Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Un policier a été jugé coupable d’avoir fait, le 14 octobre 2010, un usage disproportionné de la force, hors de toute légitime défense, en tirant avec son flash-ball sur Geoffrey Tidjani, 16 ans à l’époque, qui tentait de bloquer un lycée de Montreuil (Seine-Saint-Denis). L’adolescent avait été grièvement blessé au visage. Le policier a aussi falsifié le procès-verbal rédigé après les événements, prétendant avoir été sous une pluie de projectile, ce qui aurait pu entraîner la condamnation du lycéen. Le policier a été condamné à un an de prison avec sursis, un an d’interdiction d’exercice et deux ans d’interdiction de port d’arme. Une décision rarissime dans les affaires de bavures dues au flash-ball.

La balle en plastique de 4 cm de diamètre avait provoqué des fractures multiples de la face, une hémorragie dans l’œil et des fractures du nez. Il avait fallu six interventions chirurgicales pour sauver l’œil et il aura toujours une opération de la cataracte à faire tous les cinq à dix ans. Le lycéen doit encore se faire opérer de la cloison nasale pour des sinusites chroniques.

France: Un policier (symboliquement) condamné pour avoir blessé un lycéen avec son flash-ball

Pour la troisième fois en trois nuits, Mihalis Nikolopoulos a frôlé la crise cardiaque. Dés qu’il s’endort, son rythme cardiaque chute de façon dramatique. De l’atropine lui est injectée régulièrement, mais celle-ci ne suffira pas longtemps.

La plupart des prisonniers de la Conspiration sont dans un état grave : perte de 20% de leur poids (Olga ne pèse plus que 40kg), Panagiotis pourrait avoir des complications suite à une chirurgie cérébrale qui a précédé la grève, etc…

Concernant leurs revendications : la mère des frères Tsakalos avait été ‘libérée’ selon des conditions assez dures : 10.000€ de caution, 3 pointages par mois, et l’interdiction de quitter l’île où elle vit (ce qui résulte de fait en une interdiction de visiter ses enfants à la prison). Elle a finalement refusé de quitter la prison sans Evi (la dernière proche encore arrêtée, c’est la compagne de Gerasimos).

Au début du mois de mars, l’unité antiterroriste avait arrêté plusieurs amis, conjoints et parents des prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu. Ceux-ci n’étaient pas liés de près ou de loin à la CCF et sont pourtant détenus depuis plus d’un mois.Pour exiger leurs libérations, les membres de la CCF ont suivis une grève de la faim très dure depuis le 2 mars.

Voir notre page spéciale sur la grève de la faim

Depuis le 23 mars, plusieurs prisonniers maoïstes sont en grève de la faim dans les prisons marocaines : réclamant des conditions de détention vivables, leur rassemblement dans la même prison, de pouvoir poursuivre leurs études, et contre la militarisation de l’université. Le 8 avril, un rassemblement de soutien aux prisonniers est organisé à Paris, de 18h à 20h, devant l’Institut du Monde Arabe, ,1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris.

En 2013, le plus célèbre logiciel de chiffrement de fichiers tirait sa révérence après des années de service, sans vraiment expliquer pourquoi. Après coup, il semblerait que Truecrypt ait subit des pressions de la part des autorités américaines, mais il est difficile d’en savoir plus. En octobre 2013, une campagne de financement participatif avait récolté assez d’argent pour financer un audit indépendant et professionnel de ce programme. Car si Truecrypt est en effet ‘opensource’ (on peut ‘lire’ le logiciel), il n’était pas relu dans les faits : peu de communauté autour de lui, et un code extrêmement long et complexe. Si Truecrypt avait contenue un backdoor de la NSA (une porte arrière), il aurait été difficile de le savoir, quand bien même cette backdoor n’aurait pas été cachée. C’est à présent chose faite : un an et demi plus tard, l’Open Crypto Audit Project vient de rendre son rapport public : Truecrypt n’a pas été vérolé par la NSA ou par un autre service de renseignement. Les chercheurs ont découvert 4 failles dans Truecrypt, 2 faibles, et 2 fortes. Malgré tout, aucune de ces failles ne permettait de pirater facilement une clé de chiffrement de Truecrypt. Deux ans après sa dernière mise à jour, Truecrypt reste donc le meilleur logiciel de chiffrement : gratuit, open-source et audité( Il faudra être prudent de télécharger la version 7.1a) La publication de cet audit va aussi permettre aux nombreux candidats de recommencer à développer Truecrypt. L’un des plus prometteurs est Truecrypt.ch (alias TCNext). Vous pouvez également télécharger la dernière version fiable de Truecrypt sur leur site. Consultez leur site ici.

