Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Mesopotamia Broadcast, qui gèrent un certain nombre de chaînes accusées de faire les porte-paroles du PKK, a été reconnue coupable de soutenir l’organisation par un tribunal danois. La cour a infligé une amende à la compagnie, qui s’est également vue retirer ses droits de diffusion. Les autorités danoises ont statué que Mesopotamia Broadcast, qui contrôle Roj TV, NMC et Nûçe TV, avait bien reçu un soutien de la part du PKK. Roj TV A/S et Mesopotamia Broadcast, les deux sociétés propriétaires de Roj TV, ont chacune été condamnées à 670.000 euros d’amende pour avoir fait la propagande du terrorisme entre 2007 et 2010.

Quarante ans après le coup d’Etat du 27 juin 1973, 28 Uruguayennes ont dénoncé devant la justice de Montevideo les violences sexuelles dont elles ont été victimes, alors qu’elles étaient prisonnières politiques. Emprisonnées dans une vingtaine de centres de détention clandestins différents, elles ont subi des violences sexuelles de 1972 à 1983. Certaines ont été violées à l’aide de chiens ou de rats. Elles sont parvenues à identifier une centaine d’officiers dépendants de l’Organisme de coordination des opérations anti-subversives.

Ces agressions n’étaient pas liées aux interrogatoires avec tortures, la guérilla Tupamaros étant défaite avant le putsch de 1973: c’était la manière choisie par les militaires pour répandre la terreur dans le corps social. Au lieu des assassinats et disparitions systématiques, comme en Argentine, les militaires uruguayens ont opté pour les détentions prolongées avec la menace permanente de reprendre les tortures. En Uruguay, on compte environ 200 disparus, mais un taux d’incarcération pour motifs politiques exceptionnellement élevé par rapport à la population de 3 millions d’habitants : 6.500 prisonniers ayant fait l’objet d’une procédure judiciaire (dont 800 femmes) et environ 3.000 autres sans procès.

maniafestation anti impunité uruguay

maniafestation anti impunité uruguay

Alors qu’un hélicoptère de l’armée survolait le palais présidentiel, dans le quartier d’Héliopolis, des manifestants ont dirigé leur pointeur laser vers l’appareil, forçant son pilote à le dérouter, puis à se poser sans encombre. Le vidéo montre l’appareil bombardé de rayons lasers, devenu fluorescent, survolant des centaines de milliers de personnes massées dans la nuit suite à la manifestation géante organisée dimanche 30 juin contre le président Morsi.

Les habitants du complexe de bidonvilles de Maré, à Rio de Janeiro, ont manifesté pour dénoncer « l’Etat qui tue » et la violence policière, lors d’un hommage aux victimes d’affrontements avec la police la semaine dernière. Sous le slogan « l’Etat qui tue, jamais plus! », les manifestants ont occupé l’autoroutes allant de Rio à l’aéroport international.

Le 24 juin, des délinquants avaient rançonné des automobilistes bloqués sur cette artère, lors d’une des nombreuses manifestations qui ont touché le pays en juin. Un total de dix personnes, dont un policier, avaient trouvé la mort lors de l’intervention du Bataillon d’opérations spéciales (Bope) le 24 juin au soir et le 25 au matin pour retrouver l
ces délinquants dans cette immense favela. Au moins neuf autres personnes avaient alors été blessées et neuf interpellées.

Manifestation favela Maré rio

Manifestation favela Maré rio

La nuit du 26 juin, une engin incendiaire a endommagé le troisième étage du Media Hotel & Towers (ex Hotel Sheraton) à Jakarta. L’action est revendiquée par la FAI-FRI dans le cadre du Projet Phénix en Grèce et en solidarité envers Kostas Sakkas, anarchiste en grève de la faim pour obtenir sa liberté. Plusieurs initiatives solidaires ont aussi eu lieu en Grèce. A Salonique par exemple, la circulation a été stoppée par des pneus enflammés. Des distributeurs de billets ont été détruits dans plusieurs villes, il y a eu des manifestations et des accrochages de banderoles.

Indonésie/Grèce: Actions de solidarité avec Kostas Sakkas

En vertu de la loi spéciale adoptée à l’issue d’une séance parlementaire intensive qui s’est terminée dans la nuit de dimanche à lundi, les 77.000 travailleurs du secteur industriel, commercial et institutionnel ont dû mettre fin à leur grève de deux semaines sur les grands chantiers du Québec tôt mardi.
Le projet de loi spéciale ne s’applique que pour un an et indexe de 2 % les salaires. D’ici l’échéance de la loi spéciale, les parties ont une année devant elles pour parvenir à un accord

Un graphiste américain a mis au point une police de caractères spécialement pensée pour tromper les outils de reconnaissance automatique de caractères. Baptisée ZXX — un clin d’oeil à une cote utilisée dans les bibliothèques du monde pour identifier les documents sans contenu linguistique —, cette police de caractères se résume en une série de lettres, symboles et chiffres, dessinée pour ajouter du bruit dans la communication écrite et du coup faire capoter les logiciels de reconnaissance de caractère. Pour un fichier informatique, ça ne sert strictement à rien, les caractères étant encodés de la même façon peut importe la police utilisée. La police est accessible gratuitement sur le net.

Sécurité IT: Une police de caractère « perturbatrice »

Les habitants des bidonvilles de Quezon City ont résisté en lançant des pierres, des explosifs improvisés et des excréments humains sur la la police antiémeute lundi. Un officier a été hospitalisé avec une blessure à la tête, tandis que plusieurs habitants du bidonville du Triangle du Nord ont été brièvement arrêtés. Les 29 hectares du Nord Triangle avait déjà abrité 10.000 familles pauvres. Environ 8.000 familles ont été déplacées dans les deux dernières années. Le gouvernement envisage de réaménager en partenariat avec une grande société immobilière en un de 65 milliards de pesos (1,5 milliards de dollars) quartier central des affaires, avec la première phase devrait être terminée en trois ans.

émeute bidonvilles quezon city

émeute bidonvilles quezon city

Une cinquantaine de guérilleros ont mené une attaque contre un convoi policier ce mardi dans une zone forestière retirée du Jharkhand. Après avoir fait exploser un IED, ils ont ouvert le feu contre les véhicules qui ramenaient des hommes des forces de sécurité qui rentraient d’un meeting officiel. Un officier haut placé et cinq policiers ont été tués dans l’attaque, qui a également fait trois blessés dans le camp policier. Deux compagnies de la CRPF ont été envoyés dans le district de Dumka où s’est déroulée l’embuscade et une importante opération de ratissage est en cours afin de capturer les maoïstes qui ont tous battus en retraite.

La grève est terminée à Katoennatie après un accord sur un rapport de l’inspection du travail pour savoir si il y a bien eu violation, comme l’accusent les syndicats, de la loi sur la main d’oeuvre portuaire. Katoennatie avait employé des non-dockers pour le déchargement des conteneurs, ce qui est illégal. Le conflit s’est étendu lorsque les syndicalistes ont voulu vérifier ce qu’il en était chez Logisport et qu’ils en ont été empêchés par la direction. La grève s’est ensuite étendue à KTN Terminals, une autre division de Katoennatie. Le PDG de Katoennatie, alors exigé une estreinte de 16.000 euros par personne et par jour! La grève s’est alors étendue à l’ABES, sur la rive droite de l’Escaut. Les syndicats en avaient bloqué l’accès et la direction d’ABES avait envoyé un huissier.

Katoennatie est l’une des principales entreprises de logistique dans le port d’Anvers. Elle a débuté dans la manutention du coton, de la laine ou du café, mais est aujourd’hui principalement active dans le transport de produits pétrochimiques, d’automobiles et des biens de consommation. 9.300 personnes sont employées par Katoennatie dans le monde, dont 3.000 en Belgique.

grève à Katoennatie Anvers

grève à Katoennatie Anvers