Les forces d’occupations israéliennes (des membres des unités d’élite Duvdevan et du bataillon de reconnaissance de la brigade Golani), ont mené un raid à l’intérieur de Naplouse pour y capturer Abdel Kamel Jouri et Osama Taweel. Ces deux résistants sont membres du groupe « La Fosse aux lions » et étaient recherchés pour l’attaque à l’arme automatique dans laquelle un sergent israélien, membre de l’unité de reconnaissance de la brigade d’infanterie Givati, avait été tué le 11 octobre dernier. Un Palestinien, Amir Bustami, a été tué et sept autres blessés au cours des affrontements. Abdel Kamel Jouri et Osama Taweel ont été blessés et capturés. Trois autres Palestiniens ont été arrêtés lors de l’opération. Par ailleurs, un Palestinien a poignardé un agent de la police des frontières israélienne à un poste de contrôle près un camp de réfugiés de Shuafat, dans la banlieue de Jérusalem. Un agent de sécurité civil israélien a tiré sur le Palestinien mais ses tirs ont touché et tué le policier. La Palestinien a été arrêté.

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Un Palestinien a été abattu par des colons sionistes en Cisjordanie samedi. Un groupe important de colons armés, arrivés de l’avant-poste sioniste illégal d’Havat Yaïr, ont attaqué des Palestiniens à la périphérie de la ville voisine de Qarawat Bani Hassan. Un des résidents palestiniens, Mithkal Abd al-Halim Rayan, 27 ans, a été mortellement touché à la tête. Mithqal était le père de trois jeunes enfants : un garçon de 4 ans, un fils de deux ans et une petite fille. Il a été tué d’une balle dans la tête alors qu’il rentrait du travail, une usine de béton à Salfit. Ces colons ont ciblé à plusieurs reprises le village de Qarawat Bani Hassan, à l’ouest de Salfit, pour l’expansion de leur colonie. Plus tôt dans la journée de samedi, ces colons israéliens avaient déraciné des dizaines d’oliviers palestiniens et détruit un bâtiment agricole dans le cadre de leur prise de contrôle des terres palestiniennes à Qarawat Bani Hassan.

La mort de Mithqal porte à 45 le nombre de Palestiniens tués par des tirs israéliens depuis le début de cette année, dont neuf enfants et une femme âgée. Quatre des Palestiniens tués l’ont été par des colons israéliens illégaux. En plus des 45 Palestiniens tués, un prisonnier palestinien, Ahmad Abu Ali, 48 ans, de la ville de Yatta, au sud d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, est mort dans un centre médical israélien après s’être vu refuser un traitement médical essentiel et n’avoir été transféré au centre médical Soroka qu’à l’approche de la mort. Ahmad n’était plus qu’à deux ans de la fin de sa peine de douze ans de prison.

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Ce samedi 11 février, à 19h, au DK (Rue de Danemark 70B, 1060 Bruxelles), Samidoun Bruxelles organise une soirée d’échanges et de discussions stratégiques, en vue de la libération complète de toute la Palestine, du démantèlement du colonialisme et du sionisme, du retour des réfugiés palestiniens. Cet échange sur les différentes perspectives traitera de l’avenir de la lutte et ce qui est nécessaire pour obtenir cette victoire.

Les participants à cet échange seront: Myriam De Ly, active au sein de la Plateforme Charleroi-Palestine ; Nermin Hwaihi, actif dans le Mouvement des réfugiés palestiniens pour les droits et la justice ; Eitan Bronstein, fondateur de Zochrot, activiste de De-Colonizer et de l’Union des progressistes juifs de Belgique ; Mohammed Khatib, coordinateur européen du réseau Samidoun et co-fondateur de la Voie alternative révolutionnaire palestinienne ; Brussels Panthers, organisation antiraciste et décoloniale ; Classe contre classe, organisation révolutionnaire de Belgique.

