Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

160 caméras de vidéosurveillance supplémentaires seront installées à Paris. Le chiffre a fait l’objet de longues discussions entre la Ville, la préfecture de police et le ministère de l’intérieur. La préfecture de police a obtenu un financement à hauteur de 50 % par le ministère de l’Intérieur. L’autre moitié sera supportée par la mairie. Une caméra de vidéosurveillance ne vaut « que » 1 500 € environ mais l’installation peut coûter très cher : environ 30 000 à 40 000 € par appareil. Une partie des nouveaux appareils devraient être installés sur des mats déjà existants pour d’alléger la facture.

Jusqu’ici, la police parisienne elle disposait de 1.500 caméras de voie publique pour surveiller monuments officiels, points stratégiques et dits « sensibles », grands carrefours, périphérique… Chiffre auquel s’ajoutaient les caméras de la RATP. La préfecture a également prévu une interconnexion avec les systèmes exploités par les gestionnaires d’espaces sensibles ouverts au public, notamment les grandes surfaces commerciales.

La vidéosurveillance à Paris

La vidéosurveillance à Paris

Deux dockers ayant participé aux émeutes lors de la manifestation nationale du 6 novembre 2014 ont été condamnés jeudi à 150 heures de travaux d’intérêt général par le tribunal correctionnel de Bruxelles. Une troisième personne, qui ne voulait pas de peine de travail, a été condamnée à un an d’emprisonnement dont une partie avec sursis.

La manifestation nationale syndicale du 6 novembre 2014

La manifestation nationale syndicale du 6 novembre 2014

Le projet ANGELAS, (Analyse Globale et Evaluation des technologies et méthodes pour la Lutte Anti UAS) a été retenu par l’Agence Nationale de la Recherche pour le programme de protection de zones sensibles vis-à-vis des drones. Ce projet de développement expérimental, d’une durée de 18 mois. ANGELAS vise à mieux maitriser les signatures électromagnétiques, optroniques et acoustiques des drones par l’adaptation de moyens existants ou en proposant des nouvelles technologies, comme l’optronique (imagerie laser 2D/3D…), l’électromagnétisme (radar passif et actif) et l’acoustique. Il s’agit aussi d’étudier la complémentarité des différents systèmes et leurs traitements associés, à enrichir la gamme de solutions d’évitement et de neutralisation (brouillage, pistage…) et à pratiquer des expérimentations sur site.

L’Onera coordonne le projet et apporte son expertise « système drones » qui comprend ses savoir-faire dans le domaine des capteurs (optroniques, électromagnétiques et acoustiques), les traitements de type détection-poursuite, classification – identification et la fusion multi capteurs. Il met également à disposition son site d’essai. Le consortium réunit également Thales, Telecom SudParis, le CEA Leti et Exavision, qui apportent au projet des moyens de détection, de géolocalisation et de neutralisation, EDF, qui apporte ses connaissances des risques et des besoins ainsi qu’un premier retour d’expérience des solutions proposées. Partenaire et utilisateur final, EDF coordonnera les démonstrations opérationnelles à l’issue du projet en mobilisant ses infrastructures représentatives. L’Institut de Criminologie de Paris fait également partie du consortium, tout comme un comité d’utilisateurs finaux dont l’Armée de l’Air, la Marine nationale, la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale et la Préfecture de Police de Paris.

Un petit drone radioactif a été découvert ce mercredi sur le toit de la résidence du premier ministre japonais

Un petit drone radioactif a été découvert ce mercredi sur le toit de la résidence du premier ministre japonais

Les forces de sécurité péruviennes ont arrêté il y a quelques jours un membre présumé de la guérilla maoïste. L’homme, qui était en possession d’une armé, d’explosifs, d’une radio et de vidéo du PCP-SL a été arrêté dans le district de Sivia (province de Huanta). L’homme a été transféré par avion à Lima.

