Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

De chaude affrontements ont opposé hier matin les étudiants de la faculté de lettres de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) aux forces de l’ordre. Les étudiants l’en peuvent plus d’attendre l’aide financière devant leur permettre de préparer leur soutenance. Pour ce faire entendre, ils sont descendus sur la Corniche ou ils se sont heurtés à des éléments de la police.

Les étudiants de l’UCAD affrontant la police

Les étudiants de l'UCAD affrontant la police

Trois brigades de police supplémentaires ont été déployées le long des frontière du district des Nilgiris avec les états du Kerala et du Karnataka. Elles viennent s’ajouter aux quatre brigades locales pour mener des opérations ratissage en raison d’une menace maoïste qui serait imminente. Cette mesure fait suite à une série de renseignements obtenus par les autorités selon lesquelles les maoïstes planifieraient d’attaquer des institutions gouvernementales. « Les policiers mènent des opérations de ratissage jour et nuit à l’intérieur des zones forestières, aux alentours des villages et aux points de contrôle. Le nombre d’hommes aux postes de contrôle aux frontières a été augmenté. Tous les véhicules entrant dans le district sont contrôlés et vérifiés » a déclaré le commissaire local.

District des Nilgiris

Le sergent-major Boiron a été condamné à 3.000CHF (2.575€) d’amende. Il est bien connu en Suisse romande, il dirige la BRIC (Brigade de Recherche et Ilôtage Communautaire) sorte de police politique de Genève. Les faits remontent à 2014, après une manifestation contre le bicentenaire de la police Genevoise il avait rédigé un faux rapport, monté de toutes pièces, accusant un militant d’avoir insulté et menacé un policier. Il comprenait même une audition factice du policier menacé avec horaires, questions, réponses et même les pauses. Le document fut par le suite transmis au procureur. Notons que le tribunal de police n’a pas retenu la volonté de nuire au militant faussement accusé mais seulement un « faux dans les titres par négligence » (sic) . L’avocat du sergent-major a déjà annoncé leur intention de faire appel.

La manifestation de 2014 contre le bicentenaire de la police.

La manifestation de 2014 contre le bicentenaire de la police.

Une force conjointe des forces armées et des forces de police ont arrêté deux dirigeants de la NPA dans la province de Zamboanga del Sur. Ils ont été identifiés comme étant Leonardo Jacotin et Rosario Tabanao du Comité du Parti régional de l’Ouest de Mindanao. Ils ont été capturés samedi 18 novembre, dans le village de Balangasan (Pagadian). L. Jacotin serait plus particulièrement le responsable des explosifs et fournitures et R. Tabanao le responsable financier. Ils étaient recherchés depuis longtemps et étaient en possession de pistolets, de munitions, de 10 cartes d’identité et 17 téléphones cellulaires.

La province de Zamboanga del Sur

La province de Zamboanga del Sur

“Libérez nos frères”, “Libérons l’Afrique” ou encore “Nous sommes noirs, nous sommes humains” étaient quelques-uns des slogans scandés par de nombreux manifestants ce samedi 18 novembre devant l’ambassade de Libye à Paris, non loin des Champs-Élysées, à l’occasion d’un rassemblement organisé par le Collectif contre l’esclavage et les camps de concentration en Libye (CECCL). Un reportage de CNN, diffusé mardi 14, montrait une douzaine de migrants nigérians être vendus en esclavage à leur arrivée en Libye. Le rassemblement a évolué en manifestation et des heurts n’ont pas tardé à avoir lieu avec les forces de l’ordre. Les CRS a repoussé la foule qui se dirigeait vers l’Arc de Triomphe à coups de grenades lacrymogènes. Les forces de l’ordre ont ensuite été la cible de projectiles.

Au rassemblement anti-esclavage de Paris

Au rassemblement anti-esclavage de Paris

Plusieurs centaines de personnes ont participé aux « 3 jours de soutien aux prisonnières et prisonniers du mouvement kurde en Turquie » à Toulouse (voir notre article précédent).

