Des heurts ont opposé lundi en milieu de journée les forces anti-émeute et des militants rassemblés devant le siège du tribunal militaire de Beyrouth pour réclamer la libération de militants du Liban-Nord et de la Békaa récemment arrêtés. Plusieurs personnes, dont au moins trois femmes, ont été légèrement blessées, mais les affrontements se sont rapidement terminés. Les manifestants avaient bloqué le passage dans ce secteur proche du Musée national. Les manifestants ont jeté des bouteilles sur les forces de sécurité qui ont tenté de disperser le rassemblement, notamment à coups de bâton.

Scandant « liberté » et « révolution », une centaine de manifestants s’étaient rassemblés devant le siège du tribunal militaire en répétant « A bas l’État policier ». Après la manifestation, les protestataires ont dressé des tentes devant le tribunal militaire. Tripoli avait été secouée fin janvier par des manifestations contre la situation socio-économique, aggravée par le confinement total, qui avaient dégénéré en affrontements entre contestataires et forces de l’ordre, faisant un mort et plusieurs centaines de blessés. Par la suite, les autorités ont procédé à une série d’arrestations parmi les militants qui ont pris part à ces manifestations. Au moins une trentaine de personnes, en majeure partie de Tripoli et de la Békaa, ont été entendues par les services de sécurité dans ce cadre. Certains auraient été arrêtés de façon musclée, tandis que d’autres ont disparu des radars pendant plusieurs jours.

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Le 8 janvier, Dimitris Koufontinas, membre de l’Organisation révolutionnaire du 17-Novembre en prison depuis 2002, a entamé une grève de la faim qui se poursuivra jusqu’à son transfert à la prison de Koridallos. La grève est longue et Dimitris est dans un état critique à l’hôpital de Lamia : selon les médecins, il pourrait s’effondrer à tout moment. Pendant la grève, de nombreuses initiatives et actions de solidarité ont eu lieu dans toute la Grèce et au-delà : protestations, manifestations, tags sur les murs, banderoles, attaques contre de multiples cibles (hommes politiques, banques, bureaux de poste, etc.). L’Assemblée de solidarité avec Dimitris Koufontinas a lancé un appel pour que le VENDREDI 12 FÉVRIER soit une journée de solidarité et d’action.

 

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La police haïtienne a tiré à balles réelles sur les manifestants qui revendiquaient la fin du mandat constitutionnel du président Jovenel Moïse. Ils brandissaient au-dessus de leurs têtes des copies de la constitution amendée en mentionnant l’article 134.2 relatif au mandat présidentiel. Les affrontements ont commencé en début d’après-midi: des militants de l’opposition jetaient des pierres contre les forces de l’ordre et ces derniers, policiers et militaires ont fait usage d’armes automatiques et de cartouches de gaz lacrymogène. Parmi les blessés, deux journalistes qui couvraient les affrontements dans les parages du Palais national. L’un d’entre eux a reçu une balle à l’abdomen et serait dans un état critique.

Deux Palestiniens ont été blessés par des balles de métal recouvertes de caoutchouc, et un troisième a été contusionné, après avoir été renversé par un véhicule des forces d’occupation israéliennes lors d’affrontements qui ont éclaté dans la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie. Ces Palestiniens ont été blessés dans la répression des manifestations ont fait suite à un raid des forces israéliennes venues arrêter un ancien prisonnier, Osama Nasser Hassan Salah, après avoir perquisitionné son domicile dans la vieille ville de Jénine.

Samedi 6 février, la task force vaccination a déclaré que les policiers pourront se faire vacciner en priorité aux côtés des personnes âgées et du personnel médical. Dans un premier temps, les policiers de première ligne seront vaccinés avant que la vaccination ne soit étendue aux 42.000 membres de la police. Cette vaccination a notamment été rendue possible par le syndicat CGSP Police qui faisait pression depuis un certain temps pour l’obtenir. L’arrivée prochaine de 443.000 doses du vaccin d’AstraZeneca devrait permettre d’entamer dès la mi-février le processus vaccination des policiers et des autres groupes prioritaires.

