Entre 1.500 et 2.000 manifestants opposés aux Jeux Olympiques ont fait face hier soir aux forces de l’ordre pendant deux heures devant le stade couvert où se déroulait la cérémonie d’ouverture des Jeux. Des dizaines de manifestants cagoulés ont tenté de franchir le cordon de sécurité encadrant l’entrée du stade. Des projectiles ont été lancés en direction des policiers, qui ont repoussé les manifestants, et maintenu le périmètre de sécurité. La police a fait état de deux blessés légers parmi les forces de l’ordre et de l’arrestation d’un manifestant.

Manif anti-JO à Vancouver

Manif anti-JO à Vancouver

Plus de 15.000 personnes s’étaient réunies ce samedi à Strasbourg pour réclamer une solution démocratique pour la question kurde en Turquie. Les manifestants, venus d’Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas ou de Suisse ont également revendiqué la libération d’Abdullah Ocalan, leader du PKK, qui purge actuellement une peine de prison à vie dans des conditions inhumaines. Veli Tekiner, membre du comité national de soutien à Ocalan, s’est chargé de rappeler que le procès du fondateur du parti en 1999 a été jugé inéquitable par le Cour Européenne des Droits de l’Homme et que le gouvernement turc fait croire que ses conditions de détention se sont améliorées pour duper le Comité Européen Anti-Torture.

Voir un diaporama de la manifestation

Les protestations ont commencé dès le matin à l’Ouest de Téhéran. Plusieurs protestations ont éclaté dans différents quartiers de la ville, en particulier dans le centre et le nord, vers les places Azadi, Enqelab, et Sadeghiyeh ainsi que vers l’Université de Téhéran. Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés dans différents quartiers de Téhéran. Vers 11 heures, environ 10.000 personnes se sont dirigées vers la prison d’Evin en criant ‘mort à la constitution du régime islamique’. Des affrontements ont éclaté dans différents coins de Téhéran entre la population et les forces de répression, les forces répressives ont ouvert le feu et on rapporte qu’il y aurait eu deux morts. Les protestations ont été particulièrement importantes dans le quartier d’Aria Shar où la population a contrôlé un moment la zone et où des femmes ont retiré leurs voiles.

A Chiraz, il y a eu une forte mobilisation dès 10 heures du matin. On rapporte qu’il y aurait eu un mort dans les affrontements avec les forces de répression. A Ispahan, les manifestations contre le gouvernement et le régime ont commencé en même temps que les cérémonies officielles du régime, la population a fait face et a résisté aux forces de répression. A Ahvaz, des protestations ont éclaté dans différents quartiers de la ville aux cris ‘mort au dictateur’ et ‘mort à la République Islamique’.

Nous nous approchons de l’anniversaire de la révolution iranienne de 1979. En Iran comme à l’étranger, les gens se préparent à des manifestations massives pour cette journée. C’est une nouvelle opportunité pour descendre dans les rues afin d’organiser des rassemblements de masse et des protestations dans le monde entier pour renverser les criminels islamiques qui dirigent l’Iran.

Manifestations et rassemblements en France, Belgique, Suisse et Canada francophone:

-Bruxelles: Ambassade de la république Islamique. Mercredi 10 février, de 17 à 19 heures.
-Paris: Jeudi 11 février, Ambassade de la République Islamique, Place Iéna (Paris XVI), 15 heures.
-Lyon: Jeudi 11 février, Place Bellecourt, de 18 à 20 heures.
-Berne: Ambassade de la République Islamique, Jeudi 11 février, de 13 à 15 heures
-Montréal: Place Philips. Jeudi 11 février, 17 heures.