Combattants de la guérilla maoïste au Pérou

En début de semaine, les forces de sécurité ont arrêté huit personnes qu’elles accusent d’être des maoïstes suite à une fusillade avec elles dans le district de Muzaffarpur (Bihar). Sur base d’un tuyau, les autorités ont envoyé des membres de la CRPF, de la STF et de la police locale faire une descente dans le village de Suhasi à la recherche d’un groupe de guérilleros présumés qui s’y cachaient, selon cette source. Ces derniers auraient tenté de prendre la fuite, tirant des dizaines de coups de feu. Les soldats ont tiré également, entraînant une longue fusillade à l’issue de laquelle un homme a été blessé. Outre celui-ci, les soldats ont arrêté sept autres personnes et ont saisi deux fusils et des explosifs.

Le matin du 20 avril, les unités antiterroristes de la police polonaise sont rentrés brutalement dans une maison squattée par des activistes, rue Mariacka à Katowice. La police a utilisé des balles en caoutchouc, des gaz et des grenades assourdissantes. Au total, 21 personnes ont été battues puis arrêtées, 3 d’entre elles ont dû être hospitalisées, et l’une a même fait une crise d’épilepsie. Immédiatement, les prisonniers ont déclaré le commencement d’une grève de la faim contre leur emprisonnement. La raison de l’arrestation est d’avoir ‘brisé la tranquillité publique’, dans l’immeuble auparavant vide que constituait le squat.

Les activistes s’étaient réunis dans cette maison pour organisé un ‘Forum Economique Alternatif’, un contre-sommet envers le Congrès Economique Européen qui devait entre autres discuter du traité TTIP. Ce contre-sommet s’est fait dans l’une des nombreuses maisons vides en attente de démolition pour être transformé en immeuble de bureaux. Sur la façade, les anarchistes et syndicalistes avaient accroché une banderole « Le capital humain résiste ! ».

Pologne : 21 anarchistes et opposants au TTIP arrêtés lors d’une opération antiterroriste

Emprisonnés en juillet 2014, Graziano, Francesco et Lucio sont inculpés via des charges anti-terroristes pour le sabotage du chantier de Chiomonte. Les charges anti-terroristes ont été ajoutées aux autres en décembre dernier, ce qui a eu pour effet de les faire passer au régime d’isolement. Leur procès commencera ce jeudi 23 avril à 9h, au tribunal de Turin où un rassemblement solidaire aura lieu dés le début du procès.

Affiche de solidarité avec les 3 No TAV.

Un commissariat a été attaqué par des anarchistes à à Iquique. Le communiqué revendique une solidarité active avec les prisonniers anarchistes en lutte au Chili, Nataly Casanova, Juan Flores Riquelme, Marcelo Villarroel, Freddy Fuentevilla, Juan Aliste, Mónica Caballero, Tamara Sol Farías, Francisco Solar.

Le commissariat à Iquique.

Le commissariat à Iquique.

Les 300 policiers de la zone Mons-Quévy ont déménagé dans leurs nouveaux locaux. C’est une ancienne banque qui accueille le commissariat central désormais plus vaste et plus moderne. La zone de police montoise a investi cette ancienne banque afin de centraliser ses bureaux. Les services centraux interventions 24h/24, l’accueil, le service d’enquête seront les premiers à être installés au rez-de-chaussée et au premier étage. Une salle des coffres a été transformée en bureau. Au sous-sol, un complexe de 13 cellules ont été installées dans l’ancien parking.

Le chantier du nouveau commissariat central de la zone Mons-Quévy

Le chantier du nouveau commissariat central de la zone Mons-Quévy

Des combattants de la NPA ont fait irruption ce lundi 20 avril dans une usine de transformation du caoutchouc dans Makilala, Cotabato-Nord. ils ont désarmé les gardes, récupérant un fisl d’assaut, des radios, et un nombre encore indéterminé des armes de poing. Les guérillleros avaient tendu une embuscade pour les forces d’intervention de la police. Lorsque celles-ci ont approché de l’usine, les maoïstes ont fait exploser un IED et déclenché un feu nourri d’armes automatiques. Ce n’est pas la première fois que la guérilla occupe cette usine appartenant à la Standard Rubber Development Corp. (Standeco), un des plus gros transformateur de caoutchouc à Mindanao. En 2013, une attaque avait sanctionné l’usine pour non respect des droits des travailleurs et non paiement de l’impôt révolutionnaire.