L’OCML VP, membre de la campagne Celox, est notamment intervenue sur la répression contre les membres de l’ATIK et ceux du Bataillon International de Libération.

Une salle pleine pendant les débats.

Une salle pleine pendant les débats.

Le jeudi 16 novembre dernier, quatre combattants du MKP/HKO (Parti Communiste Maoïste/Armée Populaire de Libération) ont été tués dans des affrontements avec l’armée turque dans le Dersim. Les quatre guérilleros sont Lorin (Eylem Zeytin), Savaş (Fırat Taşkın), Cenk (Eren Tali) et Nuda (Helin Felekoglu).

Les quatres combattants du MKP/HKO tués.

Les quatres combattants du MKP/HKO tués.

Des affrontements ont éclaté vendredi à Athènes lorsque environ 13.000 manifestants ont défilé en direction de l’ambassade des États-Unis pour commémorer le soulèvement étudiant de 1973 ayant contribué à renverser la junte militaire. Des manifestants anarchistes ont lancé des cocktails Molotov, des pierres et des fumigènes contre les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.

Des affrontements ont également eu lieu près de l’Université polytechnique nationale où une centaine de personnes ont jeté des cocktails Molotov contre les policiers qui ont utilisé du gaz lacrymogène. 7.000 policiers avaient été déployés dans le centre-ville d’Athènes où la circulation était barrée et les stations centrales de métro étaient fermées. Des heurts entre anarchistes et policiers se sont produits également à Thessalonique et à Patras (péninsule du Péloponnèse) où les anarchistes ont lancé des cocktails Molotov et ont incendié des bacs à ordures.

Les affrontements de vendredi soir à Athènes

Les affrontements de vendredi soir à Athènes

Depuis samedi en fin de journée, une centaine de militants avait investi l’ancienne école des Beaux-Arts de Nantes pour dénoncer les conditions d’accueil des mineurs étrangers isolés. Avec l’aide des réseaux sociaux une chaîne de solidarité s’est mise en place, afin de fournir matelas, couvertures, nourriture. A 14h, ce dimanche, à la demande de la Mairie propriétaire des lieux, une évacuation en urgence a été demandée. Une vingtaine de cars de militaires, 150 CRS, ont bouclé le quartier. Ils ont alors rassemblé les militants, majoritairement des étudiants, à l’intérieur du bâtiment. Puis un par un, encadrés par deux CRS, les ont fait sortir. Bilan de l’opération une interpellation et trois blessés.

Face à face ce dimanche à Nantes

Face à face ce dimanche à Nantes

Plusieurs groupes de la société civile, des organes d’étudiants adivasis et certains partis politiques de l’opposition ont introduit une demande afin que G.N. Saibaba reçoive immédiatement, entre autre, des couvertures et des aménagements médicaux dans sa celle à la Nagpur Central Prison. Vendredi, ils ont organisé une table ronde sur la question du professeur à la Osmania University d’Hyderabad (Telengana). Cette réunion a été organisée suite à la lettre que le prisonnier a fait parvenir à sa femme il y a quelques semaines. Handicapé à 90%, il disait qu’il ne recevait pas de couverture, ni ses médicaments de manière régulière, ce qui entraine une détérioration de son état de santé. « Bien que son avocat lui rende visite toutes les semaines avec des médicaments, il ne les reçoit que 7 à 10 jours plus tard » affirme l’écrivain militant Varavara Rao. « Si ce n’est son droit à la mobilité, un prisonnier bénéficie de tous les autres droits. Mais ce n’est pas le cas dans cette affaire. Dès lors, Saibaba désire être transféré vers la Cherlapally Central Jail à Hyderabad ». Saibaba est détenu à la Nagpur Central Jail depuis sa condamnation à la perpétuité il y a huit mois pour de prétendus liens avec la guérilla ». Suite à cette demande de G.N. Saibaba et à la réunion de ce vendredi, une pétition a été déposée devant les autorités.

Inde: G.N. Saibaba demande son transfert