Depuis plus de 2 ans, une opération génocidaire menée main dans la main par l’occupation israélienne et l’impérialisme occidental se poursuit à Gaza comme partie intégrante de 77 ans de colonialisme de peuplement de la mer au Jourdain. Mais cette situation dépasse la Palestine : l’occupation sioniste agit comme un avant-poste de l’impérialisme occidental au Moyen-Orient. Face à lui, les peuples de la région se lèvent et y font face, à l’image du Liban qui demeure debout et résistant en dépit des agressions israéliennes répétées, des pressions extérieures et des appels à la reddition de sa résistance. Au Liban comme en Palestine, la gauche révolutionnaire arabe a une longue expérience liant la lutte contre le sionisme et l’impérialisme à la nécessaire perspective révolutionnaire au Liban, dans le Monde Arabe et au niveau international.

Mercredi 10 décembre à 19H au Chat Noir, le Secours Rouge Toulouse a le plaisir de proposer une rencontre avec Dima Mansour, militante libanaise anti-impérialiste et ancienne militante pour la libération de Georges Abdallah, ainsi que Muhammad Hashisho qui est secrétaire général du Parti Démocratique du Peuple au Liban (en vidéo), une organisation pour laquelle nous menons une campagne de solidarité, notamment en soutenant financièrement ses activités sociales auto-organisées à Saida dans le Sud du pays.

Mercredi 26 novembre à Liège, une conférence avec la présence du président du MR Georges-Louis Bouchez et la ministre Valérie Glatigny a été perturbée par une manifestation de 600 personnes. Le cortège est passé dans le centre-ville vers 20h, durant lequel des projectiles ont été lancés sur différents bâtiments. La police était massivement déployée sur place et huit personnes ont été arrêtées (5 judiciaires et 3 administratives).

Le FBI a infiltré un groupe privé sur Signal d’activistes à New York grâce à une personne tiers. Les participants coordonnaient des missions de « courtwatch » pour observer les audiences de trois tribunaux fédéraux et documenter les arrestations d’immigrants par l’ICE, la police de l’immigration. Le FBI, avec la police de New York, a qualifié les militants « d’anarchistes violents » et a cité des messages privés pour préparer son rapport. Cette surveillance intervient après la directive de l’administration Trump autorisant les arrestations en cour (à l’intérieur même d’un tribunal ou juste à sa sortie), contrairement aux restrictions de l’ère Biden. Les activistes et responsables locaux, comme le contrôleur de la ville Brad Lander, dénoncent cette intrusion, affirmant que le courtwatch est légal et non violent, et vise à protéger la transparence et les droits des personnes dans le système judiciaire.

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En Tunisie ce 28 novembre, la cour d’appel a rendu son verdict dans le vaste procès pour « complot contre la sûreté de l’État », condamnant trente-sept personnes (dont des figures de l’opposition) à des peines allant de cinq à quarante-cinq ans de prison. Trois personnes ont été acquittées, tandis que d’autres ont vu leur peine soit aggravée, soit légèrement réduite, certaines assorties d’amendes. La plupart des prévenus, détenus depuis plus de deux ans et demi, ont refusé de comparaître par visioconférence, tandis que d’autres sont en exil.

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La préfecture de la Vienne a interdit tout rassemblement autour du palais de justice de Poitiers le 3 décembre, jour où quatre militants anti-bassines condamnés en 2024 doivent être rejugés en appel pour « organisation de manifestation illégale » lors des mobilisations de Sainte-Soline. Alors que plusieurs organisations – dont les Soulèvements de la Terre, la Confédération paysanne, la CGT, Solidaires et Bassines non merci – avaient appelé à un rassemblement à midi devant la cité judiciaire, le préfet justifie cette interdiction par des risques de provocations et d’affrontements. L’arrêté s’appliquera de 10H à 22H dans un périmètre englobant l’ensemble du palais de justice jusqu’au boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Les organisateurs de l’événement n’ont pas encore réagi à cette annonce.

Une deuxième prisonnière pro-palestinienne détenue dans les prisons britanniques, Teuta Hoxha, a été hospitalisée après près de trois semaines de grève de la faim, rejoignant ainsi Kamran Ahmed, admis plus tôt dans la semaine (voir notre article). Tous deux font partie de six détenus en détention provisoire qui mènent une grève de la faim pour réclamer la fermeture des sites britanniques du principal fabricant d’armes israélien, Elbit Systems, ainsi que leur mise en liberté sous caution.

