Dans la nuit de vendredi à samedi, des soldats israéliens ont blessé des dizaines de Palestiniens dans le village de Faqqu’a, à l’est de Jénine, dans la partie nord de la Cisjordanie occupée. Plusieurs véhicules de l’armée ont envahi le village, entraînant des protestations avant que les soldats ne tirent des balles en acier recouvertes de caoutchouc et des bombes à gaz. Les forces d’occupation ont également envahi le village de Ta’nak, à l’ouest de Jénine, et Toura, au sud-ouest de la ville.

Suite à l’exécution de Saleh Mirhashemi, Majid Kazemi et Saïd Yaqoubi, trois prisonniers politiques du soulèvement, les Téhéranais ont exprimé leur indignation. Dans plusieurs quartiers de Téhéran, dont Ekbatan, Tehransar, Shahrziba, Neguin-e-Gharb, Tehranpars, Saadat-Abad et Apadana, les gens ont scandé des slogans contre Khamenei. Les cris ont résonné depuis les bâtiments et les toits : « à bas Khamenei l’assassin », « à bas la république des exécutions », « à bas Khamenei, maudit soit Khomeiny », « à bas le pouvoir tueur de la jeunesse » et « à bas le dictateur ». Pour tenter d’étouffer d’éventuelles protestations publiques, le régime a enterré clandestinement les corps de ces hommes dans trois points différents de la province d’Ispahan. Selon les familles, Majid Kazemi a été enterré à Habib Abad, Saïd Yaqoubi dans le village de Kurd Sofla et Saleh Mirhashemi dans le village de Baltaq. Les autorités ont déployé des forces répressives et des agents en civil le long des routes menant à ces cimetières, anticipant d’autres manifestations de protestation.

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Dix Palestiniens ont été blessés, dont un dans un état critique, lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes dans le camp de réfugiés d’Aqabat Jaber près de Jénine tôt jeudi matin. Environ 60 maisons ont été perquisitionnées par les forces israéliennes dans le camp de réfugiés, y compris la maison de Jihad Abu al-Assal, le gouverneur de Jéricho. Au moins 12 parsonnes ont également été arrêtés au cours des raids.

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Du 25 au 27 mai, devait se tenir une exposition des affiches de la résistance palestinienne du militant et artiste Marc Rudin, organisée par le Secours Rouge Genève en collaboration avec Samidoun Genève. Cette exposition était l’occasion de rendre hommage à notre camarade décédé le 7 avril dernier, à son travail artistique et politique. À l’occasion du vernissage, une discussion était prévue autour de la thématique « Comment soutenir la résistance palestinienne » avec notre camarade Mohammed Khatib, coordinateur de Samidoun. Le samedi 27, nous avions prévu de projeter le film Fedayin, le combat de Georges Ibrahim Abdallah, réalisé par le Collectif Vacarmes Films. Cette exposition a été interdite par la Ville de Genève.

Moins de 48 heures avant le vernissage de l’exposition, nous avons en effet été contactés par la personne responsable du lieu de l’exposition – l’Almacén. Il nous a été expliqué que la Ville de Genève, propriétaire du bâtiment, avait interdit la tenue de notre exposition. La Ville de Genève prétextait un manque d’information concernant notre projet, informations qui étaient cependant toutes publiques. Peu après, pour la première fois depuis l’annonce de l’interdiction de notre exposition et à notre demande, nous avons finalement été contactés directement par le collaborateur personnel d’Alfonso Gomez, Conseiller administratif en charge du Départements des finances, de l’environnement et du logement (DFEL) et membre du parti des Vert-e-s. Durant cet appel, le représentant de la Ville nous explique qu’il n’a « a priori pas de problème » avec notre exposition, que la Ville ne donne « normalement jamais » son aval regardant les évènements tenus à l’Almacén, que « jusqu’à maintenant [il] ne se savait pas ce qui s’y passait ». Notre exposition aborderait une thématique « sensible » et rendrait hommage à une personnalité « controversée ». Force est de constater le caractère exceptionnel d’une telle censure.

Ce qui a motivé une telle décision, aussi exceptionnelle que politique, ce sont les « pressions » que la Ville reçoit d’organisations telles que la European Jewish Association et une ONG israélienne qui a contacté le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Au téléphone, on nous explique donc que l’annulation de notre exposition est le fait d’organisation sionistes étrangères, sous le joug desquelles se placent la Ville de Genève. Rien de surprenant venant de la gauche bourgeoise parlementaire, qui révèle toujours l’étendue de ses contradictions, sinon de son hypocrisie.

