Le militant syndicaliste iranien Fardin Miraki, membre du Comité de coordination pour aider à création de syndicats libres en Iran a été libéré moyennant une caution de 100 millions de Tomans jeudi 22 janvier. Fardin Miraki était un des militants ouvriers qui avait été arrêté par les agents des services du Ministère des Renseignements de la ville Sanandaj (Province du Kurdistan Iranien), le 22 novembre dernier.
La libération provisoire sous caution ne veut pas dire que Fardin soit définitivement libre pour autant. Il peut être à nouveau convoqué pour son jugement, et condamné à une lourde peine de prison.

Fardin Miraki

Fardin Miraki

Vingt-neuf balles dans une voiture, treize dans une seconde : un expert du FBI a témoigné hier jeudi de l’ampleur du massacre de Bagdad, qui avait fait quatorze morts parmi les civils irakiens en 2007, lors du procès de quatre anciens de la société Blackwater. Ceux-ci comparaissent pour meurtres devant un tribunal fédéral de Washington. Le massacre du 16 septembre 2007, sur la place Nisour de Bagdadavait fait au total 17 morts, des Irakiens non armés, selon l’enquête irakienne (14 selon l’enquête américaine). Dix-huit autres avaient été blessés. Les mercenaires de la société privée Blackwater étaient ce jour-là chargés de protéger un convoi du département d’État. Six d’entre eux avaient déclenché cette tuerie.

Les quatre accusés ont plaidé non coupable. En 2009, un juge américain avait prononcé un non-lieu, car certaines déclarations des accusés juste après la fusillade n’auraient pas dû être utilisées contre eux par le ministère public. Mais deux ans plus tard, une cour d’appel avait rétabli l’inculpation des quatre hommes et le parquet fédéral avait poursuivi l’un d’eux pour assassinat. Un de leurs collègues a plaidé coupable et un autre a bénéficié d’un non-lieu.

USA-Irak: Procès de mercennaires de Blackwaters

Azad Ahmed a été assassiné. On l’a retrouvé mort dans sa voiture incendiée, le 30 octobre sur la route entre Kirkuk et Sulaymania, au Kurdistan d’Irak. Né en 1971, c’était un militant, depuis plus de vingt ans. Il avait participé à la création du parti communiste-ouvrier d’Irak en 1993, et siégeait au bureau politique. De même, il était membre du bureau politique du Parti communiste-ouvrier du Kurdistan depuis sa création. Il avait membre du conseil central du Congrès des libertés en Irak dès sa création. C’était aussi un militant des droits des enfants, directeur du centre de défense des droits des enfants à Bagdad, où il s’occupait des jeunes refugiés, refusant les clivages ethniques et confessionnels.

Irak: Un communiste kurde assassiné

Des avions turcs ont frappé plus de cinquante cibles du PKK dans le nord de l’Irak où, selon les autorités, plus de 2000 guérilleros seraient actuellement basés. Seize F-16 ont décollé de leur base à Diyarbakir vers 20h mardi soir et ont bombardé leurs objectifs dans les monts Qandil, à environ 90 kilomètres de la frontière turque. L’opération a duré plus de trois heures, et pour la première fois, des bombes perforantes capables de percer les murs de bâtiments blindés ont été utilisées. Un élu local a déclaré que dans la région de Senkasar, les forces armées avaient visé deux villages vers 23h, détruisant au moins cinq maisons. De leur côté, les autorités n’ont communiqué aucun bilan de cette opération aérienne de grande envergure.

Des F-16 turcs se sont attaqués à des cibles appartenant au PKK dans la nuit de mercredi à jeudi au cours d’un nouvelle opération aérienne. Les avions de guerre de l’armée ont décollé vers 23h45 pour bombarder des camps du PKK installés dans les régions de Kandil et de Zap dans le nord de l’Irak. Les opérations ont été déclenchées après que les données transmises par des drones survolant la zone aient signalé la présence de guérilleros se rapprochant de lieux précédemment bombardés par l’armée. Plusieurs abris présumés de la guérilla ont également été visés par les F-16.

Pour la deuxième fois en quelques jours, des avions de combat turcs ont bombardé des cibles dans le nord de l’Irak où des camps du PKK avaient été localisés. Des F-16 ont décollé hier matin de la base aérienne de Diyarbakir et, dans une manoeuvre bien planifiée, ont bombardé leurs cibles dans la région de Metina. Des routes empruntées par les guérilleros ont également été pilonnées. Les avions sont rentrés à leur base en fin de journée, alors que les survols de routine de la zone se poursuivent.

Le commandement des forces spéciales turques, mieux connu sous le nom de ‘Maroon Berets’ a exécuté une opération commando contre des camps du PKK à cinq kilomètres à l’intérieur de la frontière irakienne. Se basant sur des renseignements militaires, deux bataillons des Maroon Berets ont effectué une opération contre diverses cibles de la région. Les troupes sont ensuite rentrées en Turquie avec l’aide des forces aériennes turques. Le bilan de cette action de contre-guérilla n’a pas été communiqué.

Maroon Beret

Maroon Beret

Une opération aérienne intitulée ‘Opération Panthère’ a été déclenchée dimanche par l’armée turque contre les guérilleros du PKK dans le nord de l’Irak. Au cours de l’offensive longue de deux heures, les F-16 turcs qui avaient décollé de Diyarbakir, ont bombardé des campements de la guérilla dans le nord de l’Irak. Les tirs visaient les militants passés du côté irakien pour passer l’hiver. Plusieurs batteries anti-aériennes appartenant à la guérilla ont été neutralisées. En outre, cinq guérilleros ont été tués par l’armée turque dans une opération distincte samedi dans le sud-est du pays.

F-16 de l’armée turque

F-16 de l'armée turque

Quinze soldats turcs ont été tués et dix autres blessés hier durant l’opération en cours depuis le 25 juillet dans la province de Hakkari à l’encontre du PKK. L’armée turque a continué à déployer davantage d’effectifs dans la région hier, dont trente véhicules blindés, plus de 1000 soldats, des tanks, des bus militaires ainsi que des hélicoptères Cobra et Sikorsky. D’après le gouverneur de la province, plus de 10000 soldats se trouvent actuellement dans la région et oeuvrent à éradiquer les guérilleros du PKK. De nombreux affrontements, tant terrestres qu’aériens, se déroulent quotidiennement.

Un projet de loi irakien doterait les tribunaux irakiens de la possibilité de condamner à la perpétuité toute personne coupable de « saper l’indépendance, l’unité ou la sécurité de l’Irak, ou ses intérêts économiques, politiques et militaires ». La même peine serait applicable aux internautes « qui participent, promeuvent, négocient ou sont en contact avec des entités hostiles dans l’objectif de (…) mettre le pays en danger ». Le projet de texte a été écrit lorsque les insurgés diffusaient leurs communiqués à travers internet, il est actuellement en discussion.