Plus de 150 membres de la police et de l’armée nationale qui ont participé à l’opération « Centauro », préparée depuis plus de 10 mois par les services d’enquêtes du procureur général. L’opération s’est déroulée sous forme de douze raids simultanés dans les municipalités de Morales, Tiquisio, Arenal del Sur et Norosí, situées dans une région difficile d’accès du Sud Bolivar. Douze personnes ont été arêtées sous l’accusation de soutien à l’ELN. Parmi les personnes arrêtées sont les leaders communautaires Milena Quiroz, Isidro Alarcón et Arisolina Rodríguez. Les douze personnes arrêtées ont été amenées hier après-midi à Carthagène dans des hélicoptères de la police nationale. Ils ont été emmenés au quartier général de la police du district de Crespo et devraient être présentées aujourd’hui devant un juge.

L'arrivée des prisonniers à Carthagènes

L’arrivée des prisonniers à Carthagènes

Le procès en appel des 24 prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik a repris lundi 21 devant la Cour d’Appel de Salé, au Maroc. Le 8 novembre 2010, les forces de sécurité marocaines avaient démantelé avec violence le camp de Gdeim Izik installé par plus de 20.000 Sahraouis. 24 militants sahraouis ont été emprisonnés, torturés et condamnés par un tribunal à de lourdes peines de prison (de 20 ans à la perpétuité). Le procès d’appel devant un tribunal civil avait repris le 13 mars à Rabat et a été ajourné jeudi dernier.

Les prisonniers sahraouis du groupe Gdeim Izik

Les prisonniers sahraouis du groupe Gdeim Izik

Les combattants communistes du Front73 de la NPA ont tué un Marine philippin et blessé neuf autres (dont cinq sous-officiers) en mitraillant leur détachement dans une embuscade à Barangay Hinalaan. Les guérilleros se sont retirés vers la frontière forestière des provinces voisines de Sultan Kudarat et du Sud Cotabato. Toujours dans le Sud Cotabato, six guérilleros présumés ont été tués dans une fusillade avec une patrouille anti-guérilla de la 2e Compagnie de Marines à Sitio Tinagdanan (Kalamansig), et trois dans le tir de mortiers founi par la base voisine des Marines qui a suivi la fusillade.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Malgré l’interdiction formelle de toute sorte de rassemblements à Istanbul, de nombreuses personnes se sont rassemblées dimanche à l’occasion du nouvel an kurde, le Newroz. Une manifestation réprimée brutalement à l’aide de gaz lacrymogène, canons à eau et balles en plastique. Plusieurs dizaines de personnes ont également été arrêtées. Au total 120.000 policiers et 80.000 gendarmes avaient été mobilisés cette année pour le Newroz.

Dans certaines zones du pays pourtant, les célébrations ont été maintenues. C’est notamment le cas dans la grande ville kurde de Diyarbakir. Chaque année, plus de 100.000 personnes s`y réunissent. Le rassemblement a été autorisé avec un interdit : pas de drapeau à l’effigie d’Abdullah Öcalan (interdit bravé par plusieurs manifestants). Seules étaient tolérées les bannières du HDP et celles prônant le « non » au référendum constitutionnel, donnant ainsi à l’événement un net accent anti-Erdogan. Le 16 avril, les électeurs sont en effet appeler à se prononcer pour ou contre l’élargissement des pouvoirs du président Erdogan.

Participants au Newroz brandissant le

Participants au Newroz brandissant le

EDIT: Un Kurde a été tué par la police lors du Newroz à Diyarbakir.

Dans le cadre de la campagne nationale et internationale de soutien au Bataillon International de Libération au Rojava, la J.I.K (Jeunesse Internationaliste du Kurdistan) organise une soirée de soutien le 25 mars au Théatre de l’Usine à Genève. Plus d’info sur Renversé.

