Un jeune Palestinien est décédé hier mardi, après avoir été blessé vendredi lors de heurts avec l’armée israélienne le long de la barrière de sécurité qui isole la bande de Gaza. Hassan Nofel, 17 ans, avait été blessé au visage par une cartouche de gaz lacrymogène à l’est d’Al-Bureij dans la bande de Gaza. Des milliers de Palestiniens ont manifesté le long de la clôture, certains ont lancé des pierres et des engins incendiaires en direction des soldats de l’autre côté de la barrière, et l’armée israélienne a usé de moyens anti-émeutes mais aussi de balles réelles.

Manifestants à Gaza (archives)

Une grande manifestation a eu lieu ce mardi à Barcelone pour dénoncer le procès qui s’est ouvert à Madrid de dirigeants indépendantistes. Brandissant des dizaines de drapeaux indépendantistes, la foule a applaudi les orateurs qui se sont succédé à la tribune sur la vaste place de Catalogne au coeur de la métropole catalane. Douze dirigeants indépendantistes ont comparu mardi à l’ouverture du procès. En l’absence de l’ex-président Carles Puigdemont, qui a fui en Belgique, le principal accusé, l’ancien vice-président Oriol Junqueras, risque 25 ans de prison.

Des peines allant de 7 à 17 ans ont été requises contre les onze autres prévenus, dont l’ancienne présidente du parlement catalan, plusieurs ministres régionaux et les anciens dirigeants des puissantes associations ANC et Omnium Cultural qui ont organisé la manifestation de Barcelone.

La menifestation de Barcelone

La menifestation de Barcelone

Des coups de feu sont entendus dimanche un peu partout dans Port au Prince après une journée très mouvementée avec des dégâts matériels considérables. Une pompe à essence incendiée au bas de Lalue, des banques attaquées, des bâtiments publics pillés et des véhicules brûlées, un mort dans le Sud Est du pays et plusieurs personnes blessées par balles, c’est le bilan partiel de ces manifestations organisées un peu partout dans le pays pour demander au président Jovenel Moïse de quitter le pouvoir.

Les rues sont désertes, les magasins sont restés fermés. Aucune activité mondaine n’a lieu et tous les rendez vous du weekend ont été renvoyés à cause des contestations populaires. Les Compagnies aériennes ont dû renvoyer leur vol en direction de Port au Prince. La police a tiré à hauteur d’homme pendant les manifestations, tuant un jeune adolescent de 14 ans Robertho Thélusma. Des agents de l’Unité spécialisée du palais national et de l’Unité départementale de maintien d’ordre ont été déployés pour sécuriser les périmètres du palais national.

Forces de l’ordre patrouillant dans Port au Prince

Forces de l'ordre patrouillant dans Port au Prince

Samedi 9 février, des affrontements entre militants anarchistes et policiers ont éclaté durant 4 heures à Turin. On dénombre 23 militants anarchistes arrêtés. Ces affrontements se sont déroulés durant une manifestation contre l’expulsion mercredi du centre social « Asilo », un lieu de rencontre historique pour le mouvement anarchiste piémontais (voir notre article)

Environ un millier de personnes étaient donc descendues dans les rues samedi pour protester contre cette expulsion et les arrestations qui avaient eut lieu durant celle-ci. Le police a décidé d’intervenir ce qui a déclenché les affrontements.

Les affrontements de samedi à Turin

Les affrontements de samedi à Turin

Deux adolescents palestiniens ont été tués le 8 février par un tir de l’armée israélienne dans la bande de Gaza lors de heurts et de manifestations le long de la barrière isolant l’enclave palestinienne. Hassan Shalabi, 14 ans a été tué à l’est de Khan Younès par un tir qui l’a atteint à la poitrine. Hamza Ishtawi, 17 ans, a été tué à l’est de Gaza par une balle qui l’a atteint au cou. Huit autres Palestiniens ont été blessés par balles le long de la frontière. Les Palestiniens ont lancé des pierres et des engins incendiaires vers les soldats de l’autre côté de la barrière, et l’armée a riposté avec des moyens anti-émeutes et à balles réelles.

Evacuation d’un des blessés de ce vendredi 8 février

Evacuation d'un des blessés de ce vendredi 8 février

Ils étaient une centaine de « gilets jaunes » à s’être donnés rendez-vous au pied de la collégiale Sainte-Waudru. Le cortège a alors pris la direction du centre-ville. Les seuls incidents ont été des jets de pétard dont un dans la boîte aux lettres du président du parti socialiste, Elio Di Rupo, qui a occasionné de légers dégats. Peu après 18 heures. quelques dizaines de gilets jaunes sont montées sur le ring pour bloquer la circulation. La police est intervenue avec le camion autopompe et l’appui de la police fédérale. Finalement, ce ne sont pas moins de 38 personnes qui ont été arrêtées administrativement.