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Mattia et Aioub, deux antifas, ont été arrêtées dans la ville italienne de Cremona, suite à l’enquête de la police sur les affrontements qui l’ont opposé aux antifascistes le 24 janvier dernier. Ils ont été accusés de ‘dévastation’ et de ‘pillages’. Un groupes d’Anonymous a mis hors ligne le site du tribunal de Cremona et des feux d’artifices ont été tirés hier soir devant la prison en solidarité avec les deux prisonniers.

La manifestation du 24 janvier à Cremona.

La manifestation du 24 janvier à Cremona.

Aujourd’hui, les services de sécurité ukrainiens ont arrêtés à Odessa trois membres du Parti communiste d’Ukraine. Ils ont été accusés de 10 des 24 attentats à l’explosif qui ont été menés à Odessa ces quelques derniers mois, notamment la destruction de bureaux des paramilitaires fascistes ukrainiens. Des explosifs et des détonateurs auraient été trouvés lors des perquisitions. On ignore les noms des personnes arrêtées mais ils ont tous 60 ans passés et ont revendiqué vouloir le retour de l’Ukraine au communisme. D’autre part, le SBU a arrêté huit personnes membres du Conseil populaire de Bessarabie, qui distribuaient des tracts séparatistes dans les rues d’Odessa. Ils sont inculpés d’activités illégales relevant de l’article 110 du Code pénal de l’Ukraine « atteinte à l’intégrité territoriale et de l’inviolabilité de l’Ukraine».

Ukraine: Trois communistes sexagénaires arrêtés pour 10 attentats

Tôt ce matin, un engin explosif a explosé devant un bureau du fisc à Héraklion. L’attaque a été revendiquée par la « Cellule Héraklion » de la ‘Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International’ (FAI/FRI), en solidarité avec les prisonniers politiques en grève de la faim. Extrait de la revendication « Camarades, nous sommes peut-être séparés par des kilomètres, des murs et toutes sortes de chiens de gardes, mais nous sentons que le feu qui brûle en vous est plus chaud que jamais. Avec ce feu de notre coté, nous nous jetons dans la bataille […].

Engin incendiaire au bureau du fisc à Héraklion.

Les familles des victimes du massacre des prisonniers politiques 1988 ont été empêchées de rendre hommage à leurs proches au cimetière Khavaran, situé au sud-est de Téhéran. Les forces de sécurité et les agents du ministère du renseignement ont empêché les familles de tenir un rassemblement qui se tient traditionnellement le dernier vendredi précédent le le jour du nouvel an iranien. Les agents du régime ont barré les routes menant au cimetière et ont harcelés ceux qui voulaient participer à ce rassemblement.

En été 1988, le régime des mollahs a sommairement exécuté 30.000 prisonniers politiques dans différentes prisons à travers le pays. Il n’a cependant jamais reconnu l’existence de ces exécutions. La majorité des personnes exécutées étaient des activistes politiques qui purgeaient leurs peines de prison ou qui avaient déjà terminé leur peine mais qui étaient encore maintenus en détention.

Une des fosse commune de prisonniers politiques au cimetière Khavaran

Une des fosse commune de prisonniers politiques au cimetière Khavaran