Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Nous ouvrons ce fil info pour rendre compte des différentes initiatives ayant eu lieu Bruxelles

Edit
Une petite manifestation a également eu lieu vers 15H00 rue Jean Volders jusqu’au Parvis Saint-Gilles.
Contrôle d’identité général.

22h : Les 24 personnes qui étaient détenues au Commissariat Démosthène (Aumale) ont été relâchées. Ces arrêtés ont été arrêtés au Colruyt de Forest, devant le Steki, sur le Parvis de Saint-Gilles, et devant la Prison de Saint-Gilles.

 

Tags en série à Forest et Anderlecht

Des anarchistes ont contribué à ce 1er Mai en réalisant des tags cet après-midi à Forest et Anderlecht

Autres collages
Le groupe féministe « La Fronde » a réalisé cette nuit du 1er Mai des collages à Bruxelles

18H30 Nouvelles des arrêté.e.s de la manifestation à la prison de Saint-Gilles
Il y aurait eu au total 9 arrestations sur une trentaine de manifestant.e.s, et les personnes arrêtées auraient été amenées au commissariat d’Aumale (Anderlecht)

Collages divers
Des sympathisants du 1er Mai révolutionnaire ont réalisé des collages cette nuit et cette après-midi à Anderlecht, Etterbeek et Forest

16H57 Actualisation sur la manifestation devant la prison de Saint-Gilles
La manifestation éclair en soutien aux détenu.es s’était faite sous le mot d’ordre « rasons les prisons, les mauvais jours finiront ».
Il y avait une  autre banderole « Liberté pour tou.te.s » et des pétards. La police est intervenue directement et il y a eu au moins 4 arrestations.

Rassemblement et arrestation(s?) au Colruyt de Forest
Un rassemblement surprise s’est tenu à 14H00 devant le Colruyt de Forest.
La police est intervenue, il y aurait au moins une arrestation.

15H56 Actualisation sur la nasse de la place « des trois bancs »
La nasse devant le Steki et la Vieille Chechette aurait débouché sur une dizaine d’arrestations

14H00 Résidence de l’ambassadeur de Turquie (place D’Arezzo, Uccle)
Un rassemblement surprise de solidarité avec le Rojava s’est tenu devant la résidence de l’ambassadeur de Turquie.
Pas d’arrestation.

Résidence ambassadeur de Turquie

14H00-15H30 Place « des trois bancs » (Saint-Gilles)
Un rassemblement devant la Vieille Chechette et le Steki a été nassé.
Attention, les policiers ont aussi embarqués des personnes qui tournaient autour de la nasse.

Nasse Chechette Steki (2)

14H00 Dépôt STIB Forest/St-Gilles
Un rassemblement surprise se tient. Pas d’arrestation

Dépôt STIB

Dépôt STIB

14H00 Prison de Saint-Gilles
Manifestation sauvage interceptée par la police à hauteur de la place Van Meenen.
Chassés-croisés jusqu’au parvis. Plusieurs arrestations

14H00: Place Poelaerts (Bruxelles)
Trois militantes du collectif féministe La Fronde se sont fait arrêter place Poelarts.
30 min d’interrogatoire, materiel confisqué et amende de 250 euros

13H00: Place Bethléem (Saint-Gilles)
Quelques militantes du SKB se rassemblement place Bethléem: des policiers en civil interviennent et prennent des identités

Divers initiatives ont eu lieu hors de Bruxelles à l’occasion de ce 1er mai. Des banderoles ont été accrochées par les anarchistes à Leuven, le Front Populaire a organisé deux petits cortèges: un à pied à Liège et un à vélo à Anvers. Le MLKP s’est manifesté à Anvers également. 11 manifestant.e.s ont été arrêtés aux initiatives du Front Populaire. Toutes les personnes ont été relâchées après prise des identités. A Wavre, une banderole a été apportée devant la maison communale.

Mercredi soir, l’entrée principale de l’entreprise « Rheinmetall Airdefence » à Zurich Oerlikon a été attaqué à l’aide d’engins pyrotechniques. Les RJZ de Zurich ont reçu un mail revendiquant cette action qui vise à marquer la solidarité avec le Rojava, dans le cadre du 1er mai. Rheinmetall Airdefence livre des armes à la Turquie et conclut des partenariats pour développer la production d’armes dans le pays. Ils octroient, par exemple, une licence pour la production de canons KBA Oerlikon à Aselsan (troisième groupe d’armement en Turquie), souhaitaient participer au développement des chars Altay via un partenariat avec MKEK (groupe d’armement de l’État turc).

Une photo de l'attaque

Mardi soir, de nouveaux affrontements ont éclaté, comme la veille, entre manifestant·es et militaires à Tripoli et à Saïda (voir notre article). Les manifestant·es ont jeté des pierres et des pétards sur les soldats qui ont lancé des grenades lacrymogènes et tiré des balles en caoutchouc. Les manifestant·es ont également coupé plusieurs routes à l’aide de pneus enflammés, réclamant que les personnes arrêtées la veille soient libérées, que les fonds pillés soient rendus et que des élections législatives anticipées aient lieu. L’armée a arrêté 19 personnes. À Saïda, tout comme la veille, les manifestants ont lancé des cocktails Molotov et des projectiles contre le bâtiment de la Banque du Liban et ont saccagé des agences bancaires dans la rue des banques. La situation restait tendue peu avant minuit alors que l’armée poursuivait les contestataires pour les disperser. À Choueifate, des cocktails Molotov ont été lancés sur la branche de la Byblos Bank en soirée. À Beyrouth, une manifestation a également lieu devant le siège de la Banque du Liban. Au total, on dénombre 81 soldats blessés. On ignore le nombre de blessé·es parmi les manifestant·es.

