Le gouvernement a mobilisé cette semaine de 250 à 290 policiers pour contrôler la frontière franco-belge, afin de prévenir la formation de campements de migrants et de réfugiés voulant se rendre en Grande-Bretagne comme c’est le cas à Calais. Le nombre de personnes interceptées jeudi par les contrôles instaurés le long de la frontière franco-belge en Flandre occidentale s’élève à 224, alors qu’il était de 102 la veille et de 32 mardi, selon des chiffres fournis vendredi par le ministre de l’Intérieur. Le recours à un hélicoptère a notamment permis d’intercepter un groupe de 40 personnes.

Contrôle à Adinkerke, mercredi

Contrôle à Adinkerke, mercredi

Un détachement du 8e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale opérant dans les environs d’Impasug-ong (Bukidnon) a été attaqué mardi matin par une trentaine de guérilleros dans une zone boisée à Sitio Tagbakin. La fusillade a été intense. Les guérilleros appartiendraient au Comité 89 de la NPA, dépendant du Comité Central pour Mindanao du Nord.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Mohammed al-Qeeq qui est dans un état de santé critique vient de mettre un terme à la grève de la faim qu’il menait depuis 94 jours contre sa détention administrative (détention qui implique l’absence d’inculpation et de procès). Cette décision fait suite à un accord avec les autorités israéliennes qui ont annoncé que sa détention administrative prendra fin le 21 mai prochain. Jusque là il sera détenu à l’hopital israélien où il pourra recevoir la visite de sa famille. A l’annonce de la fin de sa grève, le journaliste palestinien de 33 ans a pu recevoir la visite de plusieurs leaders palestiniens. Mohammed a dénoncé le fait qu’un prisonnier palestinien doit forcément faire une grève de plus de 60 jours pour attirer l’attention internationale et médiatique.

Mohammed al-Qeeq

Mohammed al-Qeeq

Le 1er février, les forces israéliennes ont imposé un blocus serré sur la ville Qabatia, au sud de Jénine, interdisant le mouvement des personnes. Le siège a duré pendant cinq jours comme mesure punitive collective après que les soldats aient tués trois jeunes de la localité qui attaquaient des colons israéliens. Les forces israéliennes ont alors imposé un nouveau blocus de la ville après qu’un autre de ses habitants ait été tué dimanche pour avoir tenté de poignarder un soldat israélien à un barrage militaire au sud de Naplouse.

Au moins cinq jeunes Palestiniens ont été blessés et deux autres ont été arrêtés mardi soir dans des affrontements dans la ville de Qabatia. Ces affrontements se sont concentrés dans les quartiers de Habssa et de Kahlisheh. Des dizaines de personnes ont subi des effets des gaz lacrymogènes tandis que cinq jeunes ont été touchés par balle en caoutchouc au cours des affrontements. Deux jeunes hommes ont également été arrêtés lors des affrontements, alors que les forces israéliennes ont fermé toutes les entrées de la ville. Au moins sept blessures de balles en caoutchouc et une blessure de tir direct ont été signalés depuis que les forces israéliennes ont imposé le blocus à Qabatia au cours des dernières 48 heures.

Le blocus de Qabatia

Le blocus de Qabatia

La police et le parquet cherchent à identifier six émeutiers qui ont blessé des policiers et commis d’importants dégâts lors de la manifestation nationale qui s’est tenue le 7 octobre à Bruxelles. Le soir même, le parquet de Bruxelles annonçait 25 arrestations judiciaires à l’issue de la manifestation. La manifestation était organisée par les trois syndicats nationaux et les manifestants s’étaient rendus de la gare du Nord à la gare du Midi. A la fin du parcours, une violente confrontation s’était déroulée entre les manifestants et la police. Sur le Boulevard du Midi et l’Avenue de la Porte de Hal et à la hauteur de la Place de l’Europe, les manifestants ont lancé divers projectiles (panneaux de circulation et des pavés de la voie publique notamment) sur les forces de l’ordre.