Le lundi 1ᵉʳ décembre à Clermont-Ferrand, deux militants doivent comparaître en justice pour leur présumée participation au saccage du local du Bastion Social, un groupuscule d’extrême droite. Sept ans après les faits, la justice a refusé la prescription dans ce dossier. Afin de les soutenir, un rassemblement est organisé le même jour dès 13H45 devant le Palais de Justice clermontois.

Le magazine marxiste-léniniste-maoïste Nazariya affirme que plusieurs activistes de New-Delhi ont été arrêtés puis détenus illégalement en juillet par la Special Cell de la police de Delhi, à la suite d’une plainte déposée par la mère d’une militante ayant choisi la clandestinité. Les personnes interpellées, issues de différentes organisations étudiantes et collectifs critiques du gouvernement, ont subi mauvais traitements, pressions psychologiques et menaces, notamment à caractère islamophobe. Les autorités ont cherché à les dissuader de poursuivre leurs activités politiques, les associant sans preuve au PCI (maoïste) interdit. Dans ce contexte, le magazine annonce la reprise de sa publication et la reconstitution de ses canaux de communication, certains ayant été saisis lors des opérations policières.

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Dimitris Chatzivasileiadis est un militant anarchiste grec, arrêté à Thessalonique le 9 août 2021. Il a été condamné à 16 ans de prison pour son engagement revendiqué à l’Organisation armée d’Autodéfense révolutionnaire (voir notre article). Dans une déclaration récemment publiée, il apporte son soutien au prisonnier palestinien Anan Yaeesh emprisonné en Italie (voir notre article).

Le 28 novembre 2025, l’activiste palestinien Anan Yaeesh, ancien prisonnier politique en Palestine occupée, sera jugé par l’État italien. Il est accusé, sans preuves, de collaboration avec les Brigades de Tulkarem en Cisjordanie, une organisation liée aux Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, un groupe armé du Fatah engagé dans la résistance à l’occupation. L’Union européenne combat, selon ce texte, en première ligne aux côtés de l’occupation sioniste avec tous les moyens dont elle dispose. Le camarade Anan a déclaré : « Vous voulez que je me défende contre les accusations portées contre moi, mais j’ai honte de chercher l’acquittement pour des faits qui, pour moi, sont une source d’honneur. Je ne veux pas me défendre contre l’accusation d’avoir des droits et de les avoir revendiqués, ni contre celle d’avoir essayé de libérer mon peuple et mon pays de l’oppression coloniale. Je jure que je n’ai aucune intention d’être acquitté de la résistance légitime contre l’occupation sioniste. La résistance palestinienne est l’un des phénomènes les plus nobles de l’histoire. »

J’exprime mon respect pour la mémoire des deux martyrs de l’attaque sacrificielle contre une colonie israélienne au sud de Bethléem, le 18 novembre. Comme l’ont écrit les Brigades du martyr Abu Ali Mustafa du Front populaire de libération de la Palestine dans leur hommage : « Notre serment est une vengeance éternelle qui ne s’éteint pas. Demain, la brume se lèvera des collines. »

Solidarité avec l’activiste palestinien Anan Yaeesh
Liberté pour les militants de Palestine Action

Liberté pour Elias Rodriguez et Casey Goonan
Honneur au révolutionnaire anarchiste Aaron Bushnell

Liberté pour tous les otages du camp sioniste

Dimitris Chatzivasileiadis
27 novembre
Prison de Domokos
Grèce

Miraç Isik, activiste kurde de 26 ans, est détenu à Zurich depuis septembre en vue de son expulsion vers la Turquie, où il risque la prison et la torture pour avoir, entre autres, insulté le président Erdogan. Après avoir fui la répression en Turquie en 2022, Miraç s’était réfugié en Suisse et y avait travaillé jusqu’au rejet de sa demande d’asile. Ses proches dénoncent les conditions de détention, ses problèmes de santé physique et mentale, et mettent en garde contre le danger que représente son retour dans son pays. L’avocate de Miraç souligne l’impossibilité d’un retour volontaire et l’absence de procès équitable en Turquie, tandis que le Conseil suisse pour les réfugiés critique la politique actuelle de renvoi des demandeurs d’asile vers la Turquie. Ses amis continuent de manifester leur soutien et espèrent que la solidarité permettra d’empêcher son expulsion.

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