Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Un nombre indéterminé de cadavres ont été découverts samedi dans une fosse commune des environs de la municipalité d’Iguala (sud) au Mexique où 43 étudiants ont disparu à la suite d’affrontements violents avec la police locale. On se sait encore ni le nombre des cadavres ni leur identité et on ne sait pas si ce sont ceux des 43 étudiants portés disparus. La découverte de la fosse avait été rendue possible à la suite d’une dénonciation anonyme. Des experts fédéraux ont été dépêchés sur les lieux pour effectuer des tests génétiques.

Les étudiants disparus font partie d’une école normale proche de Chilpancingo. Ils s’étaient rendus vendredi à Iguala, à une centaine de kilomètres plus au nord, pour récolter des fonds d’aide. Après avoir pris d’assaut des bus de transport public pour revenir chez eux, il ont été la cible de tirs de la part de la police municipale. Trois étudiants ont trouvé la mort dans cette première fusillade et des témoins affirment que des dizaines d’entre eux ont été emmenés vers une destination inconnue dans des voitures de police.

Mexique: Une fosse commune découverte près d’Iguala

Un jour après avoir été libéré d’une prison du district du Bastar (Chhattisgarh) après avoir été acquitté de toutes les accusations d’implication dans la guérilla maoïste, Gajala Goppanna, membre présumé du Dandakaranya Special Zonal Committe du CPI(Maoist) a été ré-arrêté mercredi par la police qui l’accuse de meurtre et d’extorsion. L’homme, âgé de 80 ans, avait été libéré de la Jagdalpur Central Jail mardi après qu’un tribunal de la ville de Dantewada l’ait acquitté faute de preuve. Goppanna était en détention préventive après avoir été arrêté à Gariaband (Chhattisgarh) en 2007 pour ‘implication dans les violences maoïstes’. Il était un des huit guérilleros présumés incarcérés dont le CPI(m) avait exigé la libération pour libérer Alex Paul Menon, un fonctionnaire qui avait été fait prisonnier il y a quelques années. Mercredi, l’homme a donc été arrêté sur base de 5-6 mandats d’arrêt émis par le district de Bijapur, dans le sud du Bastar. Les autorités du Chhattisgarh l’ont remis à la police du Bijapur.

Si Microsoft a habitué ses utilisateurs a être espionné en intégrant des backdoors dans toutes les versions de son système d’exploitation, la béta destinée aux développeurs va beaucoup plus loin que ses prédécesseurs. Microsoft va renouveler tous ses systèmes d’exploitation en 2015 en les unifiant. Les téléphones, tablettes, ordinateurs, objets connectés et Xbox fabriqués par Microsoft utiliseront un seul OS : Windows 10. La béta disponible gratuitement depuis plusieurs jours et destinée à tester le système utilise des méthodes très intrusives pour rapporter les habitudes des utilisateurs et les bugs. Premièrement : Windows 10 collecte la liste des programmes installés, la liste des appels, des SMS, etc… Le véritable scandale est dans l’utilisation d’un Keylogger, un programme qui enregistre les frappes claviers et transmet donc ce qui est tapé par l’utilisateur à la firme américaine. Microsoft a également le droit d’enregistrer vocalement les utilisateurs de Windows 10 pour tester la reconnaissance vocale. Toutes ses indiscrètions sont avouées par Microsoft dans ses conditions d’utilisation, c’est peut-être là qu’est la vraie nouveauté. Il est très probable que ces conditions d’utilisation soient réservées à l’utilisation de la version béta même si les services répressifs ont toujours pû compter sur l’aide Microsoft.

Selon des rumeurs, TOR aurait annoncé travaillé avec un navigateur internet « qui représenterait 10 à 20% des utilisateurs » (Firefox est le seul dans ce cas puisque Internet Explorer et Safari représentent moins de 10% chacun et que Chrome représente plus de 30%). Sans confirmer quoi que ce soit, la source indiquait que TOR pourrait être intégré au mode « Navigation Privée » du navigateur en question. Si cette nouvelle s’avérait exacte, cela représenterait un énorme défi pour TOR qui devrait augmenter drastiquement son infrastructure (à moins que la procédure pour faire tourner un noeud ne soit simplifiée). Ceci représenterait surtout un défi pour les agences répressives puisque cette nouvelle pourrait conduire des dizaines de millions de personnes à utiliser TOR, facilement.

