Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Onze facteurs de l’Aisne font actuellement l’objet de procédure disciplinaire de la part de la Poste. Ils ont participé le 19 mai dernier à une grève contre la réorganisation de la distribution. On les accuse d’avoir bloqué le dépôt de Laon, d’avoir ainsi « empêché 180 agents non-grévistes de partir en distribution ». Depuis, sept grévistes sont passés devant le conseil de discipline, où ils ont été sanctionnés de sept jours de mise à pied. Vendredi, la même commission se penchera sur un huitième cas. Deux autres sont prévus le 15 octobre, celui du secrétaire général de l’Aisne, Laurent Roy, ayant été reporté.

France: Postiers grévistes mis à pied

Un groupe interarme des forces de sécurité colombiennes a capturé le 17 septembre, dans un zone rurale du sud de la province de Bolívar le commandant en second du front ‘Héroes y Mártires de Santa Rosa’ de l’ELN. L’opération a été réalisée en Muribá municipalité du village de San Pablo. Une autre personne a été arrêtée lors de cette opération, et les militaires ont récupéré deux armes de poing, un ordinateur portable et un disque dur.

Colombie: Capture d’un commandant de l’ELN

Une vaste opération policière menée dans les régions de Santander, Arauca et Norte de Santander, s’est soldée par l’arrestation de sept hommes et une femme accusés d’être des « auxiliaires » du 10e front des FARC.

Colombie: Opération policière contre des présumés « auxiliaires » des FARC

Une manifestation faisant suite lundi à l’annonce du décès du prisonnier politique sahraoui, membre de l’association sahraouie contre la torture, Hassana Elouali, à l’hôpital militaire de la ville, a été réprimée dans la ville occupée de Dakhla. 16 manifestants au moins ont été blessés par la police marocaine qui, assistée par des éléments de l’armée, a réprimé violemment ces protestations.

Arrêté fin 2011 par les forces d’occupation marocaines suite aux évènements violents qui avaient secoué la ville occupée de Dakhla à l’époque, le défunt a été condamné à 3 ans de prison ferme, en l’absence totale des conditions d’un procès équitable. Il a passé plusieurs mois à la « Carcel Negra » à el Ayoun occupée avant son transfert avec d’autres détenus politiques sahraouis vers la prison de Dakhla.

Hasanna El Wali

Hasanna El Wali

57 étudiants disparus, 6 morts, 25 blessés. C’est le bilan de la répression qui a eu lieu à Iguala, dans l’Etat de Guerrero (sud du Mexique), vendredi 26 septembre au soir, à la suite d’une manifestation étudiante. Les étudiants de l’Ecole normale d’Ayotzinapa protestaient, vendredi après-midi, contre des mesures discriminatoires dans les recrutements, qui favoriseraient les étudiants des grandes villes. Ils manifestaient également contre la réforme de l’enseignement mexicain. Certains avaient alors mis le feu à des autobus du service public. La police municipale a alors ouvert le feu sur les manifestants, tuant deux étudiants, deux habitants de la ville et deux joueurs de l’équipe locale de football.

Les autorités judiciaires enquêtent sur la disparition de ces 57 étudiants de l’Ecole normale d’Ayotzinapa, dans le sud de l’Etat de Guerrerro, dont la liste a été communiquée par le procureur général de l’Etat. La justice s’interroge sur le rôle qu’avaient pu jouer des officiers de la police locale dans ces disparitions. Vingt-deux policiers locaux ont ainsi été arrêtés. Ils sont présumés responsables des violences contre les étudiants.

Mexique: La police tire et tue 6 manifestants

Nunzio D’Erme, ancien conseiller municipal, figure connue de la gauche alternative romaine, et un jeune membre du Centre social Spartacus de Cinecittà, Marco Bucci, ont été arrêtés aujourd’hui suite à des affrontements qui ont eu lieu il y a quelques mois à Cinecittà en face de l’hôtel de ville, lorsque des intégristes de Milice Christi ont tenté de perturber une réunion sur l’homophobie qui se tenait à la mairie. Ils sont inculpés de résistance à la police, coups et blessures sur un officier de police en civil qui intervenait dans la bagarre entre les militants de gauche et les ultra-catholiques de la Milice Christi.

Italie: Arrestation d’un ancien conseiller municipal

Aujourd’hui, mardi 30, le tribunal d’application des peines est venu à la prison de Lannemezan, où est enfermé Georges Abdallah, afin de statuer sur sa nouvelle demande de libération. La prochaine étape de ce nouveau marathon judiciaire sera le 5 novembre avec le rendu de cette audience. Des délégations des comités de soutien de Paris, Pau, Bordeaux, Tarbes… étaient présentes devant la prison à l’appel du collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31. Cela représentait plus d’une soixantaine de personnes.

Prochains rendez-vous de la solidarité:

A Toulouse, où se tiendra un meeting le vendredi 24 octobre.

A Bruxelles, où se tiendra un rassemblement le même vendredi 24 octobre.

A Lannemezan, où aura lieu une manifestation le samedi 25 octobre.

France: Georges Adballah devant le tribunal d’application des peines

Deva Holding est une multinationale pharmaceutique implantée en Turquie, filiale du groupe EastPharma, qui a licencié, à ce jour, 24 travailleurs pour avoir, tout simplement, rejoint les rangs du syndicat Petrol-Is. Comme son siège social est aux Bahamas, elle pense que tout lui est permis Petrol-Is, le syndicat turc affilié à IndustriALL.

Turquie: 24 travailleurs licenciés parce que syndiqués

Les forces de sécurité paraguayenne ont identifié les cinq guérilleros de l’Agrupación Campesina Armada, qui ont échappés aux derniers combats dans lesquels quatre d’entre eux ont été tués. L’identification s’est faite sur une vidéo prise par les guérilleros eux-mêmes : Alfredo Jara Larrea, Albino Ramón Jara Larrea, Rudy Ruiz Sosa, Luciano Argüello et Mariano López Velázquez. La Force Opérationnel Interarme (Fuerza de Tarea Conjunta, FTC) continue à ratisser la région de l’Arroyito.

Paraguay: Suite de l’opération anti-guérilla

La direction de la firme BM&S, qui nettoie les trains pour le compte de la SNCB, à Schaerbeek, a demandé hier lundi au tribunal civil de Bruxelles que la Ville respecte la décision de justice rendue en août dernier. A savoir : la levée de la grève qui dure depuis 5 semaines. Le tribunal avait condamné la ville de Bruxelles au paiement d’une astreinte de 10 000 euros par jour si elle ne faisait pas exécuter cette décision par la police.

Il y a quelques semaines encore, la police avait refusé d’assister le huissier de justice qui était venu sur place pour faire exécuter cette ordonnance. La Ville estime que la police ne doit pas intervenir sur un terrain privé : à savoir celui de la SNCB. Les travailleurs de BM&S sont entrés en grève depuis le mois d’août dernier. Ils protestent contre le licenciement de deux délégués syndicaux de la firme. La décision du tribunal sera communiquée aux deux parties la semaine prochaine.

Bruxelles: Nouveau passage au tribunal pour la grève à BM&S