Jeudi 6 novembre, à la Chapelle de Toulouse, une cinquantaine de personnes ont pris part à une soirée de solidarité avec Daniela Klette, co-organisée par la LJR, la Défense Collective et le Secours Rouge. La rencontre a notamment permis de revenir sur l’histoire de la lutte des classes en Allemagne, sur la Fraction Armée Rouge, ainsi que sur le parcours de Daniela Klette, révolutionnaire allemande actuellement jugée après son arrestation en 2024, mettant fin à 30 années de clandestinité (voir notre article). La soirée s’est conclue en rappelant la nécessité de poursuivre la mobilisation, et une quinzaine de cartes de solidarité ont été rédigées pour lui être envoyées.

Le jeudi 6 novembre, à la Philharmonie de Paris, quatre activistes pro-palestiniens ont été interpellés après avoir tenté de perturber le concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël, un événement largement dénoncé comme une opération de normalisation du génocide en Palestine (voir notre article). Cette action a été violemment attaquée par des sionistes dans la salle et par une large campagne médiatique des partisans d’Israël. Après avoir passé 48 heures en garde à vue, les quatre militants sont présentés au tribunal en comparution immédiate ce dimanche 9 novembre. Face à cette situation, l’organisation Palestine Action France a lancé un appel à un rassemblement de soutien devant le tribunal. Le rassemblement est prévu ce dimanche 9 novembre, à partir de 13h30, sur le parvis du Tribunal de Paris.

Quatre personnes ont été placées en garde à vue à la suite d’une action jeudi soir à la Philharmonie de Paris lors d’un concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël afin de dénoncer l’utilisation de l’art comme outil de softpower au service du génocide en Palestine comme l’a expliqué Palestine Action France dans un communiqué (voir ici). À trois reprises, des spectateurs en possession d’un billet ont tenté de diverses manières d’interrompre le concert, notamment avec des fumigènes, et ils ont été violemment attaqués par des sionistes présents dans la salle. Les quatre personnes arrêtées sont trois femmes et un homme, dont trois pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations et une pour organisation d’une manifestation non déclarée. Par ailleurs, la Philharmonie a annoncé son intention de porter plainte. Afin d’exiger leur libération, un rassemblement de soutien était organisé dès 8H ce 7 novembre devant le commissariat du XIXᵉ arrondissement de Paris.

Après 48H de garde à vue dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » (voir notre article), le porte-parole d’Urgence Palestine et militant palestinien Omar Alsoumi sera déféré au tribunal ce vendredi 7 novembre. Afin d’exiger sa libération, ses soutiens appellent à se rassembler ce même jour dès 14H devant le Palais de Justice de Paris (porte de Clicly).

Arrêté le 5 novembre à 6H du matin, le militant palestinien Omar Alsoumi a été placé en garde à vue et son domicile perquisitionné dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » (voir notre article). Porte-parole d’Urgence Palestine, il est la nouvelle cible de la politique de criminalisation des voix palestiniennes en France qui contestent le soutien des autorités françaises au génocide en cours en Palestine. Alors que sa garde à vue a été prolongée de 24H, ses soutiens appellent à se rassembler ce jeudi 6 novembre à 18H30 place du Chatelet (Paris).

Dans une enquête diffusée récemment (voir ici), Le Média révèle que plusieurs activistes ont été la cible de contrôles d’institutions comme la CAF, France Travail ou l’administration fiscale après avoir eu des problèmes avec la police. Cette répression administrative porte un nom : la méthode « al Capone » du nom du bandit bien connu. La police états-unienne, n’arrivant jamais à l’arrêter sur des faits criminels, décide de s’attaquer à ses revenus financiers. Résultats : il est condamné pour évasion fiscale. En France, l’application récente de cette méthode débute en 2014 contre le militant d’extrême droite Dieudonné, puis lors de la création des cellules départementales de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (Clir) en novembre 2019. Celles-ci instaurent une véritable coopération entre les différents organismes (police, URSSAF, CAF, renseignements, etc.). Aujourd’hui, cette méthode concerne un spectre politique de plus en plus large, allant jusqu’à la gauche révolutionnaire.

La présidence d’Avignon Université a refusé la candidature du syndicat l’Union Étudiante (UE) aux élections des conseils centraux des 5 et 6 novembre, malgré l’avis favorable du comité électoral. Ce lundi 3 novembre, les autorités universitaires ont confirmé leur décision dans un communiqué, invoquant des problèmes de respect des délais pour le dépôt des candidatures. L’UE était la seule organisation de gauche à se présenter à cette échéance électorale, à laquelle plus de 6000 étudiants sont appelés à participer.

Mercredi 5 novembre à 6h, la Police nationale a perquisitionné le domicile d’Omar Alsoumi, porte-parole d’Urgence Palestine. Il a été placé en garde à vue au commissariat de Meaux pour « apologie du terrorisme ». Cette arrestation devant sa femme et ses enfants s’ajoute à plus de 6 mois de gel des avoirs qui met sa famille en situation de précarité. Urgence Palestine appelle à un rassemblement de soutien ce même jour à 18h devant le commissariat de Meaux (77).

Ce lundi 3 novembre au tribunal correctionnel de Mulhouse (Haut-Rhin), 14 gilets jaunes passaient en procès. Ces 12 hommes et 2 femmes étaient sur le banc des accusés pour avoir dégradé neuf pylônes téléphoniques dans le Haut-Rhin en 2019 et 2020. Le tribunal a relaxé l’ensemble des prévenus du chef d’association de malfaiteurs. Mais 10 ont été condamnés pour destruction du bien d’autrui par moyens dangereux, et 4 ont été relaxés.