Une soixantaine de personnes étaient présentes cet après-midi devant les institutions européennes pour dénoncer le putsch au Honduras et soutenir la résistance populaire.

Rassemblement de solidarité pour le Honduras

Solidarité avec le peuple hondurien

Rassemblement de solidarité pour le Honduras
Solidarité avec le peuple hondurien

Voilà près d’un an que se préparait à Colmar une manifestation antinucléaire exigeant la fermeture définitive de la centrale de Fessenheim. Le lieu de rassemblement annoncé était la Place Rapp, une immense place au centre ville. Mais le préfet a voulu la parquer dans un stade à la périphérie de la ville. Sous la pression de diverses organisations, le rassemblement a pu se faire Place de la Gare, que la police a transformé en nasse ne proposant qu’un parcours s’éloignant du centre ville pour minimiser la visibilité de la manifestation.

Le dispositif policier et répressif était absurdement disproportionné. D’après l’AFP, 3.000 policiers étaient mobilisés, dont plus de 600 CRS. En comptant 10.000 manifestants, la proportion était donc de un policier pour environ 3 manifestants! Jean-Marie Bockel en personne, en tant que secrétaire d’Etat à la Justice et aux Libertés (sic), supervisait les opérations à la cellule de crise de la Préfecture de Colmar. La brigade anti-criminalité (BAC) était présente en force. La brigade équestre de la police nationale était venue spécialement d’Ile de France. La police de l’air et des frontières (PAF) effectuait des contrôles renforcés aux frontières, créant ainsi d’immenses embouteillages. Des grilles anti-émeutes avaient été dressées dans plusieurs rues empêchant tout accès au centre ville. Des véhicules de type bulldozers et anti-émeutes étaient prêts à intervenir. Pendant toute la journée, un hélicoptère a survolé le rassemblement antinucléaire, dans un bruit assourdissant. Tant aux frontières (où plusieurs dizaines de personnes ont été refoulées par la PAF) qu’à Colmar, ville en état de siège, de nombreuses personnes ont été dissuadés de venir manifester leur opposition au nucléaire par l’attitude des forces de l’ordre et par le climat de répression. Seuls les plus motivés et les plus aguerris ont finalement pu se rendre sur le lieu de la manifestation.

Manifestation antinucléaire à Colmar

Manifestation antinucléaire à Colmar

Le dimanche 28 juin 2009, le président constitutionnel du Honduras, José Manuel Zelaya Rosales, a été séquestré et expulsé de force par l’armée vers le Costa Rica. Une oligarchie des plus réactionnaires s’est installée au pouvoir. Depuis maintenant plus de trois mois, la dictature, menée par Roberto Micheletti, tente d’anéantir la révolte populaire. Le peuple hondurien, qui s’était soulevé pacifiquement depuis l’enlèvement de son président élu, est réprimé de plus en plus violemment par la police et les militaires.

Manifestation en soutien au peuple du Honduras et contre le coup d’état mercredi 7 octobre, à 17h, devant le Parlement Européen (Place du Luxembourg), à l’appel de la Plate-forme pour la démocratie au Honduras.

La réunion annuelle du Fond Monétaire International a commencé ce mardi à Istanbul. 1.500 manifestants s’étaient rassemblés sur la place Taksim près du centre de conférence où se déroulait la séance inaugurale. Pour la plupart étudiants et lycéens, ils brandissaient des banderoles déclarant notamment: ‘FMI amis du patronat, ennemi des travailleurs‘, ‘Un autre monde est possible‘ et ‘Votre démocratie est une dictature, votre économie est un esclavage, allez-vous en, bandits‘. Des manifestants ont brisé les vitres d’un restaurant Mc Donald et d’au moins quatre banques. Des véhicules ont également été endommagées, et des cocktails Molotovs lancés vers les forces de l’ordre. Les policiers anti-émeutes ont utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les manifestants. Une centaine d’entre eux ont été interpellés.

Manifestation anti-FMI

Manifestation anti-FMI

Elliott Madison, se revendiquant de la mouvance anarchiste était présent lors du sommet du G20 à Pittsburgh. La police était descendue dans sa chambre de motel et y avait découvert un centre de communication composé d’ordinateurs personnels, de micros et de cartes. Madison oeuvre dans un collectif du nom de ‘People’s Law Collective’ qui fourni des démarches légales aux manifestants. Durant le G20, il guidait les manifestants grâce à Twitter et les informait des positions et des actions des forces de l’ordre. Lors de cette perquisition, Madison est arrêté et accusé d’entrave aux forces de l’ordre, d’utilisation criminelle de moyens de communication et possession d’instruments criminels. Depuis, il a été libéré sous caution.