Une des photos diffusées par le parquet (retraitée par nos soins)

Une des photos diffusées par le parquet (retraitée par nos soins)

Ce mardi, dans le village de Palkot, dans les environs de Gumla, une force conjointe de la CRPF et la police locale a lancé une opération dans ce qu’elle croyait être un refuge où se trouvait un haut responsable maoïste, Khudi Munda et son adjoint, Sanjay Yadav. Munda est resté introuvable mais les forces de sécurité ont repéré Yadav qui tentait de fuir. La version policière est qu’il ait ouvert le feu avant d’être tué, mais cette version est douteuse et il s’agit probablement d’une exécution pure et simple. Sanjay Yadav alias Mantriji alias Yatin était un résident du village de Purana Hindiya. Une forte prime avait été mise sur sa tête car il était recherché dans plusieurs dossiers d’attaques contres des policiers. Il commandait une zone de guérilla dans les districts de Simdega et de Gumla.

Le corps de Sanjay Yadav

Le corps de Sanjay Yadav

La condition physique de Mohamed al-Qeeq s’est déteriorée hier au 92ème jour de sa grève de la faim contre sa détention sans inculpations ni procès, son rythme cardiaque a beaucoup chuté. Les négociations avec les autorités israéliennes ont totalement cessé depuis dimanche. Israel refuse à sa femme Fayha Shalash et à ses deux enfants de le voir durant ce qui pourrait être ses dernières heures.

Mohammed al-Qeeq dans un état critique

Mohammed al-Qeeq dans un état critique

Une soirée de soutien aura lieu ce samedi 27 à Toulouse dans le cadre de la campagne de soutien au Bataillon International de Libération. Plus d’infos sur la campagne sur rojava.xyz. Plus d’infos sur la soirée sur le site d’OCML-VP.

Demain 25 février, entre 12H et 14H, une table d’infos à la fac du Mirail sera tenue avec en prime du café à prix libre, l’argent récolté sera reversé à la campagne de soutien aux combattant.e.s au Rojava.

Toulouse : Soirée de soutien au Rojava ce samedi

Toulouse : Soirée de soutien au Rojava ce samedi

Le 9 février, un rassemblement a été organisé par un mouvement étudiant proche des maoïstes au sein de l’université Jawaharlal-Nehru (JNU) en mémoire d’un séparatiste indien du Cachemire. Afzal Guru avait été condamné à mort pour avoir été l’un des organisateurs de l’attentat qui a frappé le Parlement indien en 2001. Ses aveux ayant été recueillis sous la torture et sa pendaison en secret, le 9 février 2013, est le symbole des abus d’une loi antiterroriste, le Pota, mise en place en 2002 par les nationalistes hindous. Après les protestations d’un autre syndicat étudiant, lié aux nationalistes hindous au pouvoir, la JNU a demandé l’annulation du rassemblement quelques minutes avant son début. Sur place, la tension est montée entre les deux camps. Quelques jours après, le président élu de l’association des étudiants de la JNU, Kanhaiya Kumar, était arrêté pour «sédition».

Depuis lors, la capitale indienne est secouée par des manifestations en soutien au président de l’association des étudiants de l’université JNU, arrêté pour «sédition». Des centaines de professeurs de la plus prestigieuse fac indienne, bastion de la gauche, sont en grève. La situation pourrait s’envenimer alors que la détention du leader étudiant a été prolongée, et que des avocats nationalistes ont agressé le prévenu et des journalistes lors de l’audience au tribunal, mercredi passé.

Kanhaiya Kumar

Kanhaiya Kumar


Manifestation le 18 février

Manifestation le 18 février

Dossier(s): Archives Inde-Népal Tags: ,

Lundi, les deux voies de l’autoroute à Comalapa ont été bloqués par les travailleurs de la zone franche d’Olocuilta. Les travailleurs manifestaient parce que les propriétaires d’une des entreprises de la zone franche, la maquila « industrias Magdalena », ont disparu dans payer les salaires. Au moins 700 personnes ont perdu salaire et emploi. Les forces antiémeutes salvadoriennes (Unidad del Mantenimiento del Orden, UMO) sont intervenues pour lever les barrages.

Affrontements au Salvador

Affrontements au Salvador