Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Les agents de recherches spécialisées de la Police Nationale du Pérou, ont capturé hier l’un des lieutenants principaux du camarade « Artemio », le dirigeant du Comité Régional Huallaga de PCP-SL. Il s’agit de Larry Utia Pérez, la connaissance comme la camarade « Larry » ou « le Chat ». L’arrestation a lieu dans les environs de la ville de Juanjuí, la capitale de la province, dans la région le Saint-Martin. Larry Utia Pérez dirigeait la cinquième colonne de la guérilla maoïste du Comité Régional Huallaga.

Pérou: Arrestation d’un dirigeant de la guérilla maoïste

Deux militants du camp Noborder de Bruxelles comparaissent en Chambre du Conseil ce mercredi 15 juin à 14 heures. Bien que quasi vide, la Chambre du Conseil pourrait demander que le dossier, (rébellion) soit poursuivi au Tribunal correctionnel. Un rassemblement se tiendra à 13H30 au palais de justice pour soutenir les inculpés et exiger qu’il n’y ait pas de procès.

Ci-dessous, le communiqué du Collectif de Prisonniers Communistes ‘Aurora’ à l’occasion de la Journée Internationale du Prisonnier Révolutionnaire du 19 juin prochain.

L’occasion également pour eux de rendre hommage à Luigi Fallico, décédé à la prison de Sienne le 23 mai dernier.

Communiqué du Collectif Aurora à l’occasion de la JIPR – format pdf

L’utilisation systématique de la tactique du « kessel » (en anglais: « kettling ») pendant les manifestations anti-G20 à Londres en 2009 a valu à la police britannique de nombreuses critiques. Celle-ci a donc développé une nouvelle tactique basée sur des unités de cinq officiers de police, revêtues de tenues spéciales, et spécialisées dans les interpellations éclairs.

Ces unités appelée Hornet (Frelon) ont été utilisées pour la première fois le jour du mariage royal où elles ont arrêtés une personne à Soho. Les policiers des unités Hornet sont entraînés à opérer avec seulement des menottes en plastiques, sous le couvert de policiers utilisant des caméras CCTV. Les unités Hornet seront prochainement utilisées lors du grand rassemblement organisé par le Syndicat TGW le 30 juin contre des coupes gouvernementales.

Une fosse contenant 14 corps a été découverte, il y a quatre jours, par les forces de sécurité dans le district de Khunti (Jharkhand). Il s’agit de guérilleros maoïstes décédés lors de combat et enterrés là par leurs camarades. La découverte a eu lieu au cours d’une opération de ratissage menée conjointement par la police et la CRPF à la suite d’une fusillade les ayant opposées à un groupe de guérilleros.

Le dirigeant maoïste Jagadish Yadav a été arrêté par la police à Gaya, dans l’Etat de Bihar. Jagadish Yadav est un membre du Comité Central et du Bureau Politique du PCI(M). Il avait aussi dirigeé le secteur spécial du Bihar-Jharkhand. Il y a trois semaines, trois autres membres du Comité Central, Varanasi Subramanyam, Jhantu Mukherjee et Vijay Kumar Arya, ont été arrêté dans le Bihar.

Les autorités du Bahreïn ont assigné 47 docteurs et infirmières devant un tribunal sécuritaire, en les accusant d’avoir tenté de renverser le gouvernement malgré leurs affirmations selon lesquelles ils n’avaient fait que soigner des manifestants pro-démocratie. Les avocats des docteurs se sont plaints de ne pas avoir pu parler à leurs clients et le juge leur a répondu qu’ils pourraient le faire après la séance. Ils ont déjà passé plus de 60 jours en prison et leur procès a été reporté au 13 juin.

Des membres des familles des travailleurs de la santé qui ont été autorisés à leur parler pendant 10 minutes après la lecture de leur acte d’accusation ont témoigné que les accusés leur ont dit avoir été psychologiquement et physiquement torturés pendant leur détention au Directoire d’Investigation Criminelle (DIC) d’Adiya. Les docteurs et infirmières leur ont raconté qu’ils avaient été battus avec des tuyaux et des planches à clous et forcés de manger des selles. Ils ont aussi été obligés de rester debout sans bouger pendant de longues heures et même des jours entiers et privés de sommeil pour qu’ils signent de fausses confessions.