Mais jeudi dernier, les agents anti-terroristes du FBI ont perquisitionné son domicile, sous prétexte que ce qu’ils avaient trouvé dans sa chambre de motel leur avait mis la puce à l’oreille, sans autres précisions. La visite du domicile a duré 16 heures, durant lesquelles, selon le voisinage, des hélicoptères ont continuellement survolé la maison.

Amadeu Casellas, un prisonnier anarchiste, est en grève de la faim suite à son transfert dans le régime le plus dur (Fies1): isolement, censure du courrier, parloirs restreints etc… Le mouvement de solidarité est important: le 21 septembre, à San Boi del Llobregat (une ville proche de Barcelone), des banderoles en solidarité ont été accrochées dans cette ville proche de Barcelone; le 23 septembre une barricade enflammée sur les voies a paralysé un train à destination de Madrid à hauteur de Ourense; le 25 septembre, un câble d’acier a été lancé par-dessus la caténaire de la ligne Galice-Barcelone à hauteur de Ponferrada. L’action a été réalisée quelques minutes avant le passage du train, si bien que cela a provoqué un grand retard, avant que les techniciens ne changent les câbles de la zone touchée par le court-circuit; le 30 septembre, un engin incendiaire a été placé dans le Palais de Justice de Ourense. La photo ci-dessous est celle d’une ancienne mobilisation: Amadeu est détenu depuis 22 ans pour des braquages (sans effusion de sang) destinés à financer les luttes.

‘Je ne laisserai aucun espace à l’impunité si je suis élu’, avait affirmé Patxi Lopez quelques jours avant son investiture en tant que Lehendakari. Depuis, la voie ouverte par le gouvernement précédent du PNV ne cesse de s’élargir. Hier, le juge Eloy Velasco de la Audiencia Nacional a convoqué quatre personnes pour le mardi 18 août, accusées de refuser de retirer les photos des prisonniers basques.

Cette décision concerne les propriétaires et les responsables de deux bars, Zurgai et Ezpala, de la capitale navarraise, Iruñea. Elle fait suite à la demande du procureur de la Audiencia Nacional. Il avait également exigé la fermeture de ces bars, s’appuyant sur un rapport de la garde civile qui précise que les 3 et 4 août, les responsables de ces deux bars avaient refusé de retirer les photos des prisonniers.

Dans chaque village, ces photos sont accrochées dans des lieux publics ainsi que dans des bars, lors de l’arrestation d’un habitant de la commune ou du quartier. Des arrestations parfois liées à une enquête sur l’ETA ou dans le cadre d’opérations à l’encontre de mouvements ou associations de la gauche nationaliste. Une fois la personne libérée, la photo est retirée. Mais ces derniers mois, le Gouvernement espagnol mène une croisade contre ces signes de solidarité. Avant-hier encore, la police navarraise retirait les photos du bar Arrano de Lesaka.

Dans ce contexte, la Audiencia Nacional a interdit toutes les manifestations organisées en faveur des prisonniers basques à l’occasion des fêtes de Donostia, Aste Nagusia. Malgré cela, le Mouvement en faveur de l’amnistie a maintenu les rendez-vous, notamment celui de samedi après-midi, qui devrait démarrer du Kursaal, à 19 heures. Samedi dernier, la police autonome avait retenu une manifestation de la gauche nationaliste, chargeant contre les manifestants et paralysant pendant quelques heures le centre-ville.

Aujourd’hui 15 août 2009, une nouvelle manifestation de soutien avec les prisonniers basques a été sauvagement réprimée à Donostia (Saint Sébastien)… les images du journal de la TVE montrent la sauvagerie de la police ‘basque’: jeunes femmes et personnes âgées frappées à la tête, un homme de 70 ans la figure en sang. Lors de ces événements, un homme âgé de 85 ans a été atteint d’une balle par la police.

Voir le journal de la TVE (le sujet est à 7 minutes 30 du début)

À quelques mois des Jeux Olympiques d’hiver qui auront lieu à Vancouver, les politiciens de cette ville viennent d’adopter une série de règlements qui visent officiellement à assurer la ‘sécurité’ pendant la tenue des Jeux, et qui auront notamment pour effet de censurer tous ceux et celles qui voudront exposer un point de vue critique quant à cet événement largement promu par les capitalistes. Ces règlements seront en vigueur de janvier à mars 2010, si la province accepte de modifier la Charte de la Ville – ce qui ne devrait être qu’une formalité. L’objectif de ces règlements est de ‘garantir la sécurité des Jeux’ et de ‘protéger les droits commerciaux’ des entreprises qui comptent faire leur beurre avec cet événement.

Parmi ces mesures:

-droit de fouille à volonté dans les six sites désignés par la municipalité;
-aucune ‘perturbation ou nuisance’ ne sera tolérée (le règlement ne précise aucunement ce qu’on entend par là, ni ne prévoit si c’est la police ou les agences de sécurité privées qui auront la responsabilité de l’appliquer);
-plus de 900 caméras de surveillance supplémentaires seront installées;
-pour s’assurer que les éventuelles manifestations ne troublent pas la ‘quiétude des Jeux’ (sic), les mégaphones et amplificateurs, de même que ‘toute chose ou appareil susceptible d’émettre du bruit’ seront interdits;
-les seules affiches autorisées seront celles qui auront été approuvées par la Ville;
-aucun dépliant ou feuillet ayant un ‘contenu commercial’ ne pourra être distribué dans et autour des sites olympiques (officiellement, cette disposition vise à faire en sorte qu’une compagnie qui n’est pas un commanditaire officiel ne puisse profiter des Jeux pour se faire connaître, mais le règlement ne précise pas qui aura la responsabilité de distinguer ce qui relève du commerce de l’expression politique, ni sur quels critères on se basera pour en juger).

Cela s’ajoute au harcèlement des pauvres (qui sont souvent autochtones) et au ‘nettoyage’ des quartiers où ils et elles vivent, afin de présenter aux riches touristes étrangers qui se pointeront aux Jeux l’image ‘proprette’ (et surtout déformée) qu’ils souhaitent voir. La facture de la sécurité est évaluée à près d’un milliard de dollars. On parle ici de quelque 7.000 policiers, 5.000 agents privés et 4.500 soldats des Forces canadiennes. L’opposition face aux Jeux Olympiques d’hiver de 2010 est vive. Le Mouvement des jeunes Autochtones en exige le boycott et l’annulation. Ces jeux auront lieu sur des territoires autochtones qui n’ont jamais été cédés.

Contre les JO de Vancouver

Contre les JO de Vancouver

Le Collectif ‘Ne laissons pas faire!’ appelle à un rassemblement ce jeudi 6 août à 18h devant l’Administration pénitentiaire de la rue de la Verrerie et de la rue du Renard à Paris.

Le 23 juillet dernier, la cour d’appel de Paris a confirmé le régime de semi-liberté accordé à Régis Schleicher fin avril par le tribunal d’application des peines. Il devrait être transféré le 26 août prochain dans un centre de semi-liberté. Georges Cipriani s’est vu accorder cette même semi-liberté le 30 avril dernier, et aurait du en bénéficier le 19 mai. OR, il se voit contraint d’attendre le 20 août la décision de la cour d’appel! Nathalie Ménigon se trouve quant à elle en liberté conditionelle. Mais ces décisions ne nous font pas oublier que Jean-Marc Rouillan se trouve toujours incarcéré à Marseille alors qu’il est gravement malade et que son traitement est incompatible avec son maintien en prison.

Restons mobilisés pour la libération de tous les militants d’Action Directe!

De nouveaux affrontements ont opposé vendredi à Nouméa policiers et membres du syndicat USTKE, alors que se tenait le sommet France-Océanie en présence de Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères. Trois gendarmes, un policier et deux pompiers ont été légèrement blessés. Le syndicat USTKE (indépendantiste) multiplie les manifestations et les blocages d’entreprises afin de protester contre l’incarcération fin juin de son président, Gérard Jodar, et de cinq adhérents suite à l’action menée à l’aérodrome, en janvier dernier.

Manifestation en Nouvelle-Calédonie

Vendredi, les manifestants ont bloqué plusieurs entreprises dans les zones industrielles de la périphérie de Nouméa et dressé des barrages, parfois enflammés, sur les routes. Les affrontements ont repris dimanche et lundi, faisant au moins 28 blessés.

Ce mercredi, 4 manifestants et 2 policiers ont été blessés lors de nouveaux troubles à la périphérie de Nouméa.

Le site de l’USTKE

Manifestation en Nouvelle-Calédonie