Les proches du prisonnier des GRAPO, Santi Rodríguez, ont reçu une lettre du prisonnier le 3 mars indiquant une levée (mais pour combien de temps) du blocage du courrier. Santi n’avait plus reçu de courrier depuis 6 mois, et on lui a signifié que 81 cartes postales avaient été saisies, soit parce qu’elles ne mentionnaient pas l’expéditeur, soit parce qu’elles faisaient référence à sa qualité de prisonnier politique… Le problème de la censure est récurrente pour les prisonniers politiques en Espagne.

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Ce matin, un député du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy Party) a lu, devant des centaines de milliers de personnes, un communiqué qui aurait été rédigé par Abdullah Ocalan, le leader emprisonné du PKK. Dans ce texte, il appelle au retrait des guérilleros et leur demande de déposer les armes. ‘Nous sommes arrivés à une phase dans laquelle les armes doivent se taire (…) et les éléments armés doivent se retirer en dehors des frontières de la Turquie’.

Mardi, les autorités belges ont approuvé une loi transposant une directive européenne en matière de terrorisme. Dorénavant, toute personne s’introduisant ou tentant de s’introduire sur un des sites nucléaires belges seront considérés comme ‘terroristes’. Ils seront passibles d’une peine de deux ans de prison et d’une amende pouvant s’élever à 30.000 euros. La ministre de la Justice a déclaré hier que cette nouvelle loi visait Oussama Ben Laden, et non les militants anti-nucléaires…

Lundi 18 mars, sur la Place Rouge une manifestation a eu lieu contre la nouvelle loi sur l’enregistrement et pour la libération des prisonniers politiques. Les militants dénonçaient la loi, adoptée le 15 février par la Douma en première lecture, qui restreint les règles d’enregistrement sur le lieu de résidence, mais qui puni aussi le fait de vivre dans un appartement sans s’être fait enregistrer. La police a arrêté et brutalisé les manifestants.

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Le lien avec l’organisation anti-répression ZA VOLIU

Un rassemblement organisé aujourd’hui par l’Union de la Jeunesse Démocratique Libanaise (communiste) devant la résidence de l’ambassadeur de France pour la libération de Georges a tourné en affrontements la police. Le bilan provisoire est 3 manifestants blessés au point d’être hospitalisés, et 6 arrêtés. (voir ici le site de l’UJDL)

A Paris, les manifestations n’étant plus autorisées place Vendôme, selon la Préfecture de police, un rassemblement de 60 à 70 personnes s’est tenu hier non loin de là, à l’angle de la rue de la Paix et de la rue Danielle Casanova, à 18h30. Des rassemblements étaient également prévus hier 19 mars à Toulouse (une cinquantaine de personnes présentes) et à Pau (devant la Préfecture. A Bordeaux, samedi 16, le président de la République a été « accueilli » à Bordeaux, par une manifestation de soutien à Georges Ibrahim Abdallah, lors de l’inauguration du pont Jacques Chaban-Delmas.

A Bruxelles, il y a eu des collages d’affiches:
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Le procès de l’ex-dictateur guatémaltèque Efraín Ríos Montt, 86 ans, accusé de génocide et de crimes contre l’humanité, a débuté. Efraín Ríos Montt comparaît en même temps que l’ancien général et chef du renseignement José Mauricio Rodriguez Sánchez. Tous deux sont accusés d’être responsables de 17 massacres, et plus précisément de la mort de 1.771 Indiens de l’ethnie ixil, dans le département de Quiché, pendant la guerre civile qui en trente-six ans (1960-1996) a fait plus de 200.000 morts. Les massacres étaient commis par des membres des forces de contre-guérilla Kaibiles déguisés pour se faire passer pour des guérilleros de la gauche révolutionnaire (tactique « false flag »). Le procès d’Efraín Ríos Montt, qui a dirigé le pays en 1982 et 1983, au moment le plus violent de la guerre civile.

Sur le parvis du palais de justice d’Alès, une centaine de personnes s’étaient rassemblées lundi pour soutenir deux syndicalistes CGT, Sébastien Migliore et Cédric Valéro, qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de se soumettre aux tests ADN de la police. Les syndicalistes ont la même ligne de défense : « On a été convoqué au commissariat pour 10 dossiers, poursuivi pour quatre affaires, relaxé trois fois et condamné une fois à 500 € avec sursis. C’est de l’acharnement policier.  » Après délibération, les deux prévenus sont condamnés à 200 € d’amende chacun.

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A l’occasion d’une séance du parlement wallon, environ 500 travailleurs d’ArcelorMittal ont défilé dans les rues de Namur en début d’après-midi. Alors qu’une délégation de syndicalistes était reçue par les parlementaires, les manifestants se sont opposés au forces de l’ordre qui avaient été déployées en nombre devant et autour du bâtiment. Des projectiles et de la peinture ont volé, suite à quoi un manifestant a été arrêté. Les métallos ont alors tenté de forcer le cordon policier. Les forces de l’ordre ont répliqué avec leurs autopompes, blessant trois personnes. Le manifestant arrêté a rapidement été relâché.

Déploiement policier pour une manif ArcelorMittal

Déploiement policier pour une manif ArcelorMittal

Les autorités ont annoncé qu’une équipe formée de membres des Armed Forces of the Philippines et e la Philippines National Police avaient capturé un haut dirigeant du CPP-NPA – Communist Party of Philippines-New People’s Army. Mardi, elles ont afirmé que Bernabe Tubongbanua, ailas Mamay et Bimboy avait été arrêté dans le district de Jarsi, à Iloilo sur l’île de Panay suite à une opération de surveillance. Tubongbanua est membre du Regional Finance Bureau et officier de renseignements pour la région de l’île. Il a été interpellé en vertu d’un mandat d’arrêt émis pour meurtre. Lors de sa capture, il était en possession de documents à haute valeur confidentielle et d’explosifs. Le porte-parole des forces de sécurité a déclaré qu’il serait également poursuivi pour son implication suspectée dans une série d’activités d’extorsion de grosses sociétés dans les zones urbaines de l’île de Panay et pour deux incendies distincts dont il aurait été l’auteur en 2011.

Ayman Charaouneh, un Palestinien de 37 ans originaire de la région d’Hébron en Cisjordanie, a signé un accord pour demeurer à Gaza pendant dix ans, a indiqué Kadoura Fares, responsable d’un groupe représentant les intérêts des prisonniers palestiniens. Charaouneh avait été libéré en 2011 d’une prison israélienne dans le cadre d’un échange de prisonniers pour être à nouveau arrêté l’an dernier. Après sa réincarcération, il a fait partie d’un groupe de quatre prisonniers qui refusaient de s’alimenter intermittence pour protester contre leur détention sans procès.

La situation de ces détenus et la mort d’un autre avaient déclenché une série de manifestations en Cisjordanie. Deux des autres détenus ont depuis cessé leur grève de la faim après avoir obtenu la promesse de leur élargissement. Quelque 178 Palestiniens sont emprisonnés sans procès en Israël, des détenus qualifiés d' »administratifs », pour des périodes de trois à six mois renouvelables sus la base de « preuves » tenues secrètes.