Le 2 juillet, parallèlement au rassemblement qui a eu lieu à Paris, une trentaine de militants se sont réunis devant le ministère de la Justice de Beyrouth afin de demander au gouvernement libanais qu’il intervienne auprès des autorités françaises pour obtenir la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Rappelons que le communiste libanais est emprisonné en France depuis 1984. Les manifestants n’ont pas pu rencontrer le ministre de la Justice comme ils le souhaitaient. Néanmoins, une petite délégation, dans laquelle se trouvait le frère du prisonnier, Joseph Abdallah, a été reçue par le directeur général du ministère et a pu lui remettre un mémorandum au nom de la Campagne Internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

La campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah incarcéré en France a saisi l’occasion de la visite du Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, prévue dimanche au Liban, pour organiser un sit in devant le Palais des pins (Résidence de l’ambassadeur de France) à Beyrouth.

Un meeting pour la libération des prisonniers révolutionnaires arabes aura lieu samedi 22 mai de 15 à 22 heures au Pianofabriek (salle Arenberg). Une information sur la situation des prisonniers politique et en Palestine sera présentée par le représentant du FPLP et on espère une intervention téléphonique du camarade Georges Ibrahim Abdallah (FARL) toujours détenu en France. Un concert de Bashir Al Maghrebi est également prévu.

Libérable depuis plus de dix ans, le militant libanais des FARL Georges Ibrahim Abdallah est toujours détenu à la prison de Lannemezan, dans le sud-ouest de la France. Ce vendredi, une centaine de personnes entourées d’un cordon policier important se sont réunies devant l’ambassade de France à Beyrouth pour réclamer sa libération. Elles ont remis un communiqué à l’ambassade, qu’elles ont également distribué aux passants. Dans ce texte, les manifestants affirment: « Georges Ibrahim Abdallah est le plus ancien prisonnier politique en France. Nous exigeons des autorités françaises la libération immédiate et sans conditions de Georges Ibrahim Abdallah. Cette détention est arbitraire et contrevient aux lois internationales. Son maintien en détention malgré le fait qu’il ait rempli les conditions demandées pour bénéficier d’une liberté conditionnelle depuis 1999 est une décision politique dont les gouvernements français portent la responsabilité. La justice française (…) ne doit pas se plier aux pressions américaines et israéliennes ». La demande de liberté de Georges Ibrahim Abdallah avait été rejetée par la cour d’appel de Paris qui avait qualifié le prisonnier « d’activiste résolu et implacable » risquant de reprendre son combat révolutionnaire en cas d’expulsion vers le Liban.

Rassemblement pour G.I. Abdallah à Beyrouth

Rassemblement pour G.I. Abdallah à Beyrouth

Ces 23 et 24 avril, la ministre française de la Justice a effectué une visite au Liban. Elle y a rencontré son homologue avec lequel elle s’est entretenue pour envisager de nouvelles pistes pour la coopération entre la France et le Liban. A la demande de l’Ordre des Avocats, elle a également donné une conférence sur le thème ‘Quel droit pour les défis du 21ème siècle?’. C’est lors de cette prise de parole qu’elle a été chahutée par un groupe de militants dénonçant la situation de Georges Ibrahim Abdallah. Ils ont scandé différents slogans: ‘Libérez Georges Ibrahim Abdallah’, ‘Vous ne pouvez pas parler de justice tant que Georges Ibrahim Abdallah est en prison’ avant de se faire évacuer par les agents de sécurité.

La ‘Gaza Freedom March‘ est une coalition internationale initiée aux Etats-Unis visant à réunir des milliers de volontaires pour dire non au blocus de Gaza. L’opération débutera le 27 décembre 2009, un an jour pour jour après le début des bombardements israéliens à la sortie des écoles de la Bande de Gaza.

Une marche symbolique et une veillée de commémoration aura lieu à Bruxelles. Le départ de la Marche se fera au croisement de l’avenue de Stalingrad et du boulevard du Midi à 13h30, et nous achèverons cette Marche sur la Place de l’Albertine vers 15h30.

La Marche rejoindra en fin de parcours la Veillée commémorative sur la Place de la Monnaie, à partir de 16h00. Le Secours Rouge y sera présent pour revendiquer la libération des membres des résistances palestinienne et libanaise, et particulièrement la libération de Georges Ibrahim Abdallah, révolutionnaire libanais détenu en France depuis 26 ans.

Affiche pour Gaza

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Affiche pour Gaza

Hier, Georges Ibrahim Abdallah était convoqué à comparaître au tribunal de Grande Instance de Tarbes pour refus de prélèvement d’ADN. Le prisonnier révolutionnaire militant de la cause palestinienne et emprisonné depuis plus de 25 ans en France, est arrivé au tribunal les pieds menottés, escorté par les forces de police. Il avait décidé de ne pas se faire représenter par son avocat. L’audience s’est avérée risible, la juge ne connaissant absolument pas le dossier et multipliant les erreurs (elle a affirmé qu’il était né en Algérie, alors qu’il est né au Liban). Une des clés du procès était que le prisonnier avait refusé de donner son ADN, sachant qu’on le lui avait prélever en 2003. Absurdement, la juge a déclaré que c’était à lui de le prouver! Après un délibéré de quelques minutes, Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à trois mois de prison, cumulés à sa peine de perpétuité.

Une cinquantaine de personnes s’étaient rassemblées pour exprimer leur solidarité. Des calicots avaient été déployés devant le palais de justice, devant un grand nombre de policiers. A l’annonce du verdict, ils ont exprimé leur mécontentement et scandé ‘Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah‘.

Georges Ibrahim Abdallah, révolutionnaire libanais, militant de la cause palestinienne, emprisonné à Lannemezan, est convoqué à comparaître le 1er décembre devant le Tribunal de Tarbes pour refus de prélèvement d’ADN.

Il s’agit d’une convocation-provocation! En effet l’administration dispose certainement de l’ADN de Georges Abdallah car la loi précise que pour les personnes condamnées avant le vote des lois sur le FNAEG (en général avant 2003), celles ayant écopé de plus de 10 ans de prison doivent fournir leur ADN et que dans ce cas, les prélèvements peuvent être effectués de force ou à l’insu des condamnés. Il est d’ailleurs précisé dans la loi que lorsqu’il n’est pas possible de procéder à un prélèvement biologique, l’identification des empreintes génétiques ‘peut être réalisée à partir de matériel biologique qui se serait naturellement détaché du corps de l’intéressé‘. L’infraction ‘entraîne de plein droit le retrait de toutes les réductions de peine dont cette personne a pu bénéficier et interdit l’octroi de nouvelles réductions de peine‘. La peine encourue pour les condamnés pour crimes est deux ans et 30.000 euros d’amende. Les peines prononcées pour le refus de prélèvement s’ajoutent, sans possibilité de confusion, à la condamnation en cours.

Georges Abdallah est incarcéré depuis plus de 25 ans. Libérable depuis dix ans, la justice le maintient en prison du fait des pressions israéliennes et états-uniennes. Mais les refus de libération ne suffisent pas à la justice. Elle tente de briser la résistance de Georges Abdallah par tous les moyens, comme elle tente de briser la résistance d’autres prisonniers politiques comme Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan. Cette convocation au tribunal de Tarbes doit être l’occasion d’une mobilisation pour la libération de Georges Abdallah et contre la loi sur le fichage génétique.

Venez le soutenir devant et dans le palais de justice de Tarbes, rue du maréchal Foch (à coté de la place de Verdun) le mardi 1er décembre à 13h30. La séance est publique et Georges devrait être présent.

Georges Ibrahim Abdallah