Genève : Soirée de solidarité avec le Bataillon International de Libération au Rojava

Genève : Soirée de solidarité avec le Bataillon International de Libération au Rojava

La police a arrêté dimanche une centaine de manifestants antifascistes qui voulaient perturber le jubilé des 100 ans du parti d’extrême droite UDC à Zurich. Une centaine d’autres ont été contrôlés et renvoyés. En début d’après-midi, un calme tendu régnait aux alentours du Kongresshaus de Zurich où se déroulait la fête de l’UDC zurichoise. La police a encerclé la contre-manifestation dans un kessel, sur un pont. Des véhicules anti-émeute et des canons à eau empêchaient les manifestants d’accéder à la place du Kongresshaus et des barrières bloquaient la zone bordant le lac. La police a alors commencé à les évacuer un à un, entravés par des menottes, leurs affaires accrochées au cou dans un sac en plastique. Les manifestants ont été emmenés au poste de police. Quelques incidents isolés se sont produits par la suite (jets de projectiles, charges de police).

Le bloquage de la manifestation antifasciste

Le bloquage de la manifestation antifasciste

Les troupes de l’armée gouvernementale, appuyées par la force aérienne colombienne, ont démantelés trois camps de l’ELN dans la municipalité de Jurado (département de Chocó). Les camps sont ceux de la Compagnie Néstor Tulio Durán du Front de guerre occidental de l’ELN. Un guérillero a été capturé, des armes et des équipements (notament de télécommunication) ont été saisis.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Les sept prisonniers détenus à la base navale du port de Callao, située à environ 200 mètres de l’embouchure de la rivière Rimac dans l’océan Pacifique, ont été transférés parce que la prison risque d’être inondée par la crue de la rivière. La prison de la base de Callao abrite les plus importants prisonniers du pays dans des conditions de sécurité extrême. Parmi ces prisonniers le principal dirigeant du PCP-SL, Abimael Guzmann, le « président Gonzalo », leader militaire du PCP-SL, Oscar Ramirez, le camarade ‘Feliciano’, et Victor Polay, dirigeant et fondateur du Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru (MRTA) ainsi qu’un autre dirigeant du MRTA: Miguel Rincon. Les prisonniers ont été transférés à la prison de Ancón I, situé dans le nord de Lima.

La base navale de Callao

La base navale de Callao

Une centaine de personne ont assisté samedi 18 mars à une assemblée générale des comités de soutien à Georges Abdallah et à un meeting en faveur de sa libération. L’événement, organisé par la Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, a marqué la Journée Internationale des Prisonniers Révolutionnaires. Étaient présents la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah (comprenant différentes organisations), le Réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, la Campagne pour la libération d’Ahmad Sa’adat, Coup Pour Coup 31, CAPJPO -EuroPalestine, le Comité de Soutien à la résistance palestinienne 59-62, le groupe Bagnolet en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, le Comité d’action de Hambourg pour la Palestine, le collectif Lannemezan en solidarité avec Georges Abdallah, le FUIQP et un certain nombre d’autres, y compris des groupes de solidarité avec les prisonniers politiques en Italie, en Tunisie et au Maroc et pour soutenir les prisonniers turcs et kurdes en Turquie.

Les participants ont discuté des plans d’actions pour la prochaine année de lutte pour libérer Georges Abdallah, y compris des campagnes, des actions et des efforts internationaux pour attirer l’attention sur ce résistant emprisonné.

A l'assemblée de samedi

A l’assemblée de samedi

Les autorités ont annoncé la mort de huit guérilleros maoïstes et deux membres des forces de sécurité au cours d’une fusillade dans le district de Dantewada (Chhattisgarh) ce samedi. Deux soldats ont également été grièvement blessés durant ce combat qui s’est déroulé à la lisière du village de Barrempara. Des explosifs, un AK-47 ainsi qu’un SLR ont été retrouvés sur les lieux. L’inspecteur général adjoint pour la région du Dantewada a déclaré qu’une brigade de police avait été prise d’assaut alors qu’elle patrouillait dans la région. « L’opération de ratissage déclenchée suite à cette fusillade est toujours en cours. Nous devrions encore retrouver des armes ou autre sur les lieux ». D’après certaines sources officielles, un des maoïstes abattus serait une cadre du parti dans la région, Palle.

Guérilleros maoïstes à l'entrainement

Guérilleros maoïstes à l’entrainement