Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Depuis trois semaines, deux maisons de l’Avenue des Droits de l’Homme à Anderlecht sont occupées par des squatteurs, dont certains avaient également participé à « l’Utopirate ». La police a transmis un ordre d’expulsion aux occupants ce 19 janvier, prenant valeur dés minuit ce 20 janvier, alors que les températures n’ont pas été positives depuis plusieurs jours.

Les occupants dénoncent une « expulsion illégale » et appellent un maximum de soutien à les soutenir. Le bourgmestre et la police prétendent que les maisons sont insalubres à cause d’un trou dans le mur porteur qui sépare les deux maisons.

Squat ‘La Tanière’

Squat 'La Tanière'

Entre 2010 et mai 2015, 146 personnes sont parvenues à s’évader des centres fermés (prisons pour étrangers) en Belgique. C’est en 2013 que le nombre d’évasions a été le plus élevé (36) et en 2014 qu’il a été le plus bas (12). Les 5 premiers mois de l’année 2015 ont toutefois été riches en envolées avec 24 évasions.

Getting the Voice Out fait sortir les témoignages des centres fermés

Getting the Voice Out fait sortir les témoignages des centres fermés

La semaine dernière, plus de 500 policiers anti-émeute avec des chiens ont attaqué le grand immeuble occupé du 94 Rigaer Strasse, à Friedrichshain, procédant à une centaine d’interpellation. Le lendemain (jeudi) la police a perquisitionné le deux immeuble voisin, et a maintenu une forte présence sur place tout le week-end. La police dénonce ce squat comme « base » de troubles et de confrontations. Selon la police, un incident avait eu lieu entre quelques occupants et des policiers, les occupants avaient trouvé refuge dans l’immeuble où se trouvait un arsenal d’émeutier (caddie remplis de pavés, barre de fer, extincteurs etc.). L’assaut a été donné cinq heure après, et son ampleur tend à indiquer que ses préparatifs étaient achevés bien avant l’incident qui, selon la version policière, l’aurait déclenché. L’incident aurait été un prétexte, voire une provocation.

Raid policier contre le R94

Raid policier contre le R94

Les affrontements se succèdent au fil des jours entre les guérilleros maoïstes et l’armée gouvernementale aux Philippines. Ce lundi, un combattant de la NPA a été tué et cinq militaires ont été blessés dans deux affrontements distincts dans la province de Compostela Valley. Le premier affrontement a duré une heure et demie et s’est déroulé dans la municipalité de Sitio Mainit, Pagsabangan (New Bataan) opposant des militaires du 66e Bataillon d’infanterie aux guérilleros du Front 25 de la NPA. C’est dans ce combat qu’un maoïste a été tué. Un peu plus tard, un détachement du 46e Bataillon d’infanterie est tombé dans une embuscade à Sitio Lugpaton. Cinq soldats ont été blessés dans l’explosion d’un IED.

Cérémonie de la NPA

Cérémonie de la NPA

Le 15 janvier 2016, le tribunal de Milan a prononcé sa sentence contre cinq personnes. Quatre ans pour deux d’entre eux, et des peines de 3 ans, 1 an et demi et 1 an pour les trois autres. Ils étaient accusé de « Résistance aggravée » et « résistance en bande » pour les manifestations de masses qui avaient opposé les étudiants à la police contre la réforme « Gelmini ».

Le 8 octobre 2010, lors d’une assemblée à l’intérieur de l’Université d’Etat de Milan occupée par les étudiants, la police est rentrée dans le bâtiment pour menacer les occupants d’expulsion. Les étudiants avaient réussi a repousser la police, c’est pour cette action que les 5 accusés ont été condamnés.

La police contre

La police contre

Un présumé guérillero a été abattu au cours d’une fusillade avec les forces de sécurité ce mardi dans le district de Bijapur (Chhattisgarh), alors que deux autres présumés maoïstes ont été interpellés dans la région du Bastar. C’est aux abords du village de Hirmapara que le bataillon 204 de la CRPF est tombé sur une brigade maoïste, entraînant une fusillade durant laquelle un homme a été tué. Par ailleurs, deux hommes identifié comme étant Mangel (48 ans) et Mura (21 ans) ont été arrêtés respectivement dans le district de Kanker et dans le district de Sukma. Selon les autorités, les deux hommes auraient avoué avoir appartenu au Barda and Kiskoro Dalam du CPI(Maoist).

