Le 15 février, les unités de la Force spéciale conjointe (FEC) et les guérilleros du Parti communiste militarisé du Pérou se sont affrontés dans les environs de Quebrada « Eloy », dans le district de Vizcatán del Ene. À la suite de l’affrontement, un maoïste a été capturé et emmené à bord d’un hélicoptère Mi-171 de l’armée de l’air péruvienne. Lors de l’extraction de la patrouille, d’autres guérilleros ont mitraillé l’hélicoptère, blessant deux militaires et endommageant légèrement l’appareil. Les opérations militaires se sont intensifiées dans la région VRAEM depuis l’embuscade dans laquelle sept policiers péruviens ont été tués (voir notre article).

Mi-171 de l’armée péruvienne

Hier vendredi 17 février, les guérilleros maoïstes ont fait sauter le siège de l’administration locale de Kadamdiha, dans le district de West Singhbhum, dans l’état du Jharkhand. C’est vers une heure du matin que l’explosion a eu lieu. Cette attaque fait part de la campagne de grève et de lutte fixée par les maoïstes du 12 au 24 février. L’action intervient alors même que la propagande indienne déclare l’insurrection maoïste aux abois dans ce même état du Jharkhand…

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Samedi 11 février, à 9 h 45, dans les environs du village de Natividad, à La Convención (Cuzco), dans la vallée des fleuves Apurimac, Ene et Mantaro (VRAEM), huit membres de la police nationale ont été pris en embuscade par les guérilleros du Parti communiste militarisé du Pérou marxiste-léniniste-maoïste (MPCP-MLMPM). L’embuscade a été tendue en représailles à l’opération « Patriote », menée entre le 11 et le 17 août 2022, qui a représenté la plus grande offensive militaire au cœur de la vallée des fleuves Apurimac, Ene et Mantaro (VRAEM), et le coup le plus dur porté aux guérillas maoïstes ces dernières années. Les policiers circulaient dans un pick-up 4×4 lorsqu’ils se sont dfait mitrailler. Le véhicule a versé. Les guérilleros se sont emparés des armes des policiers avant de partir. Sept policiers ont été tués, et un capitaine de la police, quoique blessé, a survécu à l’attaque.

Alors que le manque de moyens des services de secours turcs est mis en lumière par le récent tremblement de terre, manque de moyens qui a coûté la vie à des milliers de citoyen.ne.s, l’armée turque continue de mener des attaques contre les zones contrôlées par le PKK dans le sud du Kurdistan (nord de l’Irak). Et ceci alors que le commandement des forces armées du PKK, les Forces de défense du peuple (HPG) a décidé l’arrêt de toute opération offensive en raison du tremblement de terre. Rien qu’à Amêdî,  les militaires turcs ont effectués des dizaines d’attaques. La plupart des attaques étaient dirigées contre les positions de la guérilla dans la région de Çemço. Ici, ainsi que dans le massif de Girê Cûdî, le HPG a enregistré au moins 38 bombardements d’artillerie et de chars, et la zone a également été bombardée quatre fois par des hélicoptères de combat. Dans les environs du village voisin de Sîda, l’armée turque a mené des attaques à l’arme lourde. En outre, la zone a été attaquée avec des bombes non conventionnelles. Si elle s’est interdite des opérations offensives, la guérilla n’a pas renoncé à se défendre, et c’est ainsi que deux soldats turcs ont été tués, et un troisième a été blessé, par les tirs des snipers du HPG.

Sniper des HPG

Cinq combattants de la New People’s Army (NPA) ont été tués hier vendredi à Barangay Gujom, dans la province insulaire de Masbate. C’est un détachement de la 9e division d’infanterie de l’armée de terre, basée à Pili, qui a accroché le groupe de guérilleros. La maoïstes tués sont Rufino Alba alias Kaloy, commandant du 1er peloton du 4e Comité provincial, et des combattants de ce peloton: Biroc Noynay alias Marjon, Jerome Sabang, Patrocenio Aton, et Reneboy Versaga. Les militaires ont récupéré les armes des guérilleros (photo). Les militaires affirment qu’un autre combattant de la NPA, Jimuel Naraja alias Angel et Highblood, a été blessé au cours de la fusillade, et que trois sympathisants des maoïstes avaient été arrêtés.