En mars, le gouvernement par intérim a approuvé un décret-loi criminalisant les protestations, grèves et sit-in troublant l’activité économique. La loi prévoit de graves sanctions à ceux qui appellent ou incitent à des sit-in, jusqu’à un an de prison et un demi-million de livres égyptiennes (60.000 €).

Mercredi 10 juin, des travailleurs égyptiens ont pris la rue pour réclamer de meilleurs conditions de travail, bravant la loi anti-grève. Les employés de Nasr Car (compagnie automobile d’État) ont demandé à leur direction de réhabiliter les travailleurs forcés à prendre leur retraite anticipée, les diplômés de l’université Al-Azhar ont commencé leur premier jour de grève de la faim, réclamant du travail dans l’université, les fermiers exploitants protestaient contre le gouvernement de les avoir spoliés de leurs terres, et les employés du nouvellement formé ministère de la Culture demandent des contrats de travail stables et des conditions décentes.

Le Premier ministre du gouvernement intérimaire a annoncé après le début de cette grève mettre en application la loi anti-grève. Peu après, police et forces anti-émeutes ont utilisé la force pour disperser la foule et ont arrêté au moins sept fermiers.

Un détachement de la CRPF comptant 45 paramilitaires, allant inspecter la construction de nouvelles baraquements et mener un exercice de contre-guérilla, a été pris en embuscade à Bhejji par un groupe d’environ 100 guérilleros maoïstes. Trois paramilitaires ont été tués sur place et trois autres blessées dans l’échange de coups de feu. Le PCI(M) a envoyé un communiqué exigeant la fin des opérations anti-maoïstes dans le Chhattisgarh et des exécutions extra-judiciaires opérées par les forces de sécurité.

L’embuscade avait été méticuleusement planifiée puisque, tandis qu’un groupe engageait le convoi de la CRPF, une autre s’était positionné plus loin, sur la route allant à la caserne, pour tendre une embuscade à d’éventuels renforts. Les trois blessés ont été amené par air à l’hôpital gouvernemental de Jagdalpur, ils sont dans un état critique. Cette embuscade se produit un jour après que la guérilla aient fait sauter un IED dans le le même district de Dantewada (Etat du Chhattisgarh), tuant 10 paramilitaires et deux jours après une embuscade semblable à Narayanpur, qui a fait tué 5 membres des forces de sécurité.

Voir le sujet à la télévision indienne

Une centaine de personnes s’étaient rassemblées à 15 heures au Carré de Moscou à Saint-Gilles pour se rendre en cortège vers la Place Flagey, où le camp des ‘indignés’ a été évacué hier matin. Encadrées par la police de Saint-Gilles, elles ont été bloquées au moment de leur arrivée sur la commune d’Ixelles par une trentaine de policiers munis de boucliers et de matraques. Après un sit-in d’une vingtaine de minutes, et la prise de relais des forces de police ixelloises, elles ont poursuivi leur avancée vers la Place. A leur arrivée vers 16h30, une centaine de personnes ont été enfermées dans un ‘kessel’. Très rapidement, une centaine d’autres personnes arrivées en renfort sont parvenues à encercler les policiers et à les contraindre à déserrer leur étau. Cela ne s’est toutefois pas fait sans mal, plusieurs personnes ont reçu des coups de matraques. Deux personnes ont également été brièvement interpellées. Le cortège, fort de plus de 300 personnes, s’est redirigé vers le Carré de Moscou, escorté par un lourd contingent de la police d’Ixelles. Arrivé à Saint-Gilles, trois policiers de la commune ont accompagné la foule jusqu’au Carré de Moscou. A 19h30, plus de 350 personnes se sont retrouvées au campement, encadrées par trois combis de la police communale.

Répression de la manifestation des indignés

Répression de la manifestation des indignés