Le Secours Rouge organise demain un co-voiturage pour participer à la manifestation pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Rendez-vous devant l’hôtel de ville de Saint-Gilles à 8h30.

Calicot pour Georges Ibrahim Abdallah

130 personnes ont assisté au meeting de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah ce vendredi 15 mai à la Bourse du Travail de Saint-Denis. Georges Abdallah, détenu en France depuis 25 ans s’est vu confirmer, ce 5 mai 2009, le rejet de sa demande de libération conditionnelle déposée en octobre 2007. Arrêté en 1984, Georges Abdallah n’a jamais renié son engagement révolutionnaire aux côtés de la résistance palestinienne et c’est ce qui lui vaut cet acharnement judiciaire. Une délégation de notre Secours Rouge avait fait le déplacement pour assurer une présence solidaire et tenir un stand d’information.

Le meeting était animé par le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Y sont intervenus Abdallah ABDALLAH (Union des jeunes progressistes arabes), Jean-Pierre BASTID (écrivain), Alima BOUMEDIENE (les Verts), Youssef BOUSSOUMAH (Les indigènes de la république), Patrick BRAOUEZEC (Communistes Unitaires), Vanina GIUDICELLI (Nouveau Parti Anticapitaliste), Gabi MOUESCA (Observatoire international des prisons) et Nicolas SHAHSHAHANI (CAPJPO – EuroPalestine).

Tribune du meeting pour G.I. Abdallah

Stand du SR au meeting pour G.I. Abdallah

Tribune du meeting pour G.I. Abdallah
Stand du SR au meeting pour G.I. Abdallah

Nous rappelons qu’un meeting de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah se tiendra ce vendredi 15 mai, à partir de 19h, à la Bourse du Travail de Saint-Denis, 9-11 rue Génin (entrée rue Bobby Sands), métro : L13/Porte de Paris. Georges Abdallah, détenu en France depuis 25 ans s’est vu confirmer, ce 5 mai 2009, le rejet de sa demande de libération conditionnelle déposée en octobre 2007. Arrêté en 1984, Georges Abdallah n’a jamais renié son engagement révolutionnaire aux côtés de la résistance palestinienne et c’est ce qui lui vaut cet acharnement judiciaire.

Georges Abdallah, détenu en France depuis 25 ans s’est vu confirmer, le 5 mai 2009, le rejet de sa demande de libération conditionnelle déposée en octobre 2007. Arrêté en 1984, Georges Abdallah n’a jamais renié son engagement révolutionnaire aux côtés de la résistance palestinienne et c’est ce qui lui vaut cet acharnement judiciaire.

Bien que libérable depuis 1999, Georges Abdallah ne pourra pas déposer de nouvelle demande de libération avant un an alors que la ‘justice’ a mis plus de deux ans pour statuer sur la demande précédente. La justice française lui reproche de n’avoir pas renoncé à son engagement politique et de contester à quiconque le droit de lui dicter sa conduite en cas de nouvelle occupation du Liban. Comme le souligne son avocat, Jacques Vergès, on se demande ce qui autorise des magistrats français, à dicter à un citoyen libanais de retour dans son pays, avec l’accord de son gouvernement, son attitude en cas d’agression contre son pays.

Le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah apelle à un meeting de solidarité le vendredi 15 mai à la bourse du travail de St Denis (région parisienne), à partir de 19h.

En visite au Liban, la ministre française de la justice a été confrontée à des manifestants de l’Union de la Jeunesse Démocratique Libanaise (proche du PC) réclamant la libération de Georges Ibrahim Abdallah détenu en France depuis 1984. Les manifestants ont scandés ‘Libérez Georges Abdallah!‘ et ‘Sionistes, fascistes, c’est vous les terroristes!‘ à l’arrivée du convoi de Dati qui allait rencontrer son homologue libanais. On a appris que celui-ci avait évoqué le cas de Georges.

Une quarantaine de personnes ont assistés au meeting pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah à Méricourt. La soirée a commencé par une intervention du comité organisateur ‘Liberez-les!’ sur le thèse de ‘L’actualité du sionisme en Palestine et au Liban’, puis d’une intervention du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah: ‘Georges Ibrahim Abdallah: son combat politique et sa situation’. Ces interventions ont été suivies de la projection du film Retour au pays du Hezbollah de Soha Béchara, d’une intervention de Walid Atallah, de l’Association des Palestiniens en France (Al Jaliya), et du passage d’un enregistrement fait par Georges Ibrahim Abdallah à l’intention des particpants à cette initiative. Plusieurs groupes avaient déployés des stands d’information et de solidarité, et notament notre Secours Rouge.

Meeting à Méricourt

Délégation SR au meeting

Meeting à Méricourt
Délégation SR au meeting

La famille du citoyen libanais George Ibrahim Abdallah incarcéré en France depuis 25 ans, demande sa libération. Joseph, le frère de George affirme: ‘Le refus de la libération de George est une expression de la partialité des autorités françaises et sa soumission aux dictats americano-sioniste, et puis il y a aussi le désintéressement total des autorités libanaises face à cet affaire depuis des décennies. Ce qui confirme cela, c’est la décision judiciaire de la non relaxation de George qui s’appuie sur des arguments non fondés et non légaux (ou judiciaires), et ceci à la veille de la visite du président libanais en France. (…) La famille de George est fière de ce qu’il a fait depuis le jour où il a refusé de se mêler à l’engrenage de la guerre civile libanaise. Il considérait le sionisme, soutenu par les états européens, les USA en tête, comme étant le principal responsable des grands malheurs du peuple libanais‘. Joseph Abdallah a signalé la grande inquiétude de toute la famille et des proches de George qui est en prison depuis 25 ans, il a ajouté que son incarcération devait prendre fin en 1999, date de son dernier jugement où il avait était convenu d’une relaxation. La famille de George lance un appel aux autorités libanaises, qui doivent prendre leurs responsabilités pour protéger leur ressortissant, incarcéré et jugé avec partialité en France. Elle condamne aussi la légèreté avec laquelle cette affaire a été traitée, elle est indignée par la lenteur d’action de la plupart des forces de résistance. Elle lance un appel solennel à toutes les forces militantes et intègres, pour un mouvement de solidarité avec George afin d’aider à sa libération.

George est soutenu au Liban depuis 2006 par le Le Comité des camarades de George Abdallah, qui est constitué de jeunes militants de l’Union des Jeunes Démocrates Libanais, qui s’est élargi pour accueillir de plus en plus des militants de différents mouvements de gauche libanais ou palestiniens. Le comité a réalisé plusieurs actions de solidarité lors de visites officielles de personnalités politiques au Liban, dont celle de Nicolas Sarkozy. La porte parole du comité Hassan Sabra a déclaré: ‘Le but de la fondation de ce comité est de faire connaître l’affaire de George Abdallah à beaucoup de libanais et d’arabes et à tous ceux qui l’ignorent. Nous agissons en faisant des conférences de presse ou en remuant les masses media, afin d’élargir l’élan de solidarité, pour multiplier les actions de soutien pour sa libération. Ca suffit, les autorités françaises l’ont incarcéré pendant un quart de siècle. On le soutien parce qu’il a fait plusieurs tentatives pour faire connaître les causes palestinienne et libanaise pour affronter l’ennemi commun Israël, il a essayé aussi d’agir aussi à l’étranger. Je tiens à signaler que les autorités française veulent passer sous silence sa condamnation, afin d’éviter tout mouvement solidarité à travers le monde.

Tous à Méricourt (Pas-de-Calais) le 10 avril au meeting de soutien à G. I. Abdallah!

La chambre de l’application des peines de la cour d’appel de Paris a examiné hier jeudi 26 mars la demande de libération conditionnelle du communiste arabe Georges Ibrahim Abdallah. Elle a mis en délibéré au 5 mai 2009 sa décision. Ce délai de deux ans et trois mois entre le dépôt d’une demande de libération, le 6 février 2007, et la décision de justice en appel illustre parfaitement le traitement judiciaire spécifique que subit Georges Abdallah.

Georges Ibrahim Abdallah est détenu depuis bientôt 25 ans. Et au fil des ans, les lois se durcissent. Depuis la loi sur la rétention de sûreté, les prisonniers condamnés à perpétuité doivent être examinés par une commission pluridisciplinaire chargée de se prononcer sur leur ‘dangerosité’. Elle donne son avis aux juges qui peuvent ne pas en tenir compte. La commission a délibéré le 22 janvier et émis un avis défavorable à sa libération. Selon elle, la dangerosité de Georges Abdallah est démontrée ‘par la force intacte de ses convictions qui peuvent à nouveau, si le contexte politique s’y prêtait, le pousser à se comporter en activiste résolu et implacable.

Vendredi 10 avril, le Comité ‘Libérez-les’ (en collaboration avec le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et sa section PCF de Méricourt) organise un meeting-débat de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah.

Le meeting se tiendra à partir de 18h30 jusqu’à 22h00 à Méricourt (Pas de Calais, près de Lens), au Centre Max-Pol Fouchet, salle Daquin, (derrière l’église), rue Jean-Jacques Rousseau (à droite face à la Mairie).

Progamme dès 19h00:

-‘Georges Ibrahim Abdallah: son combat politique? Sa situation?’ présenté par le Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah.
-‘L’actualité du sionisme en Palestine et au Liban’ présenté par le Comité ‘Libérez-les!’
-Projection du film ‘Retour au pays du Hezbollah’ de Soha Béchara.
-Intervention de Walid Atallah, de l’Association des Palestiniens en France (Al Jaliya).
-Débat ouvert avec la salle.

Table de lectures, rafraichissements, sandwichs… Entrée gratuite.