Un lieutenant et deux autres soldats de l’armée gouvernementale ont été tués dans des affrontements avec les insurgés communistes dans la province de Quezon vendredi 5. Le premier lieutenant Romeo Sabio Jr.a été tué à Barangay San Roque alors qu’il commandant un détachement du 85e bataillon d’infanterie lors d’opération de contre-guérilla. Un commandant de la NPA, connu sous les alias «Jade» et «Rosgel», a été tué dans un autre endroit de San Roque à 9 h 40 le 6 février. Enfin, le 5 février, Ronnel Batarlo, un commandant de la NPA qui portait l’alias «Ka Marwin», a été tué par les militaires.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Les prisonniers de Saint-Louis ont se sont révoltés samedi. Ils ont déclenché des incendies, provoqué des inondations, éclaté les fenêtres du quatrième étage et jeté du mobilier à l’extérieur pour protester contre les conditions de détention liées au Coronavirus. Les prisonniers déclarent craindre les infections, protestent contre les restrictions qui ont limité les visites ainsi que contre procédures judiciaires bloquées. L’émeute a été réprimée par des dizaines de policiers qui ont pris plusieurs heures pour reprendre le contrôle de la situation. Ces derniers ont parlé au bureau du procureur et en conséquence certains prisonniers risquent des accusations supplémentaires. Enfin, 65 prisonniers ont été transféré dans une autre prison appelée le « Workhouse », connue pour ses mauvaises conditions de détention.

Les mutineries sont courantes dans les prisons depuis l’apparition du Coronavirus et l’aggravation des conditions de vie des prisonniers qui en découle (voir nos articles).

Révoltes de prisonniers contre les conditions de détention liées au Coronavirus

Révoltes de prisonniers contre les conditions de détention liées au Coronavirus

Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées contre les violences policières ce dimanche matin à 11h00 au bas des marches du Mont des Arts à Bruxelles. Ce rassemblement, toléré par la police, protestait notamment contre les nombreuses arrestations administratives (245 au total dont 91 visant des mineurs) à la suite de la manifestation du dimanche 24 janvier à Bruxelles. A ce rassemblement a succédé un autre, autorisé celui-là, de quelques dizaines de personnes également, contre le couvre-feu.

 

Les Gilets jaunes ont défilé à Nancy hier samedi 6 février contre la loi sécurité globale et la « dictature sanitaire ». Ils ont défilé avec des banderoles, « les taxes explosent », ou « Macron le roi des riches ».  Déclaré en préfecture, le cortège s’est élancé de la place de la République en direction du centre-ville vers 13 heures. Vers 15 heures, des gaz lacrymogènes ont été tirés pour disperser les manifestants. Quelques projectiles ont été lancés en direction des policiers. A Lille également, des incidents ont opposés les Gilets jaunes, dont le cortège est parti à 14 heures de la place de la République, aux policiers. D’autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. C’était la troisième manifestation des gilets jaunes depuis le début de l’année, (après les 16 et 30 janvier).

Des milliers d’étudiants et d’enseignants ont défilé jeudi 4 février à Athènes et à Thessalonique pour s’opposer au projet de loi sur la réforme de l’éducation qui permet à la police d’entrer dans les campus universitaires. Le gouvernement prévoit de créer une division de police sur les campus et de limiter l’entrée dans les universités aux étudiants, au personnel académique, aux employés et aux invités. Le projet de loi, que les législateurs devraient voter la semaine prochaine, modifierait également les exigences pour fréquenter les universités et fixerait des délais pour terminer les cours menant à un diplôme. Les étudiants ont organisé des manifestations hebdomadaires contre les réformes (voir notre article), malgré les restrictions sur les rassemblements de masse qui font partie des efforts du gouvernement grec pour freiner la propagation du coronavirus. Ils ont une nouvelle fois affronté la police ce jeudi.

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