Georges Abdallah est un militant communiste libanais et combattant de la cause palestinienne emprisonné en France depuis 1984 et libérable depuis 1999. Samedi 24 octobre prochain, une manifestation nationale est organisée à 14H devant les portes de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) où il est incarcéré à l’occasion de son entrée dans sa 37ème année d’incarcération. Des départs en bus sont organisés depuis plusieurs grandes villes de France, pour s’inscrire :
– Toulouse : collectifpalestinevaincra@gmail.com
– Paris/Ile-de-France : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
– Bordeaux : liberonsgeorges33@riseup.net
– Marseille/Martigues/Nîmes/Montpellier : 0613205151 (Adil)

Samedi 26 septembre, un stand de solidarité pour la libération de Georges Abdallah était organisé en centre-ville de Toulouse par le Collectif Palestine Vaincra. Pendant plus de deux heures, des milliers de flyers ont été distribués et beaucoup de personnes ont affirmé leur solidarité. Un calicot sur l’histoire et le combat de Georges Abdallah était également déployé et a reçu un vif intérêt. Cette initiative s’inscrit dans le mois de mobilisation (voir notre article) qui se clôturera par une manifestation le samedi 24 octobre à Lannemezan devant la prison où il est détenu.

Hier, lors de la visite du président français, Emmanuel Macron à Beyrouth, plusieurs groupes de plusieurs dizaines de personnes ont chanté le nom de George Abdallah pour réclamer sa libération. Cette visite se déroule suite à la double explosion survenue dans la ville mardi 4 août. Emmanuel Macron prétend être venu apporter une aide humanitaire. Mais de nombreuses personnalités libanaises ont dénoncé un double discours néo-colonial soulignant que l’objectif de Macron est avant tout d’imposer des réformes structurelles au pays selon les besoins et les exigences du FMI. Le meilleur exemple de ce double discours est le maintien en prison par la France de Georges Abdallah. Plus d’infos ici.

Macron interpellé par la population de Beyrouth qui réclame la libération de George Abdallah

Macron interpellé par la population de Beyrouth qui réclame la libération de George Abdallah

La présence de drones israéliens de la firme Elbit a été signalées lors des manifestations contre les crimes policiers aux États-Unis. Elbit fournit une technologie de surveillance pour le mur de l’apartheid israélien qui serpente à travers la Cisjordanie. Le géant des armes a été impliqué dans les principales attaques israéliennes contre la bande de Gaza depuis plus d’une décennie. Elbit commercialise son équipement auprès des gouvernements du monde entier comme « testé au combat » (sur les civils palestiniens). Aux États-Unis, Elbit Systems America conclut un contrat avec le département américain de la Sécurité intérieure pour un mur de surveillance virtuel à la frontière américano-mexicaine. Plus d’infos ici.

Drone Elbit en Palestine occupée

Drone Elbit en Palestine occupée

Suite aux récentes annonces de la Ministre de la Justice française Nicole Belloubet (voir notre article), Georges Abdallah est exclu des mesures de libération de plusieurs milliers de prisonniers des prisons françaises afin de lutter contre l’épidémie de COVID-19. La Campagne libanaise pour la libération de Georges Abdallah et plusieurs organisations de soutien (notamment d’Europe, de Palestine et de Tunisie) appellent à se mobiliser vendredi 10 avril dès 18H (UTC+1) sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FreeGeorgesAbdallah afin d’exiger la libération immédiate de l’un des plus anciens prisonniers politiques d’Europe.

Jeudi 9 avril dès 21H (UTC+1), le réseau de soutien aux prisonniers palestiniens Samidoun organise un webinaire sur Zoom avec le Collectif Palestine Vaincra à propos de Georges Abdallah, communiste arabe emprisonné en France depuis 1984. Cette conférence en anglais abordera l’engagement politique de Georges Abdallah, la mobilisation internationale pour sa libération et la situation actuelle liée à l’épidémie de COVID-19 (voir notre article). Pour participer à l’événement, il faut s’inscrire avec ce lien : http://bit.ly/freegeorges

Mercredi 25 mars, la Ministre de la Justice Nicole Belloubet a annoncé la libération de 5000 à 6000 détenus des prisons françaises afin de lutter contre les risques sanitaires en pleine pandémie de COVID-19. Emprisonné depuis près de 36 ans, libérable depuis 1999 et âgé de 69 ans, Georges Abdallah est exclu de cette mesure. L’exclusion de Georges Abdallah de ce nouveau dispositif témoigne de l’acharnement de l’État français contre ce communiste arabe et combattant de la cause palestinienne qui reste debout après 36 ans d’emprisonnement. Une campagne en ligne est organisée par le Collectif Palestine vaincra pour exiger la libération de Georges.

