Des membres du Parti socialiste des opprimés (ESP) ont été placés en détention lors de descentes de police dans différentes provinces de Turquie, dont celle d’Izmir, mardi matin. Hıdır Ali Kılıç et Sinem Çelebi ont été placés en détention lors de descentes à Izmir, Birkan Polat à Istanbul, et Ebru Yiğit à Eskişehir. Le motif de la détention n’a pas été révélé. D’autre part, Sevinç Bozan, ancienne co-maire de la municipalité d’Artuklu à Mardin (Mêrdî), a été placée en garde à vue au palais de justice de Mardin où elle s’était rendue pour faire une déposition dans le cadre d’une enquête ouverte contre elle pour les activités organisées par le Mouvement des femmes libres – Tevgera Jinên Azad (TJA) auxquelles elle avait participé. Bozan a été arrêtée au palais de justice et emmenée au commandement de la gendarmerie provinciale de Mardin.

A İstanbul, l’exécutif de l’organisation du district de Gaziosmanpaşa du Parti des Peuples pour l’Égalité et la Démocratie (DEM), Doğu Yılmaz, et un membre du parti, Süleyman Turgut, ont été arrêtés et emmenés à la direction provinciale de la sécurité. A Diyarbakır), de nombreux jeunes, y compris des membres de l’assemblée des jeunes du parti DEM, ont été placés en détention. Les raisons de ces détentions n’ont pas été révélées. Une enquête menée par le bureau du procureur général de Diyarbakır a été citée comme raison des perquisitions. Alors que la police turque a pillé les biens dans les maisons, il est rapporté que le nombre de détentions pourrait augmenter. Les détenus ont été soumis à des restrictions arbitraires et systématiques concernant les avocats et l’accès aux dossiers.

Dossier(s): Turquie-Kurdistan Tags:

Un commandant d’unité dans la 401e brigade de l’armée israélienne a été tué lors de combats dans le nord de la bande de Gaza dans le périmètre de l’hôpital al-Shifa. L’armée israélienne a lancé lundi un raid contre l’hôpital al-Shifa (photo), malgré la présence de milliers de patients, de blessés et de personnes déplacées à l’intérieur de l’établissement de santé, ainsi que 70 000 Palestiniens qui résident dans les environs immédiats du plus grand complexe hospitalier de Gaza. Les forces israéliennes avaient déjà mené un raid contre l’hôpital al-Shifa pour la première fois le 16 novembre dernier après l’avoir assiégé pendant une semaine, avant de se retirer au bout de huit jours, détruisant certains bâtiments du complexe médical, son générateur électrique et ses équipements médicaux. Selon les données de l’armée israélienne, 595 soldats ont été tués depuis le début du conflit le 7 octobre 2023, dont 252 ont péri depuis le déclenchement des combats au sol dans l’enclave palestinienne le 27 du même mois. Au total 3 082 officiers et soldats israéliens ont été blessés depuis le début de la guerre, dont 1 482 lors de combats au sol dans la bande de Gaza.

Dossier(s): Monde arabe et Iran

Plusieurs dizaines de personnes ont pris pour cible le commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) dimanche soir, procédant à d’importants tirs de mortiers d’artifice et de projectiles. Des renforts ont dû être déployés pour sécuriser le bâtiment. Cette révolte a éclaté suite à la mort d’un jeune, tué quatre jours plus tôt dans une collision avec un véhicule de police, alors qu’il circulait sur un scooter à Aubervilliers. Neuf personnes ont été arrêtées suite à ces affrontements.

L’Unión Trabajadores de la Economía Popular (UTEP) et les organisations de gauche se mobilisaient ce lundi dans différentes régions d’Argentine, pour protester contre le manque de nourriture dans les cantines et les soupes populaires. Dans la capitale, Buenos Aires, plus de 500 piquets et manifestations bloquaient les accès et rues. La ministre de la sécurité publique avait cependant mis en place un protocole spécial visant à limiter l’impact de ces actions à l’aide d’importants moyens de la police fédérale. Ce protocole a parfois donné lieu à des affrontements entre les manifestants et la police.

Les heurts ont eu lieu principalement à Puente Saavedra et Puente Pueyrredón (CABA), deux des principaux points de concentration de la journée. À Avellaneda, sur l’Avenida Mitre, un cordon policier a été mis en place pour stopper l’avancée des manifestants qui marchaient en direction du pont avec l’intention d’obstruer la circulation. Alors qu’ils tentaient de franchir le cordon policier, un groupe de manifestants a commencé à jeter des pierres sur la police, qui a répondu par des gaz lacrymogènes. La confrontation s’est terminée par des bousculades. À Puente Saavedra, la police a avancé sur les manifestants qui bloquaient l’avenue Maipú du côté de Vicente López et les a expulsés à l’aide d’autopompes et en utilisant du pepper spray. Les manifestants ont répondu en lançant des pierres sur les forces de l’ordre.