Ahmad Sa’adat, Secrétaire général du FPLP s’est vu privé des visites familiales pendant une période de trois mois; aucune raison n’a été donnée pour cette décision. « C’est une tentative désespérée et futile pour briser la volonté et résoudre les dirigeants palestiniens et les symboles du mouvement national des prisonniers palestiniens, tentative qui fait partie de la campagne systématique de persécution menée par l’administration pénitentiaire contre les détenus dans les prisons de l’occupation, » a déclaré le FPLP.

Les attaques contre les prisonniers se multiplient. Elles comportent le refus de visites familiales, l’interdiction d’accès à la cantine, la confiscation des téléviseurs, l’interdiction des chaînes par satellite de langue arabe, les transferts fréquents d’une prison à l’autre et actuellement, la violente invasion des sections et des chambres des prisonniers, détruisant les biens et fouillant les cellules. Le FPLP a appelé à une réponse générale à cette campagne d’attaques contre les prisonniers et à davantage d’actions pour réclamer la liberté de Sa’adat et de ses camarades.

Palestine: Ahmad Sa’adat interdit de visite

C’est au lendemain du procès qui a condamné durement des militants anarchistes pour le hold-up de l’agence de Pyrgetos (Larisa) de la banque ATE (actuellement Banque du Pirée), que l’attaque explosive contre l’agence de Skyies (Thessalonique) de cette même Banque du Pirée. Les auteurs expliquent dans ce communiqué que « Que ceux-ci aient effectivement participé à ce braquage ou non, nous autres sommes à leurs côtés. Cette action est une simple marque de solidarité, mais aussi un signal, qui dit que tout continue… ». Le communiqué se termine par un salut à Nikos Maziotis et à Pola Roupa.

L’affrontement a eu lieu hier soir dans les forêts de Munga, à proximité du commissariat de Gangaloor dans l’état du Chhattisgarh. Une brigade des forces de sécurité locales effectuaient une opération de ratissage lorsqu’elle est tombée sous le feu d’un groupe de guérilleros. Ceux-ci ont blessé un des soldats avant de battre en retraite. Alors que la brigade se retirait vers son camp de base, elle a été une nouvelle fois prise pour cible, entrainant une nouvelle fusillade de plus d’une demi heure. C’est en encerclant la zone après le départ des guérilleros que les soldats ont retrouvé le corps de l’un d’eux. Par ailleurs, les traces de sang laissent suspecter que d’autres membres de la guérilla aient été soit blessés soit même tués. Des renforts de l’armée ont été envoyés sur places pour soutenir les forces de sécurité locales.

Le ministre de l’Intérieur a constitué un comité composé de deux anciens chefs de la CRPF afin qu’il réfléchisse à des propositions en vue d’une refonte de la force de contre-insurrection. Le comité examinera la structure actuelle de la CRPF à la lumière de ses missions dans les états touchés par la guérilla maoïste avant de proposer un projet de réorganisation à long terme de la force. Le ministre attend de ce comité qu’il analyse diverses questions telle que les procédure d’opérations pour travailler dans les zones naxalites, la politique de transfert au sein de la force, le type d’armes utilisées et les besoins idéaux, y compris le type de véhicules nécessaires dans ces régions. Le comité évaluera également la formation des soldats, et proposera éventuellement un nouveau plan d’entraînement. Selon plusieurs sources, le ministère de l’Intérieur aurait déjà dit que la CRPF aurait besoin de davantage d’AK-47 au lieu des fusils INSAS, et qu’il faudrait acheter un grand nombre de motos – près de 20 motos pour chaque compagnie de 125 hommes pour une meilleure mobilité opérationnelle des forces ainsi que pour leur sécurité face aux ‘armes favorites’ des guérilleros, les IED.