Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Sept maoïstes, parmi lesquels Ganesh Sao, commandant du Sone-Punpun Area Committee du CPI(Maoist), ont été arrêté ce mardi à différents endroits du district d’Arwal, dans le Bihar. Sao était recherché dans plusieurs affaires par les autorités des districts de Patna, Jehanabad et Aurangabad. La police a également déclaré qu’une carabine, trois pistolets, plusieurs chargeurs, des téléphones portables, des cartes SIM et des ouvrages maoïstes lui avaient été saisi ainsi qu’aux autres guérilleros. D’après les autorités, Sao menait depuis plusieurs semaines des actions de propagande pour renforcer un nouveau groupe émergent dans les districts d’Arwal et de Jehanabad.

Neuf anciens salariés de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord, placés en garde à vue mardi matin, plus d’un an après l’occupation de l’établissement, ont été relâchés en fin d’après-midi et seront convoqués à une date ultérieure. La garde à vue a été levée en fin d’après-midi, mais ils risquent d’être reconvoqués pour de nouvelles auditions.

Dix anciens salariés, parmi lesquels l’ancien leader de la CGT de Goodyear Mickaël Wamen, avaient reçu une convocation de la police nationale, pour des faits remontant avant le 22 janvier 2014, c’est-à-dire l’occupation de leur usine d’Amiens-Nord et la séquestration pendant 30 heures du DRH et du directeur de l’usine. L’accord de fin de conflit prévoit pourtant dans son article 8 que Goodyear Dunlop Tires France (GDTF) renonce à toutes poursuites judiciaires et disciplinaires et se désiste de ses plaintes déposées suite à l’occupation de l’usine. « Goodyear, personne morale, avait retiré sa plainte dans le cadre de négociations avec la CGT mais nous avions les plaintes des deux directeurs victimes de la séquestration, donc on a fait l’enquête sur leurs plaintes », qui n’avaient pas été retirées, a expliqué le procureur d’Amiens.

Une trentaine d’activistes ont pénétré mercredi dans une agence bruxelloise de BNP Paribas Fortis, où ils se sont emparés de comme « une première saisie pour commencer à récupérer les milliards d’euros que la banque place dans les paradis fiscaux ». Ils ont été brièvement arrêtés par la police. Les chaises, tables et plantes vertes dans l’entrée de l’agence située place De Brouckère ont été déposées sur le trottoir, avec un écriteau « Ceci n’est pas un siège, mais un début de réappropriation ». Les militants ont été interpelés par la police, qui a procédé à des contrôles d’identité. Ils ont été rapidement libérés.

Bruxelles: Interpellations lors d’une action contre Paribas Fortis

Les parlementaires ont débattu, mercredi, du projet de loi antiterroriste proposé par le gouvernement conservateur. Le ministre de la Sécurité publique canadien a déposé son projet de loi en après-midi qui des pouvoirs d’intervention accrus pour les agents du SCRS dans leurs enquêtes, des détentions préventives facilitées pour des personnes soupçonnées d’activités terroristes, et une modification de la liste d’interdiction de vol pour y inclure davantage de suspects. Lors de la période des questions précédant le dépôt du projet de loi C-51, le chef de l’opposition a répété que la loi était truffée de termes trop généraux qui pourraient mettre en péril la liberté des Canadiens, comme la définition de « menace à la sécurité » qui inclut tout ce qui pourrait entraver la stabilité économique. En outre, le projet de loi ne prévoit pas de nouveaux mécanismes de surveillance pour les agents de la GRC et du SCRS qui se voient déléguer de nouveaux pouvoirs.

Ce vendredi 20 février, nous organiserons une soirée de solidarité avec Marco Camenisch, anarchiste emprisonné en Italie puis en Suisse depuis 1991 pour avoir pris part à la la lutte anti-nucléaire dans les années ’80. Ce sera l’occasion de projeter pour la première fois le documentaire ‘Marco Libero !’ qui retrace l’histoire des luttes antinucléaires en Europe.
La soirée commencera à 20h et aura lieu au Pianofabriek, 35 Rue du Fort à Saint-Gilles (Métro Parvis de Saint-Gilles).

Affiche de la soirée.

Affiche de la soirée.