La Ville nous accuse de surcroît de « prendre en otage » l’Almacén, considérant que la lutte palestinienne « dépasse » l’association qui tient le lieu, et ajoute qu’il aurait fallu demander « l’accord de quelqu’un de bien plus haut qu’une simple personne qui est bénévole du lieu ». Nous pensons et savons que les personnes responsables de l’Almacén sont tout à fait capables de saisir les enjeux d’une telle exposition, n’en déplaise à la Ville. Notre projet a toujours été clair, notre ligne déclarée, et nous avons toujours été transparent-e-s avec nos interlocuteurs. Par ailleurs, il n’existe aucune information concernant la démarche qu’il aurait supposément fallu entreprendre pour demander l’accord de la Ville. En somme, c’est bien le Conseil administratif qui décide, sous les pressions d’organisations sionistes, de forcer la main de l’Almacén pour interdire notre exposition, c’est-à-dire sans même acter sa propre décision. C’est bien la Ville de Genève, complice du chantage politique israélien, qui prend en otage les responsables de l’Almacén, et les menace de leur retirer le lieu qu’ils font vivre.

Finalement, nous soulignons la censure effarante d’œuvres artistiques et militantes. Les affiches de Marc Rudin, à qui nous souhaitions rendre hommage à travers cette exposition, ont en effet déjà été exposée à Genève en 1993 et, plus récemment, en 2015 lors du festival Palestine Filmer C’est Exister, exposition à laquelle Marc Rudin avait assisté en personne. La Ville de Genève censure un artiste suisse, sa liberté d’expression et son œuvre révolutionnaire. C’est notre devoir de les défendre. Nous défendons son travail ainsi que nous défendons toutes les formes de résistances palestiniennes. Nous ne céderons pas au chantage d’Israël, ni à celui de ses pions genevois. Nous n’avons pas dit notre dernier mot.

Tout cela montre bien que les bourgeoisies occidentales défendent avant tout les intérêts de l’impérialisme que représente Israël.

Quand l’expression de notre solidarité dépasse celle d’un humanisme condescendant et qu’elle parle de la résistance sous toutes ses formes, même la Grande Genève Internationale se sent menacée, même le Conseil Administratif de la Ville de Genève, pourtant composée de tant de représentant-es « de gauche », ploie le genou.

Plus que jamais, renforçons notre soutien à toutes les formes de résistance du peuple palestinien, passées, présentes et futures !

Du boycott à la lutte armée, leur droit à la résistance est inaliénable. Par sa nature anti-impérialiste et anti-coloniale, la lutte de nos camarades contre l’Israël est aussi la nôtre !

Marc vit dans nos luttes !

De la mer au Jourdain, liberté pour la Palestine !

Secours Rouge Genève

Samidoun Genève

Trois personnes ont été tuées par les troupes israéliennes opérant avec des blindés et des bulldozers à Balata, un grand camp de réfugiés situé directement à l’est de Naplouse. L’armée israélienne a mené une opération d’arrestation de personnes soupçonnées d’appartenir à la résistance, dont trois ont été placées en garde à vue. Un laboratoire contenant des dizaines de kg d’explosifs a été localisé et détruit. Au cours de l’opération, les résidents palestiniens ont lancé des grenades artisanales et des pierres sur les soldats qui ont ouvert le feu, tuant trois Palestiniens en en blessant six autres. Un des blessés est dans un état critique. Les trois hommes tués sont Fathi Rizk, 30 ans, Abdullah Abu Hamdan, 24 ans, et Mohammed Zeitoun, 34 ans. L’opération a eu lieu quelques heures après qu’un soldat israélien a été blessé alors qu’il gardait une route dans la ville voisine de Huwara, en Cisjordanie.

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Plusieurs Palestiniens ont été blessés et des dizaines d’autres ont été victimes d’inhalation de gaz lacrymogènes lors de la dispersion violente par les forces militaires israéliennes de manifestations contre la colonisation dans le nord de la Cisjordanie occupée. Des colons sionistes, sous la protection des troupes israéliennes, ont fait irruption vendredi dans le village de Qaryout, situé à 28 kilomètres au sud-est de Naplouse, ce qui a déclenché des affrontements avec les résidents locaux. Les soldats israéliens ont alors tiré des balles en acier recouvertes de caoutchouc et des grenades lacrymogènes sur les villageois qui protestaient, blessant un certain nombre d’entre eux. Des dizaines d’autres ont souffert de difficultés respiratoires dues aux gaz lacrymogènes.