Campagne pour la libération de Georges Abdallah en période de pandémie du Coronavirus

Campagne pour la libération de Georges Abdallah en période de pandémie du Coronavirus

L’État allemand a encore une fois intensifié son harcèlement et sa répression dirigés contre le discours et le plaidoyer palestiniens. Dans le dernier ordre émis par le bureau de l’immigration de Berlin, reçu hier 9 mars, les autorités allemandes ont ordonné, après l’expulsion officielle d’Allemagne de l’écrivain Khaled Barakat, animateur de Samidoun, (même s’il ne vit pas en Allemagne depuis août 2019), une interdiction d’entrer dans le pays pendant quatre ans. Barakat et son avocat contestent l’ordonnance dans le cadre d’un appel. Outre l’interdiction politique, le refus de résidence et maintenant l’exclusion imposée à Barakat, les récentes attaques répressives de l’État allemand contre les droits des Palestiniens ont inclus la déportation de Rasmea Odeh, l’adoption d’une résolution anti-BDS, la poursuite pénale de militants juifs palestiniens et israéliens pour avoir interrompu le discours d’un membre de la Knesset, la démission forcée du directeur du Musée juif, la fermeture du compte bancaire de Jewish Voices for a Just Peace et la désinvitation d’artistes internationaux qui ont pris position pour soutenir les droits des Palestiniens.

Le caractère politique de l’ordonnance est manifeste et non dissimulé dans le document de 23 pages. Il est entièrement basé sur des discours politiques publics, des écrits et des vidéos YouTube et n’allègue pas d’activité criminelle ; en effet, l’ordonnance note que les critères relatifs aux condamnations pénales ne s’appliquent pas en l’espèce. Cela survient après qu’une interdiction politique de plus d’un mois a été prononcée contre Barakat en juin 2019 afin de l’empêcher de prononcer un discours sur le soi-disant « accord du siècle » du président américain Donald Trump, puis, le refus du renouvellement de son visa de séjour. La nature de cette attaque est claire dans tout le document. « La soi-disant solution à deux États est morte. Le peuple palestinien n’a d’autre choix que de poursuivre sa lutte jusqu’à la libération de toute la Palestine et la construction d’une société démocratique en Palestine », avait déclaré Barakat. Cette vision progressiste d’une Palestine libérée et démocratique est citée à deux reprises dans le document comme la preuve d’une perspective « extrémiste » qui est « inacceptable » en Allemagne.

Khaled Barakat (à droite)

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Samedi 8 février, Daniel Green, un militant pro-palestinien a été désigné pour être arrêté lors d’une manifestation antisioniste organisée par le Revolutionary Communist Group. Cette arrestation doit être replacée dans le contexte de la campagne en cours pour criminaliser l’opposition au sionisme. Depuis l’adoption de la définition de l’IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance), l’opposition au sionisme et la qualification de l’état d’Israël comme étant un projet raciste tendent à être assimilées légalement à de l’antisémitisme. Les manifestants sont revenus à l’endroit où l’arrestation a eu lieu pour montrer qu’ils ne seront pas intimidés par les tentatives de criminaliser la solidarité avec la Palestine.

Un militant pro-palestinien arrêté

Quelques dizaines de manifestant·e·s étaient rassemblé·e·s ce 19 janvier devant l’ambassade du Liban à Bruxelles, en soutien aux luttes des peuples libanais et palestinien, pour la libération de Georges Abdallah et Ahmad Sa’adat. Le rassemblement faisait suite à un appel international lancé par le SRI, Samidoun et le Secours Rouge Arabe pour ce 19 janvier, ainsi qu’à l’appel à une semaine d’actions solidaires avec Ahmad Sa’adat. Georges Abdallah, militant révolutionnaire libanais, est emprisonné depuis 35 ans en France pour avoir participé à des actions contre le Mossad et la CIA à Paris. Il se retrouve aujourd’hui parmi les symboles de la révolte populaire qui secoue le Liban.