Émeutes à Tripoli et Saïda

Émeutes à Tripoli et Saïda

Mercredi 29 avril, une émeute a éclaté à la prison de Pademba Road à Freetown. Les prisonniers ont incendié un certain nombre de bâtiments et se sont affrontés avec les gardiens. La police et les forces de sécurité sont intervenues pour réprimer le mouvement et des coups de feu ont été entendus. Plusieurs dizaines de détenus ont été blessés. La prison de Pademba, qui est conçue pour contenir 324 détenus mais en abrite aujourd’hui plus de 1 000. Ce surpeuplement a augmenté ces derniers jours avec le transfert des détenus d’un centre de réinsertion vers la prison, en raison de la pandémie. Un détenu récemment arrivé était tombé malade lundi du coronavirus, ce qui semble être l’élément déclencheur de l’émeute.

Mutinerie de la prison de Pademba Road

Mutinerie de la prison de Pademba Road

En 2010, un Fonds de solidarité pour les militants emprisonnés et persécutés était créé en Grèce. L’objectif fondamental de la structure est d’assurer des conditions de vie décentes aux camarades emprisonnés mais aussi de participer renforcer politiquement le mouvement en créant des liens de solidarité. En ce moment, le Fonds de solidarité soutient 24 prisonnières et prisonniers sur une base mensuelle régulière; Athanassopoulou Konstantina, Valavani Dimitra, Yagtzoglou Konstantinos, Dimitrakis Giannis, Koufontinas Dimitris, Kostaris Iraklis, Michailidis Giannis, Xiros Savvas, Petrakakos Giorgos, Sakkas Kostas, Seisidis Marios, Stathopoulos Vlakis, Kodari et Karl Hazal Seçer, Sinan Oktay Özen, Sinan Çam, Ali Ercan Gökoğlu, Burak Ağarmış, Halil Demir, Hasan Kaya, Anıl Sayar, İsmail Zat, Şadi Naci Özpolat). Le Fond essaye également de couvrir les frais juridiques et les cautions des camarades persécutés pour leur identité politique, leurs actes ou même pour leurs relations familiales ou de camarade avec des militants emprisonnés. Suite à l’épidémie de Coronavirus et les mesures du confinement qui y sont liés, le Fond a des difficulté à sécuriser les ressources financière nécessaires à son action. Il appelle donc à un soutien financier via une campagne de donations. Plus d’infos et donations ici.

Appel à un soutien financier pour les révolutionnaires emprisonné·es

Appel à un soutien financier pour les révolutionnaires emprisonné·es

Hier mardi, l’administrateur-général de la Sûreté de l’État, Jaak Raes, passait devant la commission de l’Économie de la Chambre pour discuter de la mise en place de l’application de traçage des malades dans le cadre de crise du Coronavirus. Il y a plaidé pour que le développement du projet soit confiée à un opérateur belge afin d’éviter que des États étrangers ou des organisations extérieures ne puissent utiliser les données générées par une telle application. Les parlementaires sont en train de discuter du cadre légal encadrant cette application. Au niveau technique, la KULeuven participe au projet d’un consortium européen DP3T qui repose sur l’échange de codes anonymisés à partir du moment où un patient est testé positif, sans centralisation de données et avec destruction de celles-ci après un délai de 15 jours ou 3 semaines. Il peut supporter une dizaine de millions d’utilisateurs et être mis en place en quelques semaines. Le projet DP3T est soutenu par Google et Apple.

Jaak Raes, administrateur-général de la Sûreté de l’État

Jaak Raes, administrateur-général de la Sûreté de l’État

Zoom a révélé la semaine passée avoir dépassé les 300 millions de participants quotidiens à une réunion sur son service. Cela représente une augmentation de 50% par rapport aux 200 millions annoncés plus tôt ce mois-ci, et un bond énorme par rapport aux 10 millions en décembre. Pourtant ses impardonnables défauts commencent à être dénoncés.  Tout a commencé lorsque le FBI a signalé la présence de plusieurs failles de sécurité importantes. Celles-ci auraient notamment donné naissance au phénomène du “zoom-bombing” qui consiste à infiltrer des conversations vidéos sans y être invité et à la troubler ou, pire encore, à l’espionner. Depuis, d’autres exemples de perméabilité auraient été remarquées sur Mac, où des piratages de webcam auraient été perpétrés à travers Zoom. Depuis, des entreprises comme SpaceX, Google ou encore des établissements de la ville de New-York, ont banni l’utilisation de cette plateforme. Le PDG de Zoom, Eric Yuan, s’est publiquement excusé en direct sur YouTube et a assuré que son entreprise allait tout faire pour réparer de telles erreurs.

Pour nos conseils sur l’utilisation de Jitsi (alternative sécurisée à Zoom): ici

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