Au Brésil, le président de la plus grande université du pays, l’Université de São Paulo (USP) poursuit une vague d’atteintes aux droits du travail dans le cadre de son projet déclaré « d’éliminer le syndicalisme sur le campus ». Les travailleurs et leurs partisans ont déjoué une tentative d’expulsion du syndicat de ses locaux en avril. Maintenant, pendant la période de vacances de décembre, la présidence a obtenu une ordonnance judiciaire pour expulser le syndicat de ses bureaux, police et militaires pouvant prêter main forte si nécessaire. La direction a également congédié les dirigeants syndicaux et mené de nombreuses procédures abusives contre les dirigeants et les militants du SINTUSP.

Travailleurs en lutte de l'USP

Travailleurs en lutte de l’USP

Supai Tudu, un membre du Parti Communiste d’Inde (Maoïste), qui était recherché pour pas moins de 25 affaires liées à l’insurrection maoïste (une prime de 1.500.000 roupies était mise sur sa tête), a été tué par les forces de sécurité dans jungle de Ramtandi (district d’East Singhbhum, état du Jharkhand) aujourd’hui mardi. Ces forces de sécurité comprenant une unité de la CRPF des membres de la police. La femme de Supai Tudu, Supai Sonali a été arrêtée: elle était recherchée pour une douzaine d’affaires. Encore une fois, les forces de s&écurité ont présenté ce qui a toutes les apparences d’une exécution extrajudiciaire comme le résultat d’une fusillade où les policiers n’ont fait que riposter…

Opération anti-maoïste de la CRPF

Opération anti-maoïste de la CRPF

Dossier(s): Archives Inde-Népal Tags: ,

Kevin « Rashid » Johnson est un prisonnier social politisé américain, figure de proue du NABPP-PC. Le 21 décembre 2016, après avoir confisqué des biens personnels mais également son courrier juridique et toute sa correspondance, des gardiens et des gradés de la prison de Clement (Texas) ont gazé K. R Johnson (menotté) dans sa cellule. Cette attaque s’est faite en représailles à l’engagement politique de K.R. Johnson et de sa lutte contre les abus en milieu carcéral.

Les gardiens ayant refusé de décontaminer son corps et ses yeux ainsi que la cellule, K.R. Johnson a souffert pendant plusieurs jours de ces effets. Les gaz utilisés dans les prisons américaines imprègnent les matelas, draps, vêtements, objets… Sans procédure de décontamination, le gaz reste actif avec un effet extrêmement irritants et suffocants et qui a déjà provoqué des morts dans le passé.

Kevin

Kevin

Un objet avait attiré l’attention d’une patrouille de police tôt dimanche matin, se trouvait devant l’entrée d’une librairie proche de l’organisation fasciste italienne Casa Pound. Des artificiers ont été aussitôt appelés sur les lieux et c’est au moment où ils s’approchaient de la devanture de cette librairie, situé dans le centre historique de la capitale toscane, que l’explosion a eu lieu, blessant grièvement un artificier de la police à une main et à un oeil. L’engin était doté d’un système de déclenchement à retardement.

Le lieu de l'explosion à Florence

Le lieu de l’explosion à Florence

Dossier(s): Archives Italie Tags: ,

Les procédures judiciaires lancées par la SNCB et Infrabel à la suite des grèves non reconnues qui ont touché les chemins de fer entre le 25 mai et le 3 juin derniers ont déjà coûté au 1er juillet plus de 150.000 euros aux deux entreprises publiques (82.230 euros pour les frais d’avocats et 70.392 euros pour les frais d’huissiers). Après ces grèves, la SNCB et Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, avaient introduit 44 requêtes unilatérales en référé dans seize arrondissements judiciaires pour réclamer des astreintes contre les travailleurs grévistes. Pratiquement tous les juges ont prononcé une interdiction de bloquer les trains par des sabotages, couplée à des astreintes.

La grève sauvage du 26 mai 2016, gare de Liège-Guillemins

La grève sauvage du 26 mai 2016, gare de Liège-Guillemins

Mercredi 28 décembre, à 18h, à l’appel de l’assemblée générale antifasciste, près de 500 personnes se sont retrouvées pour manifester contre tous les racismes dans le 18e arrondissement. Partie du parvis de l’église de Saint-Bernard, la manifestation a pris la direction de la porte de la Chapelle, quelques torches et fumigènes sont craqués, deux trois tags par ci par là. En raison de barrages policiers, la manifestation remonte vers Barbès, lorsqu’une une charge de police sur la tête de cortège et une des gendarmes par derrière disloque la manifestation. Une vingtaine de personnes sont prises dans un kessel rue Ordener.

A la manifestation du 28

A la manifestation du 28

Un policier a été tué et sept autres blessés mercredi soir en Colombie, dans un attaque survenu dans la capitale Bogota. Selon le ministre de la Défense, des membres de l’ELN ont abattu un policier qui surveillait une station électrique du quartier de Torca, dans le nord de la capitale, puis ont disposé des explosifs près de son corps. Quand les autres policiers se sont approchés, une charge explosive composée de 500 grammes d’ammonal et de débris de métal a été déclenchée à distance, blessant sept d’entre eux, dont deux grièvement. Une récompense de 30 millions de pesos (environ 9.800 USD) est offerte pour l’arrestation des auteurs de cette attaque, qui ont en outre saisi l’arme du policier tué.

Le lieu de l'attaque, à Torca (Bogota)

Le lieu de l’attaque, à Torca (Bogota)

Mercredi 28 décembre se tenait une audience de mise en liberté de Damien, incarcéré depuis le 8 décembre accusé d’avoir participé activement à la manifestation sauvage du 14 avril 2016 à Paris (voir notre article). Sa demande a été rejetée et il reste donc à Fleury au moins en attendant son procès le 19 janvier. Des solidaires étaient présents à l’audience et plusieurs initiatives de soutien ont eu lieu ces derniers jours: destruction de deux distributeurs de billets d’une agence Caisse d’épargne à Marseille, bris de vitre d’une voiture d’une compagnie de sécurité à Bruxelles, et incendie d’une Jaguar à Passy.

Un sticker solidaire publié lors de la première détention de Damien

Un sticker solidaire publié lors de la première détention de Damien

La police chilienne a réprimé avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes une manifestation Mapuche à Santiago du Chili. Des centaines de partisans et parents d’une dirigeante traditionnel mapuche, Francisca Linconao, emprisonnée et en grève de la faim, se sont rassemblés lundi après-midi devant les tribunaux de la capitale pour protester contre son arrestation et contre toutes par les arrestations de Mapuches dans la région de l’Araucanie dans le sud du Chili. Au moins cinq personnes ont été arrêtées et quatre policiers ont été blessés dans des incidents lors de cette manifestation. Les organisations mapuches ont tenu le même jour une autre manifestation au Palais de La Moneda à Santiago. Le rassemblement a également été dispersé par l’intervention des Carabiniers qui ont arrêté une douzaine de personnes.

Les Mapuches à Santiago

Les Mapuches à Santiago