La dernière audience du procès engagé contre le journaliste irlandais Mark Campbell et la militante kurde Beritan Slemani s’est tenue à Londres mardi. Le tribunal a condamné Campbell et Slemani à 12 mois de prison avec sursis. Ils ont été reconnus coupables d’avoir “exhibé un drapeau d’une manière ou dans des circonstances de nature à éveiller des soupçons raisonnables quant à leur appartenance à une organisation interdite, à savoir le PKK, en violation de la loi sur le terrorisme de 2000”. Campbell et Slemani ont indiqué qu’ils allaient faire appel de la décision et continuer à faire campagne pour la décriminalisation du mouvement kurde.

Les manifestations organisées par diverses organisations politiques, syndicales et sociales argentine autour du Congrès dans le cadre du débat sur la « loi omnibus », le projet de loi phare anti-austérité du gouvernement argentin, ont donné lieu à des affrontements avec la police.Si le début de la mobilisation s’est déroulé dans le calme, après 17 h 30, la tentative de certains manifestants d’occuper la chaussée en entraîné une violente réaction, avec gaz et blindés, des forces fédérales déployées autour du Congrès de la Nation. Des centaines d’agents de trois corps nationaux – gendarmerie, préfecture et police fédérale – avaient été déployés dans la zone pour contenir les manifestants qui, malgré cela, ont réussi à couper plusieurs voies à l’intersection entre l’avenue Callao, qui commence précisément à la place du Congrès, et l’avenue Rivadavia, au cœur de la capitale argentine.

Le gouvernement de centre-droit souhaite légaliser les universités privées dans un projet de loi qui devrait être soumis au parlement ce mois-ci, arguant que la réforme empêcherait les personnes qualifiées de quitter le pays et rendrait l’enseignement supérieur plus adapté au marché du travail. Ces réformes affaibliront les universités publiques et limiteront en fin de compte l’accès à l’enseignement supérieur pour les personnes issues de familles à faibles revenus.

Au tribunal de Glasgow, l’accusation de terrorisme à l’encontre de Mick Napier, fondateur de la Scottish Palestine Solidarity Campaign, a été abandonnée. Le procureur a néanmoins demandé de maintenir les conditions répressives de la mise en liberté sous caution, notamment l’interdiction de participer à toute manifestation en Écosse. Après quelques questions, le juge a annulé toutes les conditions de mise en liberté sous caution. Mick Napier doit cependant encore répondre de quelques accusations de « manifestation non autorisée », pour lesquelles une condition de libération sous caution lui interdit l’accès au centre ville de Glasgow.

Le 26 janvier, la Cour de cassation a rejeté le recours en cassation de la défense et aussi celui du parquet, en confirmant ainsi la condamnation à 14 ans et 7 mois de prison infligés à Juan lors du procès en appel pour l’attaque à l’explosif contre le siège de la Ligue du Nord à Villorba (en province de Trévise), le 12 août 2018 (voir la revendication de cette action).

 

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Trois soldats des forces paramilitaires ont été tués et 14 autres blessés lors d’un affrontement avec des maoïstes à la frontière des districts de Sukma et de Bijapur, dans l’état du Chhattisgarh, aujourd’hui mardi. Lundi, un nouveau camp anti-guérilla avait été installé dans la région de Tekalgudem, un bastion de l’insurrection maoïste. Après l’installation du camp, des membres de la Special Task Force, à la District Reserve Guard et du Commando Battalion for Resolute Action (CoBRA) de la CRPF effectuait une opération dans les villages voisins de Jonaguda-Aliguda lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade de la guérilla maoïste.

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Les prisonniers politiques kurdes Mohsen Mazlum, Mohammad Faramarzi, Wafa Azarbar et Pzhman Fatehi, ont été exécutés lundi matin après avoir été été détenus pendant 19 mois. Après une rencontre émouvante et unique avec leurs familles dimanche dernier, les prisonniers ont ensuite été transférés de la prison d’Evin à la prison de Qzalhisar à Kraj, où l’exécution a eu lieu. Les quatre militants avaient « disparu » il y a un an et demi, enlevés et torturés par le Service Secret iranien dans la métropole kurde orientale d’Urmia (Ûrmiye) en juillet 2022. Bien que l’organisation Komala ait nié que les quatre hommes aient planifié un attentat à la bombe à Ispahan, qu’aucune arme ni explosif n’ait été trouvé sur eux, et qu’ils n’aient pas été impliqués dans des activités d’espionnage mais actifs politiquement au sein du mouvement de gauche, ils ont été condamnés à mort sans preuve concrète. Aucune représentation légale n’a été autorisée lors du procès. Tous les appels ont été rejetés, menant à l’exécution de ces hommes lundi matin.

Le groupe anarchiste grec « Conspiration de la vengeance » a mené une attaque à la bombe contre une banque à Athènes. Après avoir exposé dans son communiqué qu’ « A l’heure où l’économie « libérale » est imposée par le système capitaliste, étant la base du programme de la droite, tant en Grèce que dans la plupart des pays du monde, les banques sont le joyau de la couronne ». et que « la cabale des géants du secteur privé, des banquiers et des gouvernements est le principal bénéficiaire de la crise permanente qui frappe ce pays depuis des années », le groupe a expliqué qu’il avait visé cette agence, au 115, rue Trion Ierachon, dans le quartier de Petrálona, où se tiendra l’audience en appel de l’anarchiste Fotis Tziotzis le 2 février 2024, parce que cette banque était la cible de son action de financement de sa clandestinité. Totis n’était pas revenu d’un congé pénitentiaire de la prison de Larissa. Lire tout le communiqué

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La 16 janvier, au tribunal de Massa, a eu lieu la deuxième audience du procès avec jugement immédiat contre Gaia, Gino, Luigi et Paolo, qui sont aux arrestations domiciliaires avec toutes les restrictions pour l’opération Scripta Scelera. Lors de l’audience du 9 janvier, le juge avait décidé un renvoi au 16 janvier et un possible changement du juge unique (voir notre article). Le nouveau juge a fixé la prochaine audience pour vendredi 8 mars. Il devra y décider s’il accepte d’être chargé de ce procès ou s’il va le renvoyer devant une cour d’assises. Cette date ultérieure a été décidée avant tout pour pouvoir tenir en compte les résultats de l’audience sur les mesures de contrôle judiciaire, qui aura lieu le 21 février à la cour de cassation, à Rome, et qui sera essentiellement axée sur le délit d’association dont sont accusés les prévenus.

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