Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Des centaines de Palestiniens habitant à Taybeh se sont insurgés contre la démolition par les Israéliens de constructions décrétées par eux « illégales ». Les affrontements ont commencé à l’entrée de la localité et les forces de sécurité a jeté sur les manifestants des grenades assourdissantes. Taybeh (1.300 habitants) est un petit village à une trentaine de kilomètres au nord de Jérusalem, non loin de Ramallah. C’est le dernier village entièrement chrétien de Palestine.

Taybeh

Taybeh

Un détachement de 12 militaires du 730e Groupe de combat était en patrouille quand il a rencontré un groupe de 15 combattants de la NPA dans la municipalité de Tôong (Batangas). Dans la fusillade qui s’ensuivit, un militaire a été mortellement blessé.

Combattantes de la NPA

Combattantes de la NPA

Les manifestants, regroupés derrière une banderole proclamant «Pour en finir avec l’état d’urgence», ont scandé «état d’urgence, état policier, on nous empêchera pas de manifester», ou encore «Assignés à résistance contre l’état d’urgence», tandis qu’un hélicoptère les survolait. Sur une pancarte, on pouvait lire «La liberté se meurt en toute sécurité» ou bien «Davos: nos urgences sont vos déchéances», en référence au Forum économique mondial qui se déroule actuellement en Suisse. Certains manifestants ont collé sur les murs des affichettes représentant une caméra de surveillance et affirmant «l’Etat nous surveille, crevons lui les yeux». D’autres, au visage caché derrière un foulard, ont peint sur les murs d’autres appels à manifester, à l’aide de bombes de peinture.

Le PCF, Lutte ouvrière, le Parti de gauche, le Nouveau parti anticapitaliste ainsi que la Fédération anarchiste, le syndicat FO et le Mouvement pour la paix, avaient appelé à ce rassemblement contre l’état d’urgence instauré après les attentats du 13 novembre. Un projet de loi pour le prolonger de trois mois après le 26 février sera présenté le 3 février en Conseil des ministres. Partis d’un quartier situé à l’ouest de Rennes, les manifestants – qui défilaient également contre le projet de transfert de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, la déchéance de nationalité et les interventions militaires en Syrie – se sont rendus jusqu’à la préfecture de Bretagne, en centre-ville, avant de repartir vers leur point de départ.

La manifestation de Rennes

La manifestation de Rennes

Pour des raisons inconnues, les combats se sont raréfiés ces derniers jours au sud de la ville de Manbij, que les QSD visaient pourtant. Depuis une grosse quinzaine de jours, les frappes américaines ont pratiquement cessé sur cette place stratégique de l’Etat Islamique. Comme le rapportent des observateurs « On ne sait pas ce qu’il se passe, la seule chose qui est sûr c’est que la Turquie a beaucoup à voir là dedans ».

La prise de Manbij risque de géner au plus haut point l’état turc et l’Etat Islamique. Menaçant les premiers de la création d’un (deuxième) quasi-état kurde à sa frontière, menaçant les seconds de couper la route de leur principal fournisseur d’armes et de combattants, la Turquie.

En gros, la situation sur place.

En gros, la situation sur place.

L’OCML Voie Prolétarienne a récemment rejoint notre campagne de soutien aux révolutionnaires internationalistes qui combattent dans le Bataillon International de Libération (IFB), aux côtés des YPG, au Rojava. Cette participation sera initiée par une soirée d’hommage à Ivana Hoffmann (une jeune révolutionnaire du MLKP tombée sous les balles islamistes en mars 2015), qui aura lieu à Toulouse le 27 février prochain.

Tous les détails de cette soirée sont disponible ici, l’intégralité des fonds récoltés sera versée à la caisse de la campagne visant à fournir des pansements hémostatiques aux internationalistes du Rojava.

L’event Facebook.

Les quatre ouvriers Ford convoqués lundi dernier par le commissariat du 15e arrondissement de Paris ont appris ce lundi que leur rendez-vous était finalement annulé et la convocation reportée. Aucune nouvelle date n’est pour l’heure prévue. Cette annulation fait suite à une demande de leur avocate qui exige que l’audition se déroule à Bordeaux. Les quatre hommes – tous syndiqués dont le candidat à la présidentielle 2012 Philippe Poutou – doivent être entendus dans le cadre de deux plaintes déposées par la direction de Ford. Il leur est reproché des dégradations qu’ils auraient commises lors des Salons de l’automobile de 2012 et de 2014 où les ouvriers de l’usine girondine ont mené des actions coup de poings.

La manifestation au salon de l’auto

La manifestation au salon de l'auto

Les YPS, les Unités de Défense Civiles, établies par le PKK pour défendre les zones kurdes de Turquie viennent de se doter d’une « coordination générale » pour améliorer leur organisation. Les YPS ont été établiees par analogie avec les YPG du Rojava, elles sont sous la guidance de la YDG-H (le mouvement de jeunesse du PKK), établies à travers tout le Kurdistan turc et sont spécialement actives dans les zones urbaines sous couvre-feu turc.

Des guérilléros YPS

Des guérilléros YPS

La N-VA a annoncé ce dimanche avoir déposé une proposition de loi pour renforcer l’arsenal législatif anti-terroriste. Cette proposition vise à punir la préparation d’attentats ‘terroristes’, comme par exemple l’observation (en vue d’un attentat), la reconnaissance (en vue d’un attentat), la constitution d’une cachette, etc…

Cette proposition de loi vise aussi à légitimer les méthodes de recherches et d’écoute qui sont justifiées par les lois antiterroristes.

Déploiement militaire à Bruxelles

Déploiement militaire à Bruxelles

Les autorités colombiennes affirment avoir arrêté le commandant du Front « Manuel Vasquez Castano » de l’ELN, Marcos Casos Urcue dans une zone rurale dans le département de Cauca. Urcue Casos, connu sous le nom de guerre de « Victor » ne serait à la tête de ce front que depuis 20 jours, suite à l’opération de la police qui avait capturé huit membres importants de l’ELN (voir notre article). Il a été arrêté dans la municipalité de Bolívar (Cauca) et était sous un mandat d’arrêt pour crimes de complot, d’extorsion, d’enlèvement et de terrorisme. La police a déclaré avoir saisi des fusils, des grenades et des munitions lors de l’opération.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

La grève des travailleurs de la Sucrerie africaine de Côte d’Ivoire (SUCAF) de Ferkéssédougou (Nord, région du Tchologo), déclenchée le 8 janvier dernier, s’est durcie hier vendredi. De violents affrontements avec les forces de l’ordre ont fait un mort et trois blessés parmi les grévistes qui ont incendié deux fourgons de la gendarmerie, du matériel d’irrigation et plusieurs hectares de cannes à sucre.

Créée en 1997 à la suite du programme de restructuration et de privatisation du secteur sucrier ivoirien, la SUCAF dispose de deux unités sucrières: l’usine de Ferké 1 produit du sucre granulé blanc et du sucre en morceaux et celle de Ferké 2 qui produit du granulé roux. Les plantations et l’usine qui emploie quelque 3500 personnes dont 1200 postes permanents. Les travailleurs de la SUCAF protestent notamment contre le non respect d’un accord obtenu avec les autorités des ministères de l’Industrie et de l’Intérieur qui prévoyait l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Cet accord obtenu après moult négociations n’a pas été respecté par les responsables de la SUCAF.

Raffinerie de la SUCAF