Des affrontements similaires ont eu lieu lorsque les forces israéliennes ont réprimé des rassemblements contre la colonisation dans la ville de Beita et le village de Beit Dajan, au sud et à l’est de Naplouse. Deux civils palestiniens souffraient de problèmes respiratoires à Beita, tandis que douze autres ont été blessés à Beit Dajan. Enfin, plusieurs Palestiniens ont été blessés après que des soldats israéliens ont tiré des balles en métal recouvertes de caoutchouc et des bombes lacrymogènes sur des manifestants dans la ville de Kafr Qaddum. Depuis juillet 2011, Kafr Qaddum est le théâtre de marches tous les vendredis, les habitants réclamant l’ouverture de l’entrée principale de la ville, qui est scellée depuis de nombreuses années.

 

Des jeunes rebelles ont mené dix attaques incendiaires rien que le le 12 mai 2023. Trois bases répressives de la milice Bassidj ont été attaquées au cocktail Molotov à Téhéran, Ispahan et Manodjan Kerman, un centre de propagande, une fondation et le bureau de l’Imam de vendredi de la ville de Mohammadyeh à Qazvin qui représente Khameneï dans cette ville ont aussi été incendiés. En outre, des affiches portant les portraits de Khamenei, de Khomeiny ou de Qassem Soleimani ont été incendiées à Machad, Chiraz, Arak et Sangar Guilan. En outre, les habitants de Zahedan sont de nouveau descendus dans la rue vendredi. Les manifestants ont scandé « à bas Khamenei », « Honte à toi Khamenei, quitte le pays », « Bassidj et pasdaran, c’est vous notre Daech », « Les mollahs doivent décamper »,  « Mort à l’oppresseur, qu’il soit le chah ou le Guide (Khamenei), » etc.

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Un Palestinien a été tué lundi dans des affrontements entre les forces israéliennes et des manifestants dans le camp de réfugiés d’Askar, à l’est de Naplouse en Cisjordanie. Les forces d’occupation ont opéré tôt le matin dans le camp d’Askar afin de cartographier avant de démolir la maison de l’un des résistants suspecté d’une attaque à Huwara. Il y a eu un échange de tirs et des manifestations de protestations. Saleh Sabri a été tué par les occupants d’une balle dans la poitrine. Plus tôt samedi, deux Palestiniens armés ont été abattus lors d’un raid des troupes israéliennes contre l’appartement d’un résistant dans la ville cisjordanienne de Naplouse.

 

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Lundi 8 mai, les prisonniers palestiniens Ahmad Sa’adat, Ahed Abu Ghoulmeh et Walid Hanatsheh ont été placés à l’isolement et à un potentiel interrogatoire dans un lieu inconnu. Responsables de premier plan du Front Populaire de Libération de la Palestine, leurs cellules ont été envahies ainsi que les sections 5 et 7 de la prison de Ramon par les forces de répression israéliennes. Immédiatement après l’annonce de ces transferts, les prisonniers du FPLP dans les prisons de l’occupation ont commencé à frapper aux fenêtres et aux barreaux des cellules et à refuser de se lever ou de sortir pour l’appel ou la vérification des numéros qui a lieu à plusieurs reprises au cours de la journée, a rapporté le Centre Handala pour les prisonniers et les anciens prisonniers.

Les Brigades Martyr Abu Ali Mustafa, la branche militaire du Front de libération de la Palestine, ont annoncé hier mercredi le décès à Gaza de quatre de leurs combattants. Ils ont été tué alors qu’ils servaient dans une unité qui tirait des missiles sur la partie occupée de la Palestine. Il s’agit de Muhammad Yusuf Abu Taima et d’Alaa Maher Abu Taima, originaires de Khan Yunis, d’Ayman Karam Saidam et d’Alam Samir Abdel Aziz, originaires de Rafah. Il y a quelques jours, les services de sécurité israéliens ont arrêtés en Cisjordanie six personnes accusées d’être membre de la cellule du FPLP qui avait tenté de faire exploser une bombe contre un bus de la colonie de Beitar Illit le 8 mai. Les six personnes arrêtées sont originaires des villes de Battir, de Beit Jala, et du camp de réfugiés de Dheisheh.