Manifestation pour le peuple iranien

Manifestation pour le peuple iranien

De 400 à 500 manifestants se sont rassemblés Langestrasse, prenant la police tout à fait au dépourvu. Les murs ont été remplis de slogans, de tags et de graffitis contre les yuppies, le capital, en solidarité avec les sans-papiers, etc. signés de nombreux anarchistes et de quelques marteaux et faucilles. Limmatplatz, certains ont essayé de détruire les caméras de vidéosurveillance avec de longs bâtons, ce qui a partiellement fonctionné. Des limousines, une voiture des socialistes et celle du porte-parole de la police urbaine ont été démolies. Le long de la Langstrasse, de nombreux bordels et boîtes de nuit ont été barbouillés de slogans contre le sexisme et le patriarcat. En plus, les vitres des locaux suivants ont volé en éclats:

-McDonalds.
-Hooters (grande chaîne de restauration internationale qui emploie uniquement des femmes, étant obligées de porter des petits shorts et décolletés profonds. Sans doute le point de rencontre du pire machisme et de l’oppression patriarcale.)
-Une joaillerie.
-La Banque cantonale de Zurich.
-Mercedes.
-Un local yuppi construit sur les décombres d’un ancien squat.
-Un shop mobilezone.
-Une banque spécialisée sur la gestion de grosses fortunes.
-Tamedia [une entreprise médiatique suisse.

Le défilé a été bloqué à la Stauffacherbrücke par quelques fourgons de flics (qui lui barraient la route pour la première fois) se précipitant sur place, ce qui a empêché la pénétration du centre-ville. Après quelques pavés, balles en caoutchouc et lacrymos, le défilé a fait demi-tour et est resté dans le 4e arrondissement jusqu’à 2h du mat. Il n’y a pas eu d’arrestations.

Tags de la manifestation surprise de Zurich

Voir la manif au journal télévisé zurichois

Tags de la manifestation surprise de Zurich

Entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées par surprise dans une manifestation non-autorisée sur une place proche de la gare. Les manifestants ont sprayé plusieurs voitures et façades et endommagé des vitres de véhicules, de restaurants et de magasins. De nombreux tags dénonçaient le World Economic Forum de Davos et le capitalisme, et appelaient au 1er Mai. D’importants affrontements ont eu lieu avec la police. Des manifestants ont lancé des pierres et des bouteilles contre des policiers. Les forces de l’ordre ont riposté avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants de se diriger vers le centre-ville. La police n’a pu procédé à aucune arrestation. Elle évalue les dégâts à plusieurs centaines de milliers de francs et un policier a été blessé. Cette manifestation, qui a pris de court les forces de l’ordre, pourrait entraîner la mise en place de mesures préventives. La police va se pencher sur l’idée d’instaurer des patrouilles de réserve de 40 à 50 agents durant le week-end.

Manifestation anticapitaliste à Zurich

Manifestation anticapitaliste à Zurich

Le 5 février, la nouvelle demande de libération conditionnelle de Georges Cipriani a été examinée au cours d’une audience tenue dans la prison d’Ensisheim où il reste incarcéré. La décision du tribunal d’application des peines ‘antiterroriste’ sera rendue le 24 février. Depuis le 26 janvier, Jean-Marc Rouillan a été transféré au Centre national d’observation (CNO) de Fresnes. Durant six semaines, il doit se soumettre aux examens multiples ‘d’experts’ prétendant juger de sa ‘dangerosité’. C’est ce qu’exige en effet la loi Dati sur la ‘rétention de sûreté’, avant que sa nouvelle demande de libération conditionnelle ne soit par la suite examinée.

Le 21 février 2010, cela fera 23 ans que Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont incarcérés pour les actes accomplis comme militants d’Action directe. MANIFESTATION le samedi 20 février, 13h30, devant la prison de Fresnes, avenue de la Liberté. (Depuis Paris : bus 187, Porte d’Orléans, station Maison d’arrêt ou RER B, direction Robinson, station Arcueil-Cachan, puis bus 187). Notre Secours Rouge organise un co-voiturage à partir de Bruxelles.