C’est au total huit guérilleros maoïstes et quatre militaires qui ont été tués dans des affrontements distincts dans le sud des Philippines. Une femme et six hommes, membres de la NPA, ont été tués dans des accrochages lundi près aLabel sur la côte sud de l’île de Mindanao.

L’attaque d’un poste de police dans la ville méridionale de Mati par une cinquantaine de guérilleros portant des uniformes de l’armée, s’est soldée par la mort d’un assaillant. Un policier a aussi été blessé dans l’assaut qui a été interrompu par l’arrivée de renforts de l’armée. Un IED déclenché à cde moment par les guérilleros a tué trois soldats et en a blessé quatre autres. Un soldat qui passait par un des barrage de sécurité mis en place par la guérilla pour couvrir l’attaque du commissariat a également été tué.

Un membre de la Chhattisgarh Armed Force a été tué ce lundi alors qu’un autre a été blessé dans l’explosion d’une bombe qui aurait été amorcée par des maoïstes dans le district de Sukma. L’attaque a eu lieu à proximité du village de Temelwada alors qu’une patrouille de reconnaissance des forces de sécurité rentrait à l’issue d’une opération dans la région. Cette patrouille avait été déployée sur la route densément forestières de Dornapal-Jagargunda à environ 400 kilomètres de la capitale de l’état pour dégager la voie afin de permettre aux véhicules militaires de circuler librement dans la région. C’est en rentrant vers leur camp de base dans le village de Temelwada qu’ils sont tombés sur une bombe à proximité du village, bombe qui a explosé à leur passage. Un des soldats a été tué sur le coup tandis qu’un autre a été grièvement blessé à la jambe et emmené à l’hôpital. Rapidement informées de l’attaque, les autorités ont immédiatement envoyé des renforts sur place, tant pour évacuer le blessé que pour engager une opération de ratissage pour retrouver les guérilleros présumés responsables.

Plusieurs passagers se sont révoltés mardi dans un avion en partance pour Kinshasa, au départ de Brussels Airport contre l’expulsion vers la République démocratique du Congo d’une passagère. Quatre d’entre eux ont été arrêtés administrativement, mais relaxés quelques heures plus tard, indique la police fédérale mercredi matin. Un cinquième passager initialement soupçonné de coups et blessures volontaires sur un policier a été relaxé après son audition. Un policier a été légèrement blessé, mais il s’est avéré qu’il s’agissait de blessures involontaires à la suite d’une chute. L’avion était prêt à partir, mais le commandant de bord a fait appel à la police pour évacuer les passagers indignés.

La femme qui devait être expulsée n’est pas partie sur le vol perturbé mais a été embarquée le même jour sur un second vol qui faisait escale à Paris. Des passagers se sont à nouveau rebellés pour empêcher l’expulsion, et l’intéressée a été descendue de l’avion au moment de l’escale à Paris. La jeune femme, 26 ans, est revenue mercredi matin sous escorte et a été replacée en centre fermé en vue d’une prochaine tentative d’expulsion.

L’Open Vld veut donner aux juges la possibilité de prononcer une peine d’expulsion comme peine autonome à l’encontre de délinquants sans titre de séjour valable. Cette adaptation de la loi vise à éloigner du territoire des personnes condamnées en leur évitant la case prison au préalable. À l’heure actuelle, les juges ont cinq options à leur disposition: une amende, une peine de prison, une surveillance électronique, une peine de travail ou une probation. L’Open Vld veut y ajouter l’expulsion comme une sixième possibilité.

La phase 3 (sur 3) de la stratégie des YPG contre les islamistes de l’EI est entrée en vigueur depuis quelques jours. Non seulement, les islamistes sont presque totalement vaincus à Kobané, mais également dans les deux autres cantons du Rojava (Afrin et Hassakah). Les islamistes fuient maintenant le nord de la Syrie pour se concentrer dans leurs grosses villes (principalement Raqqah) et sur les fronts qui l’opposent à l’Armée Syrienne Arabe (de Bachar al-Assad). Certains islamistes vont jusqu’à passer la frontière turque pour se réfugier. Une commandante des YPG, Azime Deniz, a déclaré que « la bonne nouvelle de la libération du canton de Kobané sera bientôt annoncée » et « nous sommes prêts à unifier les 3 cantons du Rojava ».