Samedi 10 novembre, Mohammed Ibrahim Shraiteh, membre du FPLP, est mort des suites de ses blessures causées par l’armée d’occupation il y a 2 semaines à Gaza. Lundi 12 novembre, c’est le militant Mohammed Al Tatari qui a été assassiné par l’Etat sioniste lors de son incursion dans la bande de Gaza. En réaction, les Brigades Abu Ali Mustapha (branche armée du FPLP) ont annoncé que « ce terrible crime contre nos martyrs héroïques réaffirme que notre ennemi ne connaît que le langage du meurtre et du sang ».

EDIT : Le FPLP annonce aussi la mort d’un autre combattant des Brigades Abu Ali Mustapha, Mohammed Odeh qui était âgé de 22 ans.

Mohammed Ibrahim Shraiteh (à gauche) et Mohammed Al Tatari

Mohammed Ibrahim Shraiteh (à gauche) et Mohammed Al Tatari

Le procès à l’égard de Mustapha Awad a été une nouvelle fois reporté au 28 novembre prochain. Artiste belge d’origine palestinienne, il a été arrêté par les autorités israéliennes le 19 juillet dernier à la frontière jordanienne (voir notre précédent article). Depuis, le comité Free Mustapha multiplie les actions pour exiger sa libération et dénoncer la complicité du gouvernement belge dans cette affaire.

Mobilisation pour la libération de Mustapha Awad devant le Ministère des Affaires Etrangères

Mobilisation pour la libération de Mustapha Awad devant le Ministère des Affaires Etrangères

Nidal Abu Aker, dirigeant communautaire de longue date et journaliste dans le camp de réfugiés de Dheisheh, et son fils Mohammed Abu Aker, étudiant à l’université, ont été arrêtés une nouvelle fois par l’armée israélienne qui a envahi le camp tôt le matin du jeudi 1er novembre. Tous les deux sont accusés d’appartenance au FPLP, une organisation de gauche palestinienne considérée comme « terroriste » par l’occupation israélienne. Nidal Abu Aker est un ancien prisonnier politique qui avait été libéré en juiller dernier (voir notre article)

Nidal et Mohammed Abu Aker

Nidal et Mohammed Abu Aker

Le 1er novembre s’ouvrira le procès de Mustapha Awad en Israël. Citoyen belge d’origine palestinienne, il est détenu depuis le 19 juillet et notamment accusé d’appartenance présumée au FPLP, une organisation marxiste considérée comme terroriste (voir notre article). Pour dénoncer cette détention arbitraire et la complicité du gouvernement belge dans cette affaire, le Comité Free Mustapha appelle à un rassemblement le mercredi 31 octobre dès 16H à la Gare Centrale de Bruxelles.

L’événement Facebook

Mustapha Awad lors d’une audience dans un tribunal israélien.

Mustapha Awad lors d'une audience dans un tribunal israélien.

Ça matin, une banderole géante a été déployée sur le Palais de Justice de Bruxelles, à l’occasion de l’anniversaire de l’arrestation de Georges Ibrahim Abdallah en 1984. Le texte de la banderole : Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah, combattant communiste pour la libération de la Palestine, détenu en France depuis 1984 ! Pour une Palestine libre, laïque et démocratique du Jourdain à la mer. À bas l’impérialisme, le sionisme et les régimes réactionnaires arabes !

La banderole géante

La banderole géante

A l’aube de son entrée dans sa 35ème année d’incarcération en France, le communiste arabe Georges Abdallah a fait une déclaration pour apporter son soutien aux Grandes Marches du Retour à Gaza et en soutien à la résistance palestinienne.
« La vraie solidarité avec la Grande Marche du Retour, en hommage à la gloire immortelle des martyrs, pour la victoire des masses et des peuples en lutte et pour le déshonneur des traîtres et de tous ceux qui capitulent, n’est autre que la défaite de l’impérialisme et de ses sbires, à savoir les sionistes et les réactionnaires arabes. » (voir la déclaration en entier)

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Mustapha Awad, militant palestinien et citoyen belge, a été arrêté par Israël le 19 juillet dernier à la frontière entre la Jordanie et la Palestine (voir notre article). Le 10 octobre, son procès débutera notamment par rapport à ses liens présumés avec le FPLP. Dans ce cadre, le Comité Free Mustapha appelle une nouvelle fois à se rassembler devant le Ministère des Affaires Étrangères de Belgique pour dénoncer l’inaction du gouvernement belge dans cette affaire et pour exiger la libération immédiate de Mustapha le mercredi 10 octobre dès 16H.

L’événement Facebook

Rassemblement pour Mustapha Awad devant le Ministère des Affaires Etrangères belge.

Rassemblement pour Mustapha Awad devant le Ministère des Affaires Etrangères belge.

A l’appel du Comité Free Mustapha, plus d’une trentaine de personnes se sont rassemblées devant le Ministère des Affaires Etrangères belge pour dénoncer le maintien en détention du militant palestinien de nationalité belge Mustapha Awad depuis 76 jours en Israël. Une délégation du Secours Rouge était présente pour affirmer notre solidarité. Alexis Deswaef, avocat et président honoraire de la LDH, est notamment intervenu pour dénoncer le maintien en détention de Mustapha et l’inaction du gouvernement belge dans cette affaire.

Rassemblement pour Mustapha Awad devant le Ministère des Affaires Etrangères belge.

Mustapha Awad, militant palestinien de nationalité belge, est actuellement emprisonné en Israël risque d’être condamné pour des liens présumés avec le FPLP. Dans ce cadre, le Comité Free Mustapha appelle à manifester le jour de l’audience devant le Ministère des Affaires Etrangères, 15 rue des Petits Carmes à Bruxelles (près du Sablon et de la Porte de Namur) ce mercredi dès 15H.

Solidarité à Bruxelles avec Mustapha Awad.

Solidarité à Bruxelles avec Mustapha Awad.

Après avoir été emprisonné durant 13 mois par Israel, Salah Hamouri est sorti ce 30 septembre de prison. Ce Franco-Palestinien était détenu depuis plus d’un an dans l’une des plus grandes prisons israéliennes, Ktzi’ot, dans le désert du Néguev. Sans connaître l’ampleur des charges qui pesaient contre lui, sans assurance sur sa date de libération parce qu’ en « détention administrative ». Cette spécificité israélienne permet d’incarcérer pour des durées renouvelables toute personne suspectée de menacer la sécurité de l’Etat. La décision est prise par un juge lors d’audiences à huis clos, sur les recommandations confidentielles du Shabak (le renseignement intérieur israélien) que l’accusé n’a même pas le droit d’entendre.

Né à Jérusalem d’un père palestinien et d’une mère française, le binational de 33 ans a passé la moitié de sa vie d’adulte en prison. La dernière arrestation d’Hamouri a eu lieu trois jours après avoir passé l’examen du barreau palestinien. Le Shabak prétendait qu’Hamouri avait « renoué » avec le FPLP. Le 1er juillet, un juge israélien avait ordonné trois mois de détention supplémentaire, le temps d’étudier « de nouvelles informations ». Sans accès au dossier, Hamouri, présent à l’audience, avait refusé d’être défendu, s’inscrivant dans le boycott des tribunaux israéliens engagés en février par les Palestiniens en détention administrative (autour de 500, soit 8 % des prisonniers palestiniens).

Salah Hamouri est libre !

Salah Hamouri est libre !