 

Le dimanche 5 et lundi 6 février, à l’approche de l’anniversaire de la révolution du peuple iranien contre la dictature du chah en février 1979 – qui a été détournée et confisquée par le clergé de Khomeiny – de jeunes insurgés ont brûlé des bannières de propagande et avec des photos de Khomeiny, Khamenei et Qassem Soleimani à Téhéran, Anar, Chahriar, Qom, Dezfoul, Zandjan, Kermanchah et Karadj. Ils ont aussi fait un tir de barrage de cocktails Molotov sur le centre de propagande des mollahs à Sanandaj. Ce genre d’action se multiplie ces derniers jours. Le jeudi 2 février déjà des jeunes insurgés à Shahreza ont pris pour cible le bâtiment du judiciaire du régime, centre où sont prononcées les condamnations à mort, les peines de flagellations, de tortures et d’emprisonnement.

 

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Les forces d’occupation israéliennes ont effectué samedi matin un raid dans le camp de réfugiés d’Aqbat Jaber, dans les districts de Jéricho et Ketarim Beit, pour retrouver les Palestiniens recherchés depuis une semaine suite à une attaque dans la région d’Almog. Les habitants du camp ont manifesté contre ce raid et 9 d’entre eux ont été blessés, dont deux dans un état grave, par les militaires israéliens. 15 personnes ont été arrêtés. Aucune des personnes recherchées n’a été arrêtées mais les militaires ont emprisonnés quatre membres de leur famille…

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Eyad Hallaq, un autiste de 32 ans, vivait avec ses parents et fréquentait une école spécialisée. L’une des enseignantes d’Eyad lui avait appris le chemin de son école, l’avait présenté aux policiers israéliens armés postés le long de la route et leur montré le certificat qui indiquait – en hébreu et en arabe – qu’il était handicapé à 100 %. Chaque jour, pendant six ans, il avait emprunté ce court trajet pour se rendre à son école sans incident, marchant toujours la tête baissée, ne parlant jamais aux inconnus. Le 30 mai 2020, Eyad suivait ce même chemin, mais l’un des agents lui a apparemment donné l’ordre de s’arrêter. Par peur ou par confusion, il s’est enfui. Les policiers l’ont poursuivi en criant « terroriste ! » et en tirant plusieurs fois, le touchant à la jambe. Blessé, désorienté et terrifié, Eyad s’est caché dans un local à poubelles. Son professeur l’a trouvé et, criant aux policiers en hébreu et en arabe qu’Eyad était handicapé, les a suppliés de vérifier les papiers dans sa poche. Malgré ces exhortations, son handicap, sa blessure par balle à la jambe, ses mains vides et l’absence de toute menace, un policier l’a abattu de trois balles dans l’abdomen à bout portant. L’enseignante  a été emmenée au poste de police, où elle a été fouillée à nu et interrogée pendant des heures.

La zone où Eyad a été tué est couvertes par des centaines de caméras de sécurité, mais au cours de l’enquête, les procureurs ont affirmé qu’aucune des caméras de la zone n’avait fonctionné. La procédure n’a porté que sur un « homicide par imprudence ». C’est cet assassin qui vient d’obtenir une augmentation et une promotion dans la police israélienne. L’impunité est érigée en système en Israël. Les dirigeants israéliens – jusqu’au Premier ministre – expriment un soutien absolu aux soldats ou aux policiers qui ont tué des Palestiniens de sang-froid. Le mois dernier, le nouveau ministre israélien de la défense, Itimar Ben Gvir, a qualifié de « héros » l’assassin d’Eyad, héroïsme consistant donc à tirer à bout portant sur un handicapé terrorisé, désarmé et blessé.

 

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Des opérations policières ont visé les familles des jeunes palestiniens qui ont ouvert le feu sur des Israéliens vendredi dans la partie, de la ville annexée par Israël. Dimanche, des soldats israéliens ont scellé les entrées des maisons des familles des tireurs. La mère de Khayri Alqam a été maintenue en garde à vue avec 41 autres personnes. L’occupant a d’ailleurs annoncé l’élargissement de la politique de châtiment collectif: la révocation des droits à la sécurité sociale des “familles de terroristes soutenant le terrorisme”. La révocation des cartes d’identité israéliennes des proches des résistants a été à l’ordre du jour de la réunion hebdomadaire du gouvernement dimanche. Ces mesures s’appliquent à des Palestiniens ayant la nationalité israélienne, comme les Arabes israéliens, et aux Palestiniens ayant le statut de résidents de Jérusalem-Est. Dimanche, des gardes de sécurité israéliens ont tué un Palestinien de 18 ans près d’une colonie israélienne en Cisjordanie. Sous la protection de l’armée, les colons ont menés des pogroms anti-palestiniens: 120 voitures ont été caillassées et 22 magasins ont été attaqués à Naplouse.

