a annoncé « nous allons balayer ces bandits rouges du Brésil » avec « nettoyage jamais vu dans l’histoire de ce pays ». Il a précisé qu’il allait classer le Mouvements des paysans sans Terre (MST) et le Mouvement des travailleurs sans toit (MTST) comme des organisations terroristes.

La Faculté de droit de l'Universidade Federal Fluminense avant l'intervention policière

La Faculté de droit de l’Universidade Federal Fluminense avant l’intervention policière

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Le 1er novembre s’ouvrira le procès de Mustapha Awad en Israël. Citoyen belge d’origine palestinienne, il est détenu depuis le 19 juillet et notamment accusé d’appartenance présumée au FPLP, une organisation marxiste considérée comme terroriste (voir notre article). Pour dénoncer cette détention arbitraire et la complicité du gouvernement belge dans cette affaire, le Comité Free Mustapha appelle à un rassemblement le mercredi 31 octobre dès 16H à la Gare Centrale de Bruxelles.

L’événement Facebook

Mustapha Awad lors d'une audience dans un tribunal israélien.

Mustapha Awad lors d’une audience dans un tribunal israélien.

Les autorités turques ont arrêté un Suédois accusé d’être lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). H.B., 46 ans, est accusé par la police turque d’être venu en Turquie pour des entretiens clandestins avec des membres du PKK. L’arrestation et la détention du suspect font partie d’une enquête conjointe lancée par le bureau du procureur général de Diyarbakir, l’agence de renseignements turque (MIT) et les forces de sécurité.

Diyarbakir (Amed)

Diyarbakir (Amed)

Dans l’après-midi de samedi, la « Marche pour Jésus » organisée par les sectes évangélistes liées aux mouvements d’extrême-droite (comme le Mouvement Social-Patriotique) a été attaquée par des contre-manifestants anarchistes et antifascistes, ce qui a provoqué l’intervention de la police et une recrudescence des affrontements. Au moins un policier a été blessé et 19 contre-manifestants arrêtés.

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