Autres initiaitives pour la campagne 2010:

-BORDEAUX: Samedi 20 février, 15 h, rassemblement, Place Saint-Projet
-TOULOUSE: Samedi 20 février, 11 h, rassemblement, place Saint-Étienne
-STRASBOURG: Dimanche 21 février, 16 h, projection-débat, au Molodoï, 19 r. du Ban-de-la-Roche
-GRENOBLE: Samedi 27 février, 19 h, projection-discussion, Lokal, 7 rue Pierre-Dupont
-DIJON: Samedi 6 mars, 19 h, projection-concert, Tanneries, 15 boulevard de Chicago
-PARIS: Dimanche 18 avril, 16 h, projection-débat-concert, au CICP, 21 ter rue Voltaire
-TOURS: Vendredi 23 avril, 18 h, projection-débat, ‘ChezColette’, quai Paul-Bert.

(Infos à suivre pour Angers, Lille, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand, Paris, Saint-Ouen…)

31 ans après l’usurpation de la révolution démocratique de 1979, le régime réactionnaire de la République Islamique poursuit sa politique répressive dont les premières cibles sont les femmes, les travailleurs, les étudiants et les militants politiques.

En solidarité avec la lutte du peuple, pour stopper cette machine de guerre et arrêter les exécutions, pour la libération des prisonniers politiques, pour les droits élémentaires et démocratiques, pour la destitution de ce régime usurpateur, un rassemblement est organisé mercredi 10 février de 16h à 19h en face de l’ambassade de la République Islamique d’Iran (Avenue Franklin Roosevelt , devant l’ULB)

C’est ce lundi 1er février qu’Alan et Jonathan comparaissaient à Nantes pour refus de contrôle d’identité (les avocats ont plaidé son illégalité), suivi de ‘rébellion’ (les avocats ont plaidé qu’il n’y a pas ‘rébellion’ lorsqu’on défend son droit). 75 sympathisants des militants étaient présents à l’audience (photo). Les policiers convoqués n’ont convaincu personne, en cherchant à persuader qu’ils n’étaient pas téléguidés par les RG. Le parquet a requit une amende de 750 €, réquisition démontée par les avocats qui retournent l’accusation dans la direction des policiers, coupables de provocation. Jugement mis en délibéré le 1er mars.

En marge du procès, un des militants sympathisant des accusés a été interpellé par les forces de police présentes. Il rangeait le stand de son collectif avec quelques militants restés sur place quand trois policiers en civil leurs ont demandé leurs papiers. Ils n’ont pas attendu de les voir pour emmener le militant de force dans une voiture banalisée, ce sous la ‘protection’ de nombreux autres policiers en uniforme et sans donner d’explication. A l’heure qu’il est, il est retenu en garde à vue pour une durée indéterminée et sans que l’on ne donne aucun motif ni à sa famille ni aux autres militants présents.

Procès des bretons à Nantes

Procès des bretons à Nantes

Interdits de manifester le 5 décembre pour (soi-disant) ne pas perturber la Techno Parade des Transmusicales, les chômeurs et les précaires manifestants ont du jouer au chat et à la souris avec les forces de l’ordre pendant trois heures dans les rues de Rennes… Quatre jeunes manifestants avaient été interpellés, qui avaient refusé la procédure de comparution immédiate. L’un d’eux était déjà repéré par les forces de l’ordre… pour un lancer de fumier! Trois d’entre eux, qui ne s’étaient pas laissé interpeller en douceur (photos), devaient répondre de rébellion.

C’est ce lundi 1er février, en début d’après-midi, que le tribunal de grande instance de Rennes a rendu son délibéré concernant les quatre manifestants. Le tribunal les a reconnus coupables des faits reprochés et les a condamnés à des peines allant de 80 à 40 heures de travail d’intérêt général. Lors de son réquisitoire, le procureur avait réclamé, pour le principal prévenu, une peine de 6 mois de prison dont 3 mois ferme. Les quatre prévenus sont également condamnés à verser 1€ symbolique aux trois policiers qui s’étaient porté partie civile.

Manifestation des précaires à Rennes

Manifestation des précaires à Rennes

Manifestation des précaires à Rennes
Manifestation des précaires à Rennes