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Jeudi, des dizaines de membres des familles des victimes se sont rassemblés devant le Palais de justice, brandissant les portraits de leurs proches tués dans l’explosion du 4 août 2020 qui a fait plus de 215 morts. Ils manifestaient en soutien au juge Tarek Bitar poursuivi pour insubordination en raison de sa détermination à enquêter sur l’explosion de centaines de tonnes de nitrate d’ammonium stockées sans précaution au port de l’aveu même des responsables. Les autorités sont accusées par des ONG et les familles des victimes de torpiller l’enquête locale pour éviter des inculpations et refusent une enquête internationale. Le juge avait été contraint de suspendre pendant 13 mois son enquête en raison d’une quarantaine de poursuites à son encontre et de pressions de la part d’une grande partie de la classe politique, dont le Hezbollah. En décidant de la reprendre lundi à la surprise générale, il a inculpé plusieurs personnalités, dont le procureur général Ghassan Oueidate et deux hauts responsables de la sécurité. En représailles, le procureur général a décidé de poursuivre le juge Bitar pour « rébellion contre la justice » et « usurpation de pouvoir ». Le procureur général Oueidate a en outre ordonné la libération de l’ensemble des personnes détenues depuis l’explosion, dont un responsable de la sécurité au port, le Libano-Américain Ziad al-Ouf qui a pris l’avion pour les Etats-Unis dès sa libération.

Neuf Palestiniens ont été tués et des dizaines blessés, dont quatre grièvement, jeudi à Jénine lors d’un raid israélien dans le camp de réfugiés de cette ville du nord de la Cisjordanie occupée. Suite à ce raid, l’Autorité palestinienne a annoncé jeudi mettre fin à la coordination sécuritaire avec Israël. L’AP avait déjà pris une décision similaire en mai 2020 pour protester contre un projet israélien d’annexion de pans de la Cisjordanie. Les Nations unies n’ont pas recensé un bilan aussi élevé en une seule opération israélienne en Cisjordanie depuis qu’elles ont commencé à comptabiliser en 2005 les victimes. Durant l’opération, le gaz lacrymogène tiré en masse par les forces d’occupation a pénétré à l’intérieur de l’unité pédiatrique de l’Hôpital gouvernemental local, posant un danger pour les enfants, qui ont dû été transférés. L’armée israélienne avait auparavant rapporté avoir tiré sur plusieurs «terroristes» mais, une fois de plus, les seules victimes sont Palestiniennes, aucun soldat israélien n’a été blessé. Un dixième Palestinien a été tué par balles par les forces israéliennes jeudi, à Al-Ram près de Jérusalem, dans des conditions non précisées, et plusieurs autres ont été blessés dans d’autres incidents.

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Le drapeau palestinien ne peut plus flotter dans l’espace public qu’Israël considère comme israélien (donc y compris Jérusalem). C’est le dernier ordre du nouveau ministre de la sécurité nationale israélien concernant le drapeau palestinien. Dans le cadre de la dernière mesure de répression prise par le nouveau gouvernement, Itamar Ben Gvir, ministre de la sécurité et représentant de l’extrême-droite raciste a annoncé dimanche 8 janvier qu’il ordonnait « à la police israélienne de faire respecter l’interdiction de faire flotter tout drapeau de l’OLP, qui montre une identification avec une organisation terroriste dans la sphère publique, et de mettre fin à toute incitation contre l’Etat d’Israël ». En réaction à cette interdiction, une journée globale d’action consistant à mettre en valeur le plus largement possible le drapeau palestinien s’est déroulée dimanche. À Bruxelles, Action Palestine a choisi de peindre cette nuit des passages piétons en noir, blanc, vert et rouge à proximité de quatre lieux symboliques : le siège de la Commission européenne, l’ambassade d’Israël en Belgique, le siège de Thales et celui d’AXA.