Samedi matin, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Cologne dans le cadre de la campagne internationale “Liberté pour Abdullah Öcalan, une solution politique à la question kurde”. A l’appel des institutions et organisations kurdes démocratiques en Europe, les manifestants se sont rassemblés devant le DGB-Haus, avant la marche organisée pour marquer le 25ème anniversaire de l’arrestation du leader kurde Abdullah Öcalan, le 15 février 1999.

Dossier(s): Allemagne

Des manifestations étudiantes ont eu lieu en raison du processus d’élection du nouveau recteur de l’Université d’Antioquia. Les étudiants dénoncent un processus antidémocratique et miné par des intérêts politiques et clientélistes. Les manifestants cagoulés ont lancé des projectiles sur les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Quelques manifestants ont volé une des voitures de patrouille de la police et l’ont incendié.

Dossier(s): Amérique Latine

Depuis plus d’un an des procédures judiciaires sont engagées par la Hongrie à travers l’Europe à l’encontre de militant.e.s antifascistes poursuivis pour des heurts avec des néonazis durant le « Day of Honour » à Budapest en 2023 (voir notre article).  Après l’affaire Antifa Ost en Allemagne, cette nouvelle séquence répressive ne doit pas rester sans réponse. Sommés par la Hongrie de livrer des militant.e.s, les tribunaux européens acquiescent et collaborent activement. Le Secours Rouge a co-organisé avec l’Action Antifasciste Bruxelles, le Front d’Action Révolutionnaire et la Plate-forme Voix des Prisonniers (Tutsaklarin Sesi Platformu) un rassemblement de solidarité envers Ilaria, Maja, Tobi, Gabriele et tous les camarades recherché.e.s lundi 18 Mars devant l’ambassade de Hongrie. D’autres forces étaient présentent (SKB, Partizan) à ce rassemblement auquel ont participé une quarantaine de personnes.

Un responsable maoïste sur la tête duquel une grosse prime avait été mise par les autorités a été arrêté lors d’une opération anti-insurrectionnelle à Bijapur, dans le Chhattisgarh. Sudhakar alias Undaam a été arrêté lors d’une opération conjointe lancée par le personnel de la Garde de réserve du district (DRG), du Bataillon Commando pour une action résolue (CoBRA) et de la police du district le jeudi 14 mars. Sudhakar, aurait un membre du comité divisionnaire (DVCM) du CPI. Sudhakar (55 ans) aurait rejoint le parti en 1996 et est accusé de 108 actions de la guérilla.

Combattants maoïstes

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La Journée contre les violences policières sera l’occasion de poser la question de la répression et de la résistance à la répression dans le cadre du projet révolutionnaire. Ces thématiques sont parmi celles qui invitent le plus à l’adoption par les révolutionnaires de positions objectivement réformistes. Bien des facteurs nourrissent cette tendance : la volonté légitime de ne pas se substituer aux victimes, la volonté d’avoir des résultats matériels immédiats, etc. Cela débouche sur un horizon d’objectifs tels que la condamnation de policiers violents ou la réforme des polices.
Comment développer une lutte antirep qui nourrisse le processus révolutionnaire ?
Il s’agira de la question centrale d’une journée d’étude que nous proposons le lendemain de la manifestation, autrement dit le samedi 16 mars.
Nous y proposerons aussi des ateliers pratiques : comment analyser les risques, pratiquer une contre-filature ou comment débusquer des tentatives d’infiltration, etc.
Et en séance plénière, nous ferons l’analyse du rapport 2023 de la Sûreté de l’état.
Le samedi 16 mars à partir de 13H, au « 370 Grados », 370 chaussée de Ninove, 1040 Anderlecht (métro Gare de l’Ouest)

Les députés espagnols ont voté jeudi une loi d’amnistie pour les indépendantistes catalans condamnés ou poursuivis pour la tentative de sécession avortée de 2017 en Catalogne. Négociée par le Parti socialiste de M. Sánchez avec les deux partis indépendantistes catalans, dont le soutien lui est indispensable pour pouvoir gouverner, la mesure a été adoptée par 178 voix contre 172, sur un total de 350 députés. Elle doit maintenant être soumise au Sénat, contrôlé par la droite, farouchement opposée à cette mesure et qui a promis de retarder le plus possible son examen. Le texte devra ensuite revenir à la chambre basse et son adoption définitive n’est pas prévue avant mai. L’amnistie, qui devrait bénéficier à environ 400 personnes, a pour objectif de mettre fin aux poursuites et d’annuler les condamnations découlant des évènements de 2017, lorsque le gouvernement régional catalan, présidé par Carles Puigdemont, avait organisé unilatéralement un referendum d’autodétermination illégal, la pire crise politique de l’histoire contemporaine de l’Espagne.

 

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