Trois combattants de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués à la suite de deux jours d’affrontements à Barangay Oringao, dans le sud de Negros Occidental. Le premier accrochage a eu lieu samedi vers 17 heures, lorsque les militaires du 94 bataillon d’infanterie et les policiers du bataillon régional de la force mobile de la police nationale ont accrochés un groupe de 15 guérilleros maoïstes. Une seconde fusillade a eu lieu à Sitio Bugne vers 8 heures du matin dimanche. Les militaires ont récupéré un fusil M14, deux pistolets, ainsi que des sacs à dos, des objets personnels et des documents politiques.

Neuf membres présumés de la guérilla de l’ELN ont été tués par l’armée colombienne lors d’une opération menée par la marine colombienne. L’opération a eu lieu les deniers jours de janvier dans une zone rurale de la municipalité de Buenaventura (sud-ouest). Un militaire colombien a été blessé lors de ces affrontements, et est décédé des suites de ses blessures. L’Armée de libération nationale, d’inspiration guévariste négocie depuis fin 2022 avec le gouvernement de gauche du président Petro.

 

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Trois combattants communistes ont été tués par les forces gouvernementales dimanche 29 janvier après-midi dans la ville de San Francisco, dans la province de Quezon. Un premier accrochage avait eu lieu vendredi 27 janvier dans l’après-midi, lorsque les troupes gouvernementales – une équipe conjointe de policiers et de soldats de l’armée – menaient des opérations de poursuite contre 10 à 15 guérilleros de la Nouvelle armée populaire. L’un des trois tués a été identifié comme Joseph delos Santos, alias Ka Ken ou Bingot, un cadre connu de la guérilla. Les soldats ont récupéré des éléments permettant de fabriquer des bombes, un téléphone portable et des effets personnels.

Les combattants de la New People’s Army (NPA) ont abattus trois informateurs de police, dont un responsable municipal dans les provinces de Negros au cours des deux dernières semaines. Parmi eux Regie de la Cruz, mercredi, à Sitio Maiti, Barangay Buenavista, dans la région de Himamaylan. Ses renseignements avaient permis aux forces de sécurité de tuer deux guérilleros l’année dernière. En outre, hier vendredi 27, une équipe mixte de policiers et des soldats du 85e bataillon d’infanterie de l’armée a été accrochée par un groupe de guérilleros à Barangay Pansoy, dans la province de Quezon. Un militaire a été blessé dans la fusillade.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Le gouvernement colombien et l’ELN ont déclaré samedi qu’ils avaient surmonté les tensions causées par la déclaration erronée du président Gustavo Petro selon laquelle l’ELN avait accepté un cessez-le-feu. Celui-ci reste cependant l’objectif des négociateurs qui ont convenu de négocier un tel cessez-le-feu dès la reprise des pourparlers officiels au Mexique le 13 février. Les négociateurs se sont mis d’accord sur un « corridor humanitaire » qui a permis à une centaine d’observateurs indépendants de se rendre dans une région de l’ouest de la Colombie touchée par la guerre pour y inspecter la situation humanitaire. Par ailleurs, le gouvernement a provisoirement accepté les cessez-le-feu entrés en vigueur le 1er janvier avec quatre autres forces armées: deux dissidences des FARC (Bloc du Sud-Est et Segunda Marquetalia), les paramilitaire de l’AGC, et le groupe mafieux Los Pachencas. L’éventuelle démobilisation de l’AGC et de Los Pachenca est délicate car elle pourrait révéler les liens entre les paramilitaires et les trafiquants de drogue avec les forces de sécurité et les élites colombiennes.

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Combattant·e·s de l’ELN

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