Etat du Chhattisgarh

Trois anciens membres de la RAF sont soupçonnés d’avoir participé à l’attaque d’un fourgon blindé l’été dernier. Le parquet de Verden a affirmé ce mardi avoir relevé sur le lieu de l’attaque, survenue le 6 juin dernier, des empreintes ADN correspondant à celles de trois membres toujours recherchés de la RAF, autodissoute en 1998. L’attaque, qui s’était déroulée dans la banlieue de Brême, un commando armé de Kalashnikovs et d’un lance-grenades, avait échoué. Les trois personnes recherchées sont Daniela Klette, 57 ans, Ernst-Volker Wilhem Staub, 58 ans, et Burkhard Garweg (âge inconnu). Des mandats d’arrêt pour « tentative d’assassinat et tentative de vol aggravé » ont été lancés à la demande du parquet de Verden.

Depuis le début des années 90, le parquet général fédéral enquête sur ces trois personnes en raison, entre autres, de leur participation supposée à la RAF, et particulièrement pour l’attaque à la bombe contre le centre de détention de Weiterstadt le 27 mars 1993. La police les soupçonne aussi d’une autre attaque de fourgon survenue le 30 juillet 1999 à Duisburg-Rheinhausen, qui avait rapporté plus d’un million de marks.

Voir notre dossier Histoire de la Fraction Armée Rouge

La camionette qui a servi au commando à bloquer le fourgon blindé

La camionette qui a servi au commando à bloquer le fourgon blindé

La guérilla du PKK a tendu une embuscade aux forces de sécurité turques dans la localité d’Idil dans la province de Sirnak, près de la frontière syrienne, vers 23h30. Un IED a exposé au passage d’un convoi de véhicules blindés des forces spéciales de la police, tuant trois policiers et blessant quatre autres. Ankara a aussi lancé il y a un mois une vaste offensive pour déloger des insurgés kurdes qui ont érigé des barricades dans plusieurs villes sous couvre-feu, notamment à Cizre et Silopi, dans cette province de Sirnak. De même, dans la sous-préfecture Yenişehir de Diyarbakır, un groupe de guérillero ont attaqué à l’aide de lance-roquettes un véhicule blindé de police en circulation. Les forces de sécurité revendiquant la mort de 19 insurgés lors des opérations toujours en cours à Sirnak et Diyarbakır. Toujours à Sirnak, un enfant a été tué par un tir de police.

Le lieu de l’embuscade

Le lieu de l'embuscade

Trois pompiers espagnols et deux ressortissants danois ont été arrêtés jeudi sur l’île de Lesbos. Ils sont accusés d’avoir facilité l’entrée sur le territoire grec de migrants en situation illégale. Les Espagnols sont membres d’une association créée peu après la publication des images de la noyade du petit Aylan, pour aider au sauvetage en mer des réfugiés entre les côtes grecques et turques. La police leur reproche d’avoir voulu remorquer une embarcation de réfugiés en provenance de Turquie sans avoir prévenu les gardes-côtes et sans que les migrants ne soient en danger particulier. Les bénévoles considèrent que, même si leur Zodiac n’est pas en train de couler, à partir du moment où les passeurs les obligent à s’entasser à plus de 50 sur des embarcations prévues pour 25 personnes maximum, les migrants sont en danger.

Une grande opération de contrôle et d’enregistrement des volontaires présents sur Lesbos est en cours. Au nord de l’île, où débarquent chaque jour des dizaines de barques de réfugiés, une multitude de petits camps de transit offrent un thé chaud, des habits secs, une tente pour s’abriter du froid avant le transfert vers Mytilène. Rares sont ceux à avoir respecté l’ensemble des procédures requises pour leur installation. Mais le gouvernement grec, incapable d’apporter lui-même ce type de services, a laissé les groupes de volontaires prendre en charge cette première aide. Désormais, ils font l’objet d’un contrôle systématique et les menaces d’amendes pleuvent. Entre 1.500 et 3.000 personnes continuent de prendre pied chaque jour sur les îles grecques. Trois enfants sont morts vendredi matin au large de l’île Agathonisi.

Migrants à Lesbos

Migrants à Lesbos

Deux combattants de la NPA ont été tués et un autre a été capturé après une fusillade ce lundi matin avec un détachement du 83e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale dans le village isolé de Gibgos (Camarines Sur). Les guérilleros ont été identifiés: il s’agit de Mike Rebuya, alias « Nike » et d’une lmilitante connue sous le pseudonyme de « Ka Ronel ». Ils faisaient partie d’un groupe de 14 guérilleros qui a affronté les militaires pendant 14 minutes.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA