De 400 à 500 manifestants se sont rassemblés Langestrasse, prenant la police tout à fait au dépourvu. Les murs ont été remplis de slogans, de tags et de graffitis contre les yuppies, le capital, en solidarité avec les sans-papiers, etc. signés de nombreux anarchistes et de quelques marteaux et faucilles. Limmatplatz, certains ont essayé de détruire les caméras de vidéosurveillance avec de longs bâtons, ce qui a partiellement fonctionné. Des limousines, une voiture des socialistes et celle du porte-parole de la police urbaine ont été démolies. Le long de la Langstrasse, de nombreux bordels et boîtes de nuit ont été barbouillés de slogans contre le sexisme et le patriarcat. En plus, les vitres des locaux suivants ont volé en éclats:

-McDonalds.
-Hooters (grande chaîne de restauration internationale qui emploie uniquement des femmes, étant obligées de porter des petits shorts et décolletés profonds. Sans doute le point de rencontre du pire machisme et de l’oppression patriarcale.)
-Une joaillerie.
-La Banque cantonale de Zurich.
-Mercedes.
-Un local yuppi construit sur les décombres d’un ancien squat.
-Un shop mobilezone.
-Une banque spécialisée sur la gestion de grosses fortunes.
-Tamedia [une entreprise médiatique suisse.

Le défilé a été bloqué à la Stauffacherbrücke par quelques fourgons de flics (qui lui barraient la route pour la première fois) se précipitant sur place, ce qui a empêché la pénétration du centre-ville. Après quelques pavés, balles en caoutchouc et lacrymos, le défilé a fait demi-tour et est resté dans le 4e arrondissement jusqu’à 2h du mat. Il n’y a pas eu d’arrestations.

Tags de la manifestation surprise de Zurich

Tags de la manifestation surprise de Zurich

Voir la manif au journal télévisé zurichois

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Le vendredi 22 janvier, le feu a été mis dans le service local des Etrangers à Göttingen. Une forte déflagration s’est produite blessant légèrement un employé qui tentait d’éteindre l’incendie. La police a trouvé à proximité des lieux une sorte de lettre de revendication exigeant un arrêt général des expulsions de réfugiés.

Service local des étrangers de Gottingen

Service local des étrangers de Gottingen

En décembre 2004, un texte qui dénonçait la participation de la société Bouygues aux chantiers des centres de rétention et appelait au lancement d’un mouvement contre l’entreprise, dans le cadre de la campagne anti-rétention qui s’est déroulée de novembre 2004 à avril 2005, était reproduit sur les sites CNT, Indymedia, Pajol, Réseau anti-pub. En janvier 2005, la société Bouygues a porté plainte contre la diffusion de ce texte.

Aujourd’hui, après cinq ans d’instruction, quatre personnes, dont les administrateurs techniques des sites Indymedia, Pajol, Réseau anti-pub, sont renvoyés en correctionnelle, pour avoir commis le délit de ‘provocation directe, suivie d’effet, à la commission de destructions, dégradations et détériorations dangereuses pour les personnes’.

Rassemblement de soutien aux personnes inculpées vendredi 12 février 2010 à 13h à la 17e chambre correctionnelle de Paris, Palais de Justice de Paris, 4 bd du Palais, 75001 Paris (métro Cité).

A son 40 ème jour de grève de la faim, l’administration a promis à Lrtoentxa Guimlon de la transférer à Rennes où elle ne sera pas seule, en principe. Elle a donc arrêté sa grève de la faim… Bataille suivante:… qu’ils tiennent leur promesse et que son compagnon y soit muté aussi…

Le 1er février, environ 40 praticiens médicaux et des agents de santé ont participé à une formation de premier secours parrainée par la Community Medicine Foundation, Inc. (COMMED) et le Conseil de la santé et le développement (CHD) à la ferme de M. Melecia VelmonteBgy à Maybangcal, Morong, Rizal. Le docteur Velmonte est un professeur spécialiste respecté et reconnu des maladies infectieuses et consultant à l’Hôpital général des Philippines. Sa ferme est un lieu qui sert régulièrement à des formations de santé, avec des participants venant des communautés et du monde universitaire.

A 6h15 du matin le 6 février, environ 300 policiers lourdement armés de la police militaire ont pénétré dans la ferme du Dr Velmonte. Avec leurs armes, les militaires ont forcé le gardien à ouvrir les portes. À l’intérieur, les soldats se sont dirigés vers des directions différentes. Ils ont également donné un coup de pied sur la porte principale pour entrer dans le bâtiment. Lorsque le Dr Velmonte et son fils, Bob ont exigé de voir un mandat de perquisition, ils ont été bousculés simplement par les militaires.

Tous les praticiens médicaux et les agents de santé ont été fouillés, menotté et interrogés. Les victimes masculines ont ensuite eu les yeux bandés avec de vieilles chemises portées par les soldats et sécurisé avec du ruban d’emballage. Les agents de santé ont été contraints de monter dans les camions militaires et ont été amenés au camp de Capinpin dans Tanay, Rizal, siège de la 202ème Brigade d’infanterie de l’armée philippine. A ce jour, l’armée n’a permis à aucun parent des victimes de voir l’une d’elle. Les personnes arrêtées sont accusées d’appartenir à la Nouvelle Armée Populaire.

Entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées par surprise dans une manifestation non-autorisée sur une place proche de la gare. Les manifestants ont sprayé plusieurs voitures et façades et endommagé des vitres de véhicules, de restaurants et de magasins. De nombreux tags dénonçaient le World Economic Forum de Davos et le capitalisme, et appelaient au 1er Mai. D’importants affrontements ont eu lieu avec la police. Des manifestants ont lancé des pierres et des bouteilles contre des policiers. Les forces de l’ordre ont riposté avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants de se diriger vers le centre-ville. La police n’a pu procédé à aucune arrestation. Elle évalue les dégâts à plusieurs centaines de milliers de francs et un policier a été blessé. Cette manifestation, qui a pris de court les forces de l’ordre, pourrait entraîner la mise en place de mesures préventives. La police va se pencher sur l’idée d’instaurer des patrouilles de réserve de 40 à 50 agents durant le week-end.

Manifestation anticapitaliste à Zurich

Manifestation anticapitaliste à Zurich

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Le 5 février, la nouvelle demande de libération conditionnelle de Georges Cipriani a été examinée au cours d’une audience tenue dans la prison d’Ensisheim où il reste incarcéré. La décision du tribunal d’application des peines ‘antiterroriste’ sera rendue le 24 février. Depuis le 26 janvier, Jean-Marc Rouillan a été transféré au Centre national d’observation (CNO) de Fresnes. Durant six semaines, il doit se soumettre aux examens multiples ‘d’experts’ prétendant juger de sa ‘dangerosité’. C’est ce qu’exige en effet la loi Dati sur la ‘rétention de sûreté’, avant que sa nouvelle demande de libération conditionnelle ne soit par la suite examinée.

Le 21 février 2010, cela fera 23 ans que Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont incarcérés pour les actes accomplis comme militants d’Action directe. MANIFESTATION le samedi 20 février, 13h30, devant la prison de Fresnes, avenue de la Liberté. (Depuis Paris : bus 187, Porte d’Orléans, station Maison d’arrêt ou RER B, direction Robinson, station Arcueil-Cachan, puis bus 187). Notre Secours Rouge organise un co-voiturage à partir de Bruxelles.

Autres initiaitives pour la campagne 2010:

-BORDEAUX: Samedi 20 février, 15 h, rassemblement, Place Saint-Projet
-TOULOUSE: Samedi 20 février, 11 h, rassemblement, place Saint-Étienne
-STRASBOURG: Dimanche 21 février, 16 h, projection-débat, au Molodoï, 19 r. du Ban-de-la-Roche
-GRENOBLE: Samedi 27 février, 19 h, projection-discussion, Lokal, 7 rue Pierre-Dupont
-DIJON: Samedi 6 mars, 19 h, projection-concert, Tanneries, 15 boulevard de Chicago
-PARIS: Dimanche 18 avril, 16 h, projection-débat-concert, au CICP, 21 ter rue Voltaire
-TOURS: Vendredi 23 avril, 18 h, projection-débat, ‘ChezColette’, quai Paul-Bert.

(Infos à suivre pour Angers, Lille, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand, Paris, Saint-Ouen…)

Le 25 janvier a commencé le procès de dix personnes sans-papiers accusées d’avoir participé, le 22 juin 2008, à la révolte collective qui a abouti à la destruction du centre de rétention administrative de Vincennes (photo). Ils sont inculpés d’incendie volontaire, dégradation et violence en réunion.

Le procès est à l’image de l’instruction, menée exclusivement à charge pendant un an. La quasi totalité des demandes de la défense (circonstance de la mort de Salem Souli la veille de la révolte, expertises techniques des matériaux des bâtiments, rapport des pompiers…) a été rejetée. Seule a été acceptée la demande de visionnage de la totalité des bandes de vidéosurveillance, mais en audience. Cette décision qui apparaissait comme une concession a, en fait, porté atteinte aux droits de la défense en imposant, sans concertation et du jour au lendemain, aux avocats et aux prévenus trois semaines d’audience consécutives. Ainsi depuis le 1er février, le procès se poursuit entre personnes de connivence: les juges, le procureur, les avocats des parties civiles, à savoir l’Etat, ainsi que les policiers du centre. Les inculpés et leurs avocats ont quitté le procès, ces derniers affirmant ne pas avoir les moyens de la défense et ne voulant pas être ‘la caution de cette comédie’.

Suite à un appel à une semaine de solidarité avec les inculpés de Vincennes du 16 au 24 janvier, partout en France et ailleurs, des personnes ont exprimé leur solidarité de diverses façons: repas de solidarité à Reims; banderoles accrochées à Trièves, Grenoble, Paris, Bordeaux et Marseille; occupations à Air-France, et à Carlson-wagonlit travel (Paris); soirées d’information et de débats à Paris, Marseille, Dijon, Milan et, Saint-Etienne; manifestations de rues et balades-diffusions de tracts à Paris, Bordeaux et Angers; rassemblement devant les palais de justice de Paris, de Marseille et de Limoges; rassemblements devant les centres de rétention de Marseille, d’Utrecht, de Besançon et de Turin; inscriptions et collages sur les murs des villes, des camps, des palais de justice, des banques qui dénoncent les sans papiers, des entreprises qui construisent les camps à Paris, Lyon, Turin, Bordeaux, Angers, Grenoble, Nîmes, Reims et Marseille; sabotage des distributeurs des banques qui dénoncent des sans papiers, entreprises qui participent à la machine à expulser (Paris). RDV à l’audience du mercredi 10 février à 13h30 Au TGI de Paris (16e chambre)

Centre de rétention de Vincennes

Centre de rétention de Vincennes

Il y a deux jours, les forces de police ont mené une nouvelle opération contre les maoïstes dans l’Uttar Pradesh, celle-ci s’ajoutant à l’opération gouvernementale continue qui s’y déroule depuis des mois. Onze dirigeants maoïstes ont été arrêtés, dont deux membres du Comité Central. Les sources divergent quant à la manière avec laquelle cette attaque s’est organisée, néanmoins elles s’accordent pour dire qu’elle a eu lieu sur base de renseignements transmis par la police de l’Andhra Pradesh.

Balraj, membre du Comité Central, du Bureau Politique et en charge du Bureau Régional du Nord, ainsi que Banshidar, membre du Comité Central et du Comité 3U (Uttar Bihar, Uttar Pradesh et Uttarkhand) ont été arrêtés. Il y a trois mois, Bandishar avait été libéré de prison et était à nouveau rentré dans la clandestinité. Il avait déjà été arrêté en 2006. Bandishar est un dirigeant tellement important du CPI(M) que le parti a décidé de ne pas lui appliquer la règle selon laquelle tout dirigeant arrêté qui souhaite réintégrer la structure est placé sous observation durant un an. Quant à Balraj, il est l’un des acteurs cruciaux de la réunification des révolutionnaires qui a vu la fusion des diverses forces maoïstes depuis le début des années 2000.

Il semblerait que les autres naxalites arrêtés soient trois membres de l’Uttar Pradesh State Organizing Committee (Comité Organisateur de l’Etat de l’Uttar Pradesh – UP-SOC), trois membres du Comité Régional de l’Uttar Pradesh et quatre messages importants du parti. La police a également saisi de nombreux documents, qui pourraient révéler les stratégies maoïstes en vue de faire face à l’Opération Green Hunt, lancée contre eux par différents Etats.