Les gilets jaunes devant le domicile de Di Rupo

Les gilets jaunes devant le domicile de Di Rupo

Des dizaines de milliers de « gilets jaunes » ont manifesté samedi en France pour le 13e weekend consécutif. Dans la capitale, des incidents ont éclaté à l’arrivée du cortège devant l’Assemblée nationale. Un manifestant a eu quatre doigts arrachés par l’explosion d’une grenade de désencerclement, lancée par les forces de l’ordre, alors que des manifestants tentaient d’enfoncer les palissades protégeant l’Assemblée. Des incidents ont eu lieu sur le parcours de la manifestation, qui est arrivée vers 16H30 près de la Tour Eiffel, dans une ambiance très tendue. Du mobilier urbain et des distributeurs de banques ont été cassés, une dizaine de véhicules a été incendiée, principalement des voitures de luxe, mais aussi une voiture de la mission antiterroriste militaire Sentinelle. À 18H45, la préfecture de police comptait 36 interpellations à Paris. Il y avait 16 personnes en garde à vue à 17H00, selon le parquet de Paris.

À Toulouse, où la préfecture a annoncé 11 interpellations, des heurts avec les forces de l’ordre ont éclaté vers 17 h, notamment place du Capitole. À Bordeaux, la manifestation s’est achevée avec des heurts près de la mairie, le recours par les forces de l’ordre aux gaz lacrymogènes et aux canons à eau, et deux voitures incendiées. Huit policiers ont été légèrement blessés par des jets de projectiles à Saint-Etienne. Le défilé à Lyon a été marqué par une bataille rangée violente entre fascistes et antifas, l’affrontement s’achevant par la débacle des fascistes.

Le fourgon militaire incendié à Paris

Le fourgon militaire incendié à Paris

Au moins quatre personnes sont mortes ce jeudi lors des manifestations anti-gouvernementales organisées dans les grandes villes du pays à l’occasion du 7 février qui marquait le deuxième anniversaire de la présidence de Jovenel Moise dont la démission est de plus en plus réclamée par l’opposition. C’est dans la ville du Cap-haitien que l’on dénombre le plus grand nombre de victimes avec quatre jeunes tués par balles lors de heurts avec les forces de l’ordre.

A Mirebalais, une jeune femme a été mortellement frappée par un véhicule lorsqu’elle quittait une zone où la police avait lancé des gaz lacrymogènes contre des manifestants. Une foule furieuse s’en est pris par la suite au commissariat de la ville jetant des pierres sur les policiers. Les affrontements ont occasionné plusieurs blessés. Dans la capitale qui a rassemblé le plus grand nombre de manifestants, au moins 5 personnes ont été des blessées par des jets de pierres. Au moins 6 véhicules ont été incendiés par les manifestants à Pétion-ville.

Manifestation jeudi à Haiti

Manifestation jeudi à Haiti

La police soudanaise a dispersé par la force mardi, plusieurs manifestations à Khartoum et à Omdurman, la deuxième ville du pays. Des dizaines d’étudiants de l’université de Khartoum ont été dispersés par des gaz lacrymogènes après s’être rassemblés devant le campus universitaire au centre de Khartoum. Plusieurs manifestants ont été arrêtés par la police. Une autre manifestation menée par des avocats devant la Cour suprême du Soudan, a également été dispersée par la police. Une troisième manifestation organisée par des enseignants devant le ministère soudanais de l’Education a également été dispersée.

La ville d’Omdurman a également été le théâtre de plusieurs manifestations, dont une organisée par des universitaires et des médecins. Depuis le 19 décembre dernier, des manifestations contre la dégradation des conditions de vie ont eu lieu dans plusieurs villes soudanaises, notamment à Khartoum, dont certaines ont été violentes. Les autorités font état de 31 morts, tandis que les organisations de défense des droits de l’homme parlent de 40 morts. Pour leur part, des activistes et des partis de l’opposition avancent le chiffre de 50 morts.

Manifestation à Khartoum

Manifestation à Khartoum

Les étudiants de plusieurs universités sud-africaines ont manifestés lundi pour revendiquer des meilleurs transports, de meilleurs installations et une aide aux étudiants pauvres. Suite à cela, le Conseil des représentants des étudiants (SRC) de l’Université du Witwatersrand (Wits) a annoncé lundi dans une déclaration qu’il entamerait, avec ses « mandants », une grève de la faim pacifique à partir de mardi matin. Ce mouvement a provoqué mardi des affrontements entre les étudiants en lutte et les forces de sécurité du campus.

Mercredi, au moins une personne a été grièvement blessée lors d’affrontements entre la police et des étudiants manifestants mercredi. Environ 300 étudiants de l’Université de Johannesburg (UJ), du Wits et du Central Johannesburg College ont défilé des campus de Doornfontein (UJ) à Auckland Park Kingsway (APK). En entrant sur les campus, ils ont invité d’autres étudiants à les rejoindre. Les étudiants devaient remettre un mémorandum à la direction du campus APK mais une bagarre a éclaté entre des vigiles et les étudiants à la porte. La police est intervenue en lançant des grenades assourdissantes.

Incidents à la